Verruyes

commune française du département des Deux-Sèvres

Verruyes
Verruyes
Le plan d'eau en mars 2010.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Parthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Gâtine
Maire
Mandat
Patrick Caillet
2020-2026
Code postal 79310
Code commune 79345
Démographie
Population
municipale
895 hab. (2021 en diminution de 2,4 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 31′ 01″ nord, 0° 17′ 18″ ouest
Altitude Min. 115 m
Max. 224 m
Superficie 26,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Gâtine
Législatives Première circonscription
Localisation
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Verruyes
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Verruyes
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Verruyes
Liens
Site web verruyes.fr

Verruyes est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Située au centre des Deux-Sèvres à environ 20 km de Parthenay, 30 km de Niort et 70 km du Futuroscope à proximité du marais poitevin.

Localisation et communes limitrophes modifier

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 988 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Maixent-l'École à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Verruyes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,1 %), terres arables (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), forêts (2,1 %), zones urbanisées (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Verruyes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Chambon et l'Égray. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999 et 2010[16],[14].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Verruyes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[17]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 77,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Verruyes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Histoire modifier

Les Hospitaliers modifier

La commanderie de Saint-Rémy existait déjà en 1208. Le commandeur jouissait du droit de haute, moyenne et basse justice. Le logis, la chapelle et l’ensemble des bâtiments étaient entourés de douves avec un pont-levis. La commanderie est démolie en 1912 pour servir de carrière de pierres pour la construction d'une grande maison à Surgère. Un commandeur François Marie des Bancs de Mareuil fut reçu dans l’Ordre le 8 juillet 1639, devient receveur du grand prieuré d’Aquitaine en mai 1710 puis nommé, en 1716, grand trésorier de France avec le titre de bailli. Il décède à la fin du mois d’août 1720[21].

Administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
(maire en 1981)[22]   Georges Bobin UDF-CDS Conseiller général du Canton de Mazières-en-Gâtine (1964-1988)
Conseiller régional
mars 2008 juillet 2020 Nadine Mineau[23]    
octobre 2020 En cours Patrick Caillet[24]    

Démographie modifier

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Verruyes, cela correspond à 2006, 2011, 2016[25], etc. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2531 3491 3201 4451 5551 5401 5531 5601 600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5951 5951 5941 5641 6391 8381 7421 7561 743
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7921 8121 7421 5621 5061 5021 4321 3891 256
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 2411 134995992924902899914910
2021 - - - - - - - -
895--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Au lieu-dit La Fragnée, une fromagerie La Bonde de Gâtine fabrique des fromages de chèvres au lait cru depuis 1966 dont la fameuse Bonde de Gâtine. Elle emploie aujourd'hui 7 personnes sur le site. La boutique de produits est situé à la Laiterie de Pamplie.

Lieux et monuments modifier

  • L'église Saint-Martin.
  • La commanderie de Saint-Rémy, inscrite aux monuments historiques.Elle fut propriété de la Révolution au début du XXIe siècle des familles Alloneau de la Bruchetiere puis par succession des Ochier de la Fragnée.
  • Une laiterie industrielle, construite en 1899 et abandonnée en 1924[28].
  • Un plan d'eau ouvert à la pêche et à la baignade.
  • trois arbres têtards remarquables. Le tilleul têtard des Ecarlatières (8,40 m de circonférence)[29], le frêne têtard de Flayes (6,40 m de circonférence)[30], et le chêne têtard de Froidefond (6,75 m de circonférence)[31]

Personnalités liées à la commune modifier

  • Pierre François Robouam, (1753-1835), homme politique, député des Deux-Sèvres.
  • Hilaire Ochier, (1879-1960), avocat puis avoué à Parthenay, devient par succession, propriétaire de la commanderie hospitalière de Saint-Rémy qu'il fait restaurer puis classer à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1926[32]. Archéologue, il a écrit de nombreux articles sur certains monuments du Poitou. Président à partir de 1942 de la Société historique et archéologique Les Amis des Antiquités de Parthenay. Officier des Palmes académiques.
  • Christine Authier, (1950-2022), chanteuse française.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Verruyes et Saint-Maixent-l'École », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-maixent-l-ecole_sapc » (commune de Saint-Maixent-l'École) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-maixent-l-ecole_sapc » (commune de Saint-Maixent-l'École) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Verruyes », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  21. Notice sur la commanderie
  22. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
  23. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  24. [1]
  25. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. notice de la Base Mérimée, consultée le 23 octobre 2008
  29. « Le tilleul têtard des Ecarlatières, Verruyes (Deux-Sèvres) », sur Krapo arboricole, (consulté le ).
  30. « Frêne de Flayes, Verruyes (Deux-Sèvres) », sur Krapo arboricole, (consulté le ).
  31. « Le chêne de Froidefond, Verruyes (Deux-Sèvres) », sur Krapo arboricole, (consulté le ).
  32. Arrêté du 23 décembre 1926, notice de la Base Mérimée, consultée le 24 octobre 2008