Varces-Allières-et-Risset

commune française du département de l'Isère
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Varces-Allières-et-Risset
Varces-Allières-et-Risset
Vue de la commune
depuis le pic Saint-Michel.
Image illustrative de l’article Varces-Allières-et-Risset
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Jean-Luc Corbet
2020-2026
Code postal 38760
Code commune 38524
Démographie
Gentilé Varçois
Population
municipale
8 287 hab. (2021 en augmentation de 0,25 % par rapport à 2015)
Densité 397 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 15″ nord, 5° 40′ 51″ est
Altitude Min. 247 m
Max. 1 960 m
Superficie 20,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pont-de-Claix
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Varces-Allières-et-Risset
Liens
Site web varces.fr

Varces-Allières-et-Risset est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Autrefois rattaché à l'ancienne province royale du Dauphiné, le village puis la commune de Varces est longtemps resté une très modeste agglomération de la vallée de la Gresse, un affluent du Drac, avant de bénéficier du rattachement de nombreux villages (qui furent d'anciennes communes) situés aux alentours puis d'accueillir sur son territoire, au début des années 1970, un établissement pénitentiaire dénommé Maison d'arrêt de Grenoble-Varces.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Plan de Varces et des communes limitrophes

Varces-Allières-et-Risset se situe dans le sud est de la France dans la partie méridionale de l'agglomération grenobloise à laquelle elle appartient. La commune se trouve à l'extrémité nord de vallée de la Gresse et elle est longée par le Drac, affluent de l'Isère.

La commune de Varces-Allières-et-Risset s’étend des bords du Drac à la crête du Vercors, entre les communes de Vif, Saint-Paul-de-Varces, Claix, Pont-de-Claix .

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Varces-Allières-et-Risset
Claix, Le Pont-de-Claix Champagnier,
Jarrie
Lans-en-Vercors   Champ-sur-Drac
Saint-Paul-de-Varces Vif

Géologie et relief modifier

 
Vue générale d'Allières.

La superficie de la commune est de 2 088 hectares ; son altitude varie de 247 à 1 960 mètres[1].

Le territoire de la commune s'étend sur quatre étages en altitude :

  1. la plaine du Drac et la plaine de Reymure (280 m) ;
  2. le plateau d’Allières, le nord de la montagne d'Uriol et Rochefort (400 à 680 mètres) ;
  3. le plateau de Saint-Ange (1 000 à 1 200 mètres) ;
  4. la crête du Vercors et le pic Saint-Michel (1 966 m).

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 155 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villard-de-Lans », sur la commune de Villard-de-Lans à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 270,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie modifier

La rivière le Drac, affluent gauche de l'Isère, donc sous-affluent du Rhône, délimite le territoire de la commune au nord-est et à l'est la séparant des communes de Champagnier et de Champ-sur-Drac.

Le torrent la Gresse, un des affluents du Drac, longe le bourg central et l'ensemble du territoire communal selon un axe sud-nord, jusqu'à sa confluence avec le Drac. Le territoire est également traversé par le Lavanchon, également affluent du Drac[8].

C'est sur le site du Grand-Rochefort, au nord de la commune, que sont installés les captages de la nappe phréatique du Drac, exploités par la SPL Eau de Grenoble[9] qui alimente en eau la ville de Grenoble.

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

 
Route nationale 75 dans le bourg central de Varces

Le territoire communal est traversé du nord au sud par la route départementale RD 1075, ancienne route nationale 75, ainsi que par la section nord de autoroute A51 à laquelle deux échangeurs donnent accès : le demi-échangeur no 10 (Varces) et le demi-échangeur no 11 (Saint-Paul-de-Varces).

Transport en commun modifier

Transports routiers modifier

La commune est desservie par les lignes 25, 26, 45, 46 et 47[10] du réseau de bus des Transports de l'agglomération grenobloise (TAG) et par la ligne 4500 du réseau Transisère géré par le conseil départemental de l'Isère.

Transports ferroviaires modifier

En outre, la gare ferroviaire la plus proche est celle de Vif, desservie par les trains TER Rhône-Alpes et PACA.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Varces-Allières-et-Risset est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[14] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,1 %), terres arables (22,4 %), zones urbanisées (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), prairies (9,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Logement modifier

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 318, alors qu'il était de 1 849 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 70,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,7 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 72,9 %, en légère hausse par rapport à 1999 (70,8 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) n'était que de 8,7 %, en diminution par rapport à 1999 (10,8 %), leur nombre étant resté stable à 185[I 3].

Projets d'aménagements modifier

Risques naturels et technologiques modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de Varces-Allières-et-Risset est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble du territoire de l'agglomération grenobloise[20].

Terminologie des zones sismiques[21]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Le village de Varces tire son nom de la présence de nombreux cours d'eau qui alimentent la commune depuis les différents sommets qui l'entourent[22]. [?]

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Le territoire de Varces est peuplé depuis plus de 5 000 ans. La plateforme sommitale du Grand Rochefort a livré, en 1904, des restes de vases qui s'étalent de la fin du néolithique à l'âge du Fer. De chaque côté du Rocher, deux nécropoles, est et ouest, contenaient des corps avec de nombreux bracelets de bronze, de fer et de schiste ; elles datent des VIe – Ve siècles av. J.-C.[23]

Au lieu-dit du Achard des fouilles ont permis de découvrir les vestiges d'un village gallo-romain[24].

Moyen Âge modifier

La Tour de Saint-Giraud, reste du château féodal, dresse encore quelques pans de pierres sur la montagne d’Uriol.

En 1255, le mandement ou terre sur lequel se dressait le château appartenait au chevalier Lanthelme Paviot qui le vendit à cette date au dauphin Guigues VII de Viennois. Puis en 1289, le dauphin Humbert échangea le fief et le château de Varces contre le fief et la maison forte de Bellecombe au-dessus de Chapareillan, propriété de Emery de Briançon ; le dauphin trouvait l’avantage d’être ainsi plus à même de surveiller les agissements de son voisin le comte de Savoie[25].

Au Moyen Âge, Varces est chef-lieu de mandement. L'enquête de 1339 signale l'existence d'une maison forte « Bâtie du Chatelard », petit fortin dépendant du château de Varces[26] : « Infra autem predictum mandamentum de varsia est bastida de chastellario » décrit comme : in quadam alto magno molario et forti vocatus molare de fontanilibus (ADI B 3120, f° 122), « Item molarium de chastellario situs in mandamentum de varsee » (ADI B 3120, f° 158 v°) et « dominus de varsia tenet a dicto domino vallis bonnesi ad homagium I castrum de castellare » (ADI B 4443, f° 99 v°)[27]. On note aussi la présence de la tour rendable de Jean Dauris décrite en 1283 comme : « turrim seu domum fortem quam habet apud varsiam »[28].

Le dénombrement de 1540, indiquait que le mandement de Varces était formé alors de cinq paroisses[réf. nécessaire] :

  • San Pietro di Varcia (Saint Pierre de Varces) ;
  • San Girardi (Saint Giraud) ;
  • San Paoli (St Paul de Varces) ;
  • San Ricci (Risset) ;
  • Fontanilibus (Fontagneux).

Temps Modernes modifier

Au XVIIe siècle, messire de Briançon[Lequel ?] fit agrandir le château de Varces à tourelles carrées dans la plaine de Saint-Paul, au pied de son château de Saint-Giraud, en ruines. Mais en 1637, son descendant Louis de Briançon fut dans la nécessité de vendre les paroisses de Risset et de Fontagneux, la terre de Saint-Ange à son voisin le seigneur d’Allières, messire Samson de Périssol. C’est ce qui forma, dès 1654 le mandatement d’Allières[réf. nécessaire].

Époque contemporaine modifier

Aujourd’hui, les deux châteaux de Varces et d’Allières dressent toujours leurs fières[évasif] façades. L'an 1792 marqua la fin des seigneuries et la création de trois communes : Varces, Allières et Risset. Ces deux dernières fusionneront avant 1794 en Allières-et-Risset. En 1955, les deux communes sont réunies pour former la nouvelle commune de Varces-Allières-et-Risset.

Dès lors, son histoire est celle de nombreuses communes françaises[précision nécessaire]. À l’abri des crues des torrents depuis la construction des digues, au milieu du XIXe siècle, l’agriculture se développa. La vigne en occupa de vastes surfaces. L’implantation d’industries chimiques dès 1914 à Pont-de-Claix attira la main d’œuvre locale. Au cours des cinquante dernières années, la population augmentant, de nouveaux logements s’édifièrent. L’agriculture moderne est encore bien présente, surtout dans la plaine.

Varces a une autre richesse : une grande partie de l’eau « naturellement pure », alimentant l’agglomération grenobloise est pompée sur la commune, à Rochefort.

Le 20 janvier 2012, trois soldats de la caserne de Varces meurent en Afghanistan. Quelques jours plus tard, le président de la République, Nicolas Sarkozy, s'y rend en personne pour présider une cérémonie en leur hommage, en leur remettant la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Cet événement fut la une des médias en France[non pertinent].

Lors de l'été 2012, un autre soldat de la caserne de Varces mourut en Afghanistan. Le nouveau président de la République, François Hollande vint lui rendre un hommage et lui décerner la Légion d'honneur dans la cour de la caserne de Varces[non pertinent].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[29].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
La mairie.
Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1959 Pierre Fillon    
1959 1965 Maurice Bochet    
1965 1971 Pierre Reynier    
1971 1983 René Chrétien    
1983 2001 Claudette Chapelle    
2001 2008 Philippe Béchet DVG  
2008 29 mars 2014 Jean-Jacques Bellet UMP  
29 mars 2014[31] En cours
(au 10 février 2015[32])
Jean-Luc Corbet DVG[33] Fonctionnaire

Jumelages modifier

 
Horloge Lützelsachsen à Varces

Au , Varces-Allières-et-Risset est jumelée avec[34] :

Par ailleurs, la commune a signé en 2006 un contrat de mise en place d'actions sociales avec la commune rurale de Sidi Abderrazak (en) au Maroc[34].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 8 287 habitants[Note 4], en augmentation de 0,25 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
637512670735722742745788733
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
762738715678715703729720690
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
621615611586591675577639808
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 1522 2962 8093 5764 5925 3416 3966 5096 330
2015 2020 2021 - - - - - -
8 2668 3298 287------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A), la commune de Varces-Allières-et-Risset administre une école maternelle et deux écoles élémentaires[39].

Le département y gère le collège Jules-Verne[40].

Équipements sportifs modifier

La commune compte trois gymnases : le gymnase Lionel-Terray, le gymnase du Champ Nigat[41] et le gymnase Belledone[41].

Équipements publics modifier

Établissement pénitentiaire modifier

La commune héberge sur son territoire une un établissement pénitentiaire français. Relevant du statut de maison d'arrêt, celui-ci est situé au nord du bourg central et a été mise en service le .

Établissement militaire modifier

Le quartier CBA de Reyniés héberge le 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), le 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM), et le CMA de Varces. L'établissement est situé au nord du bourg central.

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Bface, manifestation autour de la musique et la culture vinyle, concerts, rencontres, expositions, chaque année au mois de mai sur la commune.
  • Varces en live, fête musicale communale pour les mineurs, qui a lieu au mois de mai.
  • Marché de Noël, en décembre.

Médias modifier

Presse écrite modifier

Historiquement, le quotidien à grand tirage régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble-Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, de l'agglomération, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Presse audiovisuelle modifier

En ce qui concerne la réception de la télévision, les habitants de la commune peuvent recevoir les chaines de la TNT.

Le bassin grenoblois bénéficie par ailleurs de la présence de chaines de télévisions régionales comme France 3 Alpes qui propose une édition locale du service public. Celle-ci domine historiquement l'information locale en offrant des reportages sur divers lieux de la région.

La chaîne locale TéléGrenoble est une chaîne de télévision privée mise en service en octobre 2005. Devenue en 2011, TéléGrenoble Isère, elle propose de multiples reportages d'actualités locales sur Grenoble, sa métropole et l'ensemble du Grésivaudan.

Cultes modifier

 
Église de Varces

La communauté catholique de Varces-Allières-et-Risset est rattachée à la paroisse catholique « Saint Loup » au sein du doyenné des « Montagnes du Sud » du diocèse de Grenoble-Vienne[42]. Le lieu de culte est l'église Saint Pierre[43].

Économie modifier

La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[44].

Varces-Allières-et-Risset est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 40 707 , ce qui plaçait Varces-Allières-et-Risset au 2 726e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[45].

En 2009, 29,5 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi modifier

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 496 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,1 % d'actifs dont 67,6 % ayant un emploi et 4,5 % de chômeurs[I 5].

On comptait 2 807 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 949 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 3 054, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 91,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi par habitant actif[I 6].

Entreprises et commerces modifier

Au , Varces-Allières-et-Risset comptait 381 établissements : 21 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 26 dans l'industrie, 66 dans la construction, 200 dans le commerce-transports-services divers et 68 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, 47 entreprises ont été créées à Varces-Allières-et-Risset [I 8], dont 28 par des autoentrepreneurs[I 9].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le bourg de Varces en 2018

La commune ne compte aucun monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[46] ou à l'inventaire général du patrimoine culturel[47]. Par ailleurs, elle compte deux objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[48] :

  • le tableau représentant l'adoration des Mages, daté du XVIIe siècle et situé dans la chapelle de Fontagneux, est « classé » depuis le 2 novembre 1988[49] ;
  • le tableau représentant le martyre de saint Maurice, daté du XVIe siècle et situé dans la chapelle de Risset, est « classé » depuis le 2 novembre 1988[50].

Patrimoine civil modifier

  • les ruines du château de Château Vieux[réf. nécessaire]
  • l'ancien château delphinal[réf. nécessaire] dont l'église paroissiale des XIIe – XVIe siècle en serait l'ancienne chapelle castrale.
  • Le château d'Allières[Coord 1], ancienne maison forte de Porte-Traine[24].
  • Ruines des remparts du Grand Rochefort, du IIIe siècle av. J.-C., d'époque gauloise[24].
  • Les vestiges du château fort de Saint-Giraud, de XIe siècle, sur la colline Saint-Géraud[24].
  • L'enquête de 1339 signale l'existence d'une maison forte « Bâtie du Chatelard », petit fortin dépendant du château de Varces[26].
  • Le château Malissoles, du XIIIe siècle, ancienne maison forte de du Molard du Châtelard[24].
  • Le château de Varces, du XVIIe siècle[24].
  • La maison forte de Pélissière, du XIIIe siècle[24].
  • Le manoir de Brigaudières, du XVIe siècle[24].
  • Maisons anciennes, notamment à Varces et Le Martinais d'en Bas[24].
  • Le manoir du Petit Rochefort, probablement du XVIe siècle[24].
  • Une porte datant du Moyen Âge avec un linteau sculpté en forme de tête de bélier[51]
  • Le château de Bouchage, dit château Durand[24].
  • le monument aux morts communal

Patrimoine religieux modifier

Patrimoine culturel modifier

Patrimoine naturel modifier

  • Cascade d'Allières[24].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Écartelé: aux 1er et 4e d'argent à la bande d'azur chargée de trois croisettes d'argent posées à plomb, au 2e d'azur à la herse de labours d'or posée en pal, au 3e de gueules semé de fleurs de lis d'argent à la bande du même, sur le tout, un écu en losange d'or chargé d'un dauphin d'azur barbé, crêté, oreillé, peautré et lorré de gueules[54].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Mario Falchi, Le testament du patrice Abbon et le Queyras, Arvieux - Queyras, Bulletin de Liaison n. 5 et 6 de l'association culturelle QUEY'RACINES, .
  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Insee modifier

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources modifier

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Varces-Allières-et-Risset et Villard-de-Lans », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  54. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.

Coordonnées des monuments modifier

 

Les coordonnées de cet article :

  1. Château d'Allières : 45,10527, 5,66507.
  2. Église Saint-Pierre de Varces : 45,08685, 5,67898.
  3. Église Saint-Pierre de Risset : 45,10683, 5,67337.
  4. Chapelle Saint-Maurice : 45,08813, 5,71078.
  5. Vierge de la Libération : 45,08569, 5,67951.