Vic-en-Bigorre

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Vic-en-Bigorre est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Vic-en-Bigorre
Vic-en-Bigorre
Hôtel de ville de Vic-en-Bigorre.
Blason de Vic-en-Bigorre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes Adour Madiran
(siège)
Maire
Mandat
Clément Menet
2020-2026
Code postal 65500
Code commune 65460
Démographie
Gentilé Vicquois
Population
municipale
4 822 hab. (2021 en évolution de −4,14 % par rapport à 2015)
Densité 151 hab./km2
Population
agglomération
5 204 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 11″ nord, 0° 03′ 14″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 323 m
Superficie 31,86 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Vic-en-Bigorre
(ville-centre)
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-en-Bigorre
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vic-en-Bigorre
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Vic-en-Bigorre
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Vic-en-Bigorre
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Vic-en-Bigorre
Liens
Site web mairie-vic-bigorre.fr/

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Adour, l'Échez, le Lys, le canal de Luzerte, le canal du Moulin[Lequel ?], le ruisseau de Dibès, le ruisseau de la Poutge et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vic-en-Bigorre est une commune rurale qui compte 4 822 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Vic-en-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Vicquois ou Vicquoises.

Géographie

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Localisation

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Cartographies de la commune
 
  La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

La commune de Vic-en-Bigorre se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de Vic-en-Bigorre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Lézer (2,5 km), Artagnan (2,7 km), Camalès (3,3 km), Caixon (3,4 km), Sanous (4,2 km), Pujo (4,3 km), Nouilhan (4,4 km), Liac (4,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Vic-en-Bigorre fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

Vic-en-Bigorre est limitrophe de 14 autres communes dont Maubourguet au nord par un simple quadripoint, aux Aléas, ainsi que Bazillac au sud-est.

Géologie et relief

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Le canal du Moulin.

Vic-en-Bigorre se situe en plaine entre deux séries de coteaux ; cette situation a été façonnée par le fleuve l'Adour et ses affluents.

Il en résulte que les sols contiennent beaucoup de galets roulés par les cours d'eau en provenance des montagnes ; ces galets ont d'ailleurs été utilisés de manière prépondérante comme matériau de construction dans la région, ils font partie de l'identité du Pays du Val d'Adour. L'altitude de la mairie de Vic-en-Bigorre est de 216 mètres environ.

Hydrographie

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Le pont au-dessus de l'Echez.

Elle est drainée par l'Adour, l'Échez, le Lys, le canal de Luzerte, le canal du Moulin, le ruisseau de la Poutge, un bras de l'Echez, un bras de l'Echez, un bras de l'Echez, Canal de Camalès, Canal de la Herray et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[6],[Carte 1].

L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[7].

L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Maubourguet, après avoir traversé 26 communes[8].

Le Lys, d'une longueur totale de 29,6 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Échez à Larreule, après avoir traversé 10 communes[9].

Le canal de Luzerte, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Siarrouy et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Lys à Caixon, après avoir traversé 5 communes[10].

Le canal du Moulin, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans la commune d'Oursbelille et s'écoule vers le nord. Il se jette dans l'Échez sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[11].

Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records VIC EN BIGORRE (65) - alt : 219 m 43° 22′ 30″ N, 0° 02′ 42″ E
Statistiques établies sur la période 1987-2010 - Records établis sur la période du 01-08-1987 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 1 3,5 6 10,2 13,2 14,7 14,7 11,2 7,8 3,6 0,9 7,3
Température moyenne (°C) 5,5 6,7 9,5 11,5 15,8 18,9 20,7 20,8 17,5 13,8 8,8 5,9 13
Température maximale moyenne (°C) 10,7 12,3 15,4 17 21,5 24,6 26,6 26,9 23,9 19,8 13,9 10,8 18,7
Record de froid (°C)
date du record
−10
27.01.07
−12
08.02.12
−9,3
01.03.05
−3,4
04.04.1996
0,5
06.05.19
3,4
01.06.06
6
08.07.1990
4,7
29.08.1998
1,1
25.09.02
−4
25.10.03
−10,7
23.11.1988
−12
25.12.01
−12
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
22,5
01.01.22
26,8
24.02.1990
29,2
21.03.1990
30,3
09.04.11
33,5
30.05.01
39,7
22.06.03
39,7
20.07.1989
40,4
04.08.03
36,1
12.09.16
34,1
04.10.04
26,6
01.11.20
22,6
15.12.1989
40,4
2003
Précipitations (mm) 81,9 68 71,7 111,5 99,8 71,5 56,4 57,4 66,6 74,8 91 75 925,6
Source : « Fiche 65460002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[14], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[16] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[17] et le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] :

  • l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[19] ;
  • le « plateau de Ger et coteaux de l'ouest tarbais » (6 409 ha), couvrant 26 communes dont six dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[20].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Vic-en-Bigorre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vic-en-Bigorre[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), forêts (16,3 %), zones urbanisées (12,3 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Morphologie urbaine

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Logement

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En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 2 619[I 6].
Parmi ces logements, 85,3 % sont des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 12,5 % des logements vacants.

Voies de communication et transports

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L'ancien bâtiment voyageurs de la gare de Vic-en-Bigorre sur la ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre en 2016.

Cette commune est desservie par les routes départementales D 935 et D 934 et les routes départementales D 4, D 6 et D 7.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Vic-en-Bigorre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, l'Échez, le Lys, le canal du Moulin et le canal de Luzerte. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2019[25],[22].

Vic-en-Bigorre est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[26]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vic-en-Bigorre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 978 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 978 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risque technologique

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

Toponymie

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Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Vic-en-Bigorre.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[31] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Étymologie : latin vicus (= bourg, village).

Nom occitan : Vic de Bigòrra.

Histoire

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Antiquité

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Avant l'époque romaine, Vic-en-Bigorre était un bourg de l'oppidum de Bigorra, ancienne capitale des Bigerriones. Après la conquête de l'Aquitaine par les Romains (en 56 av. J.-C. par Publius Crassus), le bourg celtibérique se développait en vicus gallo-romain. Sur le territoire de l'oppidum, les Gallo-Romains érigeaient au IVe siècle une fortification, le Castrum Bigorra, aujourd'hui dénommée Saint-Lézer.

Moyen Âge

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Les comtes de Bigorre séjournèrent à Vic qui est alors l'une des principales villes de Bigorre. Ils la délaissent cependant au IXe siècle et en 1151, Vic fut érigée en commune. La ville est alors libre de s'administrer elle-même.

Époque contemporaine

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Cadastre napoléonien de Vic-en-Bigorre

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Le plan cadastral napoléonien de Vic-en-Bigorre est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[33].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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La mairie en 2017.
 
La Poste en 2017.
Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Bertrand Léopold Sourdaa DVD  
Pierre Guillard MRG Représentant commercial
mars 1971
(décès)
Louis Fourcade MRG Administrateur public
Camille Sarthou DVG Dentiste
mars 1977 Claude Miqueu PRG Maître de conférences
Député de la 3e circonscription des Hautes-Pyrénées (1988 → 1993)
Conseiller général du canton de Vic-en-Bigorre (1979 → 2015)
mars 2008 Jean Bordères DVG Agriculteur
mars 2014 En cours Clément Menet UMP-LR
puis Horizons[37]
Chef d'entreprise
2e vice-président de la CC Adour Madiran (2017 → )

Rattachements administratifs et électoraux

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Historique administratif

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Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Vic, chef-lieu du canton de Vic-en-Bigorre. Baloc est commune en 1790 avant de lui être rattachée entre 1791 et 1801[38].

Intercommunalité

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Vic-en-Bigorre appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en janvier 2017 et qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn.

Services publics

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La commune de Vic-en-Bigorre dispose d'une agence postale.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 4 822 habitants[Note 9], en évolution de −4,14 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0263 2553 3973 3083 6793 8573 6443 6373 663
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3 5493 7253 6503 6303 5573 7033 6433 7193 796
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 3853 4803 1213 1903 2413 2413 3813 5023 701
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
4 3934 5634 5724 8934 7885 0925 1164 9904 864
2021 - - - - - - - -
4 822--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’écoles, collège et lycées en 2016[44].

  • Maison des Jeunes et de la Culture : association d'éducation populaire proposant de nombreux services et loisirs aux habitants du territoire : ALSH pendant les vacances 3-11 ans, CLAS du CP à la 3e, Accueil des 12-15 ans, Clubs d'activités pour adulte ou enfants et Animations Locales et Familiales. Site : mjcvic.fr

Économie

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L'ancienne bascule en 2023.

Revenus

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En 2018, la commune compte 2 108 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 206 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 640 [I 7] (20 420  dans le département[I 8]). 39 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (44,4 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 8 % 11,7 % 11,4 %
Département[I 10] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 713 personnes, parmi lesquelles on compte 68,3 % d'actifs (56,9 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 31,7 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 2 157 emplois en 2018, contre 2 240 en 2013 et 2 114 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 565, soit un indicateur de concentration d'emploi de 137,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44 %[I 13].

Sur ces 1 565 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 613 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Martin de Vic-en-Bigorre.
 
Église Saint-Martin de Vic-en-Bigorre : retable en bois de noyer exécuté par Simon Boysson. Saint Martin ressuscite un enfant à ses pieds.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blasonnement :
Coupé : au premier parti : au I d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au II écartelé au 1 et au 4 d'or aux deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre, accornées, onglées, colletées et clarinées d'azur, au 2 de gueules aux chaînes d'or posées en croix, sautoir et orle, chargées en cœur d'une émeraude au naturel, au 3 d'or aux trois pals de gueules, au second d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, tenant de ses pattes antérieures un miroir d'argent bordé de sinople, au manche du même[45].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Vic-en-Bigorre comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Vic-en-Bigorre » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Autres sources

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