Vandenesse

commune française du département de la Nièvre

Vandenesse
Vandenesse
Le centre du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Château-Chinon (Ville)
Intercommunalité Communauté de communes Bazois Loire Morvan
Maire
Mandat
Audrey Billoué
2023-2026
Code postal 58290
Code commune 58301
Démographie
Gentilé Vandenessois
Population
municipale
298 hab. (2021 en diminution de 11,31 % par rapport à 2015)
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 52″ nord, 3° 45′ 42″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 267 m
Superficie 32,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Luzy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vandenesse

Vandenesse est une commune française située dans le département de la Nièvre, dans le pays du Bazois en Bourgogne, région administrative de Bourgogne-Franche-Comté.

Vandenesse est limitrophe du parc naturel régional du Morvan.

Géographie modifier

Situation modifier

Vandenesse est en bordure sud-ouest du parc naturel régional du Morvan. Sa préfecture Nevers est à 55 km à l'ouest et son chef-lieu de canton Luzy à 26 km au sud-est[1]. Le port de la Loire le plus proche est Decize à 26 km au sud-ouest. D'autres grandes villes proches sont Dijon (140 km au nord-est, de l'autre côté du parc du Morvan), Montceau-les-Mines (70 km au sud-est) ou Chalon-sur-Saône (111 km à l'est-sud-est)[1].

Communes limitrophes modifier

Vandenesse est limitrophe de huit communes[2].

Lieux-dits et écarts modifier

Les principaux lieux-dits de Vandenesse sont : Chèvres, les Coques, Givry, Grand Ceintre, le Mousseau, Nourry, le Terreau, les Thiots, les Timbards et les Vis-d'Aron[3].

Dans la boite déroulante qui suit, les hameaux suivis d'une astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini[4] (établie vers 1745) ; le cas échéant, l'orthographe passée différente est indiquée entre parenthèses. Les hameaux disparus depuis sont entre crochets : [(hameau)]*.

Nourry est indiqué comme village détruit sur la carte de Cassini, à côté d'une ferme nommée Gautier, elle aussi déjà détruite à l'époque mais qui, elle, ne s'est pas relevée de ses ruines. Un petit hameau nommé Dutour a été remplacé par Rue de Boudière. Un moulin à eau nommé la M...? (illisible) se trouvait sur la Dragne à peu près à l'endroit de l'ancienne carrière juste au nord du Musseau. Une autre maison au nom illisible (Vieille ...?), disparue de nos jours, se trouvait à environ 1 km à l'ouest de Givry.

Sur la D 106 à 850 m des Grands Champs en s'éloignant de Vandenesse, se trouve sur la gauche de la route une petite maison non nommée. Elle est également indiquée et non nommée sur la carte de Cassini ; mais la carte d’état-major du XIXe siècle lui donne le nom de Sol de Vouavre. 400 m plus loin, toujours sur la gauche de la route, se trouvait une autre maison au XIXe siècle : la Verrerie, absente de la carte de Cassini aussi bien que de la carte actuelle[5].

Un autre hameau également appelé Chèvres se trouve sur la commune de Montaron, à 800 m au sud-ouest du domaine de Chèvres sur Vandenesse.

Hydrographie modifier

Le canal du Nivernais marque la limite de communes au nord-ouest avec Isenay sur environ 1,3 km. Il emprunte la vallée de l'Aron, affluent de la Loire, qui passe sur la commune (également au nord-ouest).

La commune est traversée dans le sens nord-est/sud-ouest puis est/ouest par la Dragne, un affluent de l'Aron. Dans sa partie amont sur la commune, la Dragne se divise en plusieurs bras et collecte un dense réseau de petites rigoles, dont celle provenant des deux étangs des Tours à 500 m au nord de Nourry[3].

Transports et voies de communications modifier

Vandenesse a l’avantage d’avoir trois moyens de transport : la route, le canal et le chemin de fer.

Routes modifier

Vandenesse est située sur le passage d’une très ancienne route allant de Decize (ville gallo-romaine mentionnée par Jules César) à Moulins-Engilbert (via Commagny et son prieuré) et à Château-Chinon. Cette voie de passage est à la limite sud du Bazois, en bordure ouest du Morvan et à l’est des collines du Nivernais. Elle est mentionnée sur la fameuse carte de Cassini datant du XVIIIe siècle. Cette route traversait le bourg dans sa totalité.

Cette voie, Decize - Château-Chinon à la hauteur de Cercy-la-Tour, n’utilisait pas son tracé actuel car elle franchissait la rivière Alène à deux kilomètres en amont du pont actuel par un gué (dit ‘gallo-romain’) entre le village (devenu hameau) de Codes et celui de Couëron.

Ces voies n'étaient pas empierrées, la seule route empierrée dans le voisinage étant la route royale reliant Moulins (en Bourbonnais) à Autun. On y utilisait des bœufs de race locale (du Morvan) ou de race salers (Mauriac) ou bien limousine, cette dernière étant appréciée par son aptitude au travail. Les ponts de pierre n'ont remplacé les gués qu'à partir du XIXe siècle. Vandenesse est aujourd'hui une commune dotée de quatre feux de signalisation.

Canal modifier

Le , le canal du Nivernais, d'une longueur de 174 km d'Auxerre à Saint-Léger-des-Vignes (Decize), commencé en 1784, est inauguré et mis en service dans sa totalité. Il sert surtout à transporter du bois vers Paris par la vallée de l’Yonne. C’est l’un des trois canaux reliant le bassin de la Seine à celui de la Loire (canaux de Briare (1642), d’Orléans (1692) et du Nivernais). Il se raccorde à Decize au canal latéral de la Loire (construit de 1827 à 1838). Le gabarit du canal du Nivernais est le gabarit Becquey, légèrement plus petit que le gabarit Freycinet, gabarit classique des canaux français. Ce canal du Nivernais suit la vallée de l'Aron (longue de 68 km) sur sa rive droite, du côté où le nombre d'affluents à franchir est moindre.

Chemins de fer modifier

Le , la voie ferrée à voie normale (compagnie PLM créée en 1857 par fusion de diverses compagnies) en provenance de Nevers atteint Cercy-la-Tour à onze kilomètres du bourg de Vandenesse. Il est alors possible de rejoindre par un moyen de transport moderne Nevers à 52 km (atteint par le rail en 1850 via Saincaize), Bourges (1847), Moulins (1853) et Paris (gare de Lyon) via Gien (1861) à 253 km. L’année suivante, le , la voie ferrée est prolongée entre Cercy et Chagny (1849) via Le Creusot, ce qui permet d’accéder à Dijon et à Lyon. La ligne est à l'origine à voie unique, la deuxième voie sera mise en service sur la totalité du parcours Nevers-Montchanin le .

Le est mise en service la ligne passant à Vandenesse de 84 km à voie unique Cercy-Clamecy (1870) permettant de rejoindre Auxerre et Paris (par Laroche-Migennes). La gare de Vandenesse-Saint Honoré se trouve alors à 301 km de Paris via Auxerre contre 314 km via Nevers.

Le est mise en service la ligne de 43 km à voie unique de Cercy à Gilly-sur-Loire, se raccordant à celle de Moulins (Allier) à Paray-le-Monial, ce qui permet de rejoindre la ville thermale de Bourbon-Lancy et Roanne. Cette petite ligne aujourd'hui déferrée connut un trafic important à la Libération en 1944 car, à la suite des destructions, elle était alors la seule voie de chemin de fer entre Paris et Lyon : le parcours était de Paris à Nevers par la ligne dite du Bourbonnais (via Montargis et Gien), le pont de Nevers sur la Loire était coupé, les trains empruntaient la ligne de Cercy-la-Tour, puis Gilly-sur-Loire, Paray-le-Monial, Lozanne puis Lyon.

Le est mise en service la ligne en antenne de 23 km à voie unique Tamnay-en-Bazois à Château-Chinon. Vandenesse est alors reliée à sa sous-préfecture. De 1904 à 1936 un chemin de fer à voie métrique (régie départementale de Saône-et-Loire) de 50 km reliait Château-Chinon à Autun. Toutes ces lignes à voies uniques sont à trafic omnibus, c’est-à-dire que les trains s'arrêtaient dans toutes les gares.

Avant la Première Guerre mondiale, il y a trois allers-retours Cercy - Clamecy par jour et un aller-retour Cercy - Château-Chinon.

Entre les deux guerres mondiales, des voitures directes (sans changement) furent mises en service entre Paris et Cercy via Auxerre, avec arrêt à Vandenesse ce qui permit aux curistes de rejoindre facilement la station thermale de Saint-Honoré-les-Bains.

Le service voyageur par voie ferrée se termina le sur la ligne passant à Vandenesse. Le trafic voyageurs fut alors transféré par voie routière (autocars de la société Ligonie).

Néanmoins, cette ligne ferroviaire reste ouverte dans sa totalité de son parcours (ce qui est maintenant rare en France) pour le service marchandises grâce à l’importante carrière de porphyre de Picampoix à Sardy-lès-Épiry qui fournit du ballast à des lignes de chemins de fer (en construction telles les lignes TGV ou existantes en renouvellement de ballast) et à des autoroutes en construction.

PTT et réseaux modifier

À partir d', le courrier arrive du bureau de Moulins-Engilbert ; en 1867, un bureau de poste est établi dans le village. L'électricité est arrivée dans les années 1920, l'eau courante et les égouts début 1965. Un relais de téléphonie portable a été mis en service en 2008.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fours », sur la commune de Fours à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Vandenesse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), prairies (33,9 %), terres arables (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones urbanisées (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la commune vient du nom d'homme gaulois Vindonnus, auquel s'ajoute le suffixe issa[19]. La première mention connue du nom de Vandenesse date de 1183[20].

Le nom de Vandenesse ne se retrouve qu’en Bourgogne : Vandenesse-en-Auxois (Côte-d'Or), Vendenesse-sur-Arroux et Vendenesse-lès-Charolles (Saône-et-Loire).

Histoire modifier

Le village est érigé en paroisse (« Vendenossa ») en 1032 par Hugues II de Champallement, évêque de Nevers de 1013 à 1065. Sur la carte du duché, dessinée à la demande du duc de Nevers, par Hendrik Hondius II (De Hond) (1597-1651 ; fils cadet de Jodocus Hondius), est en effet représenté le village de Vendenesse. Cette seigneurie est érigée en marquisat par lettres patentes de Louis XIV en 1663 au profit de Louis du Bois de Fiennes, marquis de Leuville.

Foires modifier

Les foires se tenaient le , le lundi de Pâques, le et le dernier jeudi/dimanche de novembre, jour de la Saint-André, patron du village et de la Bourgogne. Le marché avait lieu chaque vendredi.

Autres modifier

Vandenesse est la commune du canton de Moulins-Engilbert qui a connu la plus forte activité économique non agricole. Ainsi le village possède, en 1723, une verrerie et, au XVIIIe siècle, des carrières, des mines, des forges, un fourneau de métallurgie, un foulon, une huilerie et des moulins, un couvent de religieuses (dominicaines des Campagnes) fermé vers 1970.

À la fin du XIXe siècle, la commune se tourne essentiellement vers l'agriculture et l’élevage. Au cours du XXe siècle, les activités industrielles et artisanales s’arrêtent, le village se dépeuple.

Il y avait à Vandenesse :

  • du charbon de bois à profusion provenant des nombreuses forêts environnantes,
  • des carrières d’oolithes ferrugineuses donnant du fer (sur la route de Saint-Honoré, à Pouligny (commune de Montaron), à Isenay, au Vernay (commune de Sémelay),
  • du feldspath provenant d’une carrière aux Mouillas près du hameau de la Queudre, trois kilomètres à l’est de Saint-Honoré dans le massif granitique du Morvan et qui permettait d’obtenir du verre et de la céramique, de l’argile et de l’eau en abondance.

Des charrois tirés par des bœufs transportaient toutes ces substances à Vandenesse. Le fourneau était situé au pont de la Dragne (actuellement au 8, route de Saint-Honoré). Il devait être assez important puisqu’il est indiqué en toutes lettres sur la carte de Cassini.

Un deuxième fourneau fut créé par Hélie-Augustin de Talleyrand-Périgord (1788-1879) prince de Chalais en 1805 sur la digue de l’étang artificiel de Chèvres (sur la route de Rémilly). Il fut fermé en 1854 et est encore visible dans la digue de l'étang de Chèvres. Une tentative d’installation d’une centrale hydro-électrique au début du XXe siècle y laissa (jusqu'en 2000) des poteaux en ciment pour apporter l’électricité en triphasé sur les cinq kilomètres séparant l’usine du bourg.

Politique et administration... modifier

Ancien Régime modifier

... Civile
... et Religieuse

Depuis la Révolution modifier

Maires nommés
Maires élus
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1946 1966 Pierre Bornet SFIO  
1966 mars 2001 Simone Bornet SFIO - PS  
mars 2001 2014 François Gauthé SE  
2014 2020 Monique Chamard    
2020 février 2023 Yves Perraudin    

Politique environnementale modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 298 habitants[Note 4], en diminution de 11,31 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8018308041 0721 0891 1401 1511 1931 157
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2681 2561 2861 3031 3671 3571 3391 2611 168
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1201 1641 1151 002911836767715724
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
670581514396345344346347338
2018 2021 - - - - - - -
297298-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • Louis Coulon, ouvrier à Montluçon et syndicaliste né à Vandenesse. Connu pour avoir eu la deuxième plus grande barbe au monde (plus de 3 m 30) à la fin du XIXe siècle.
  • Famille de Talleyrand-Périgord, seigneurs de Vandenesse de 1781 à 1883 (soit 102 ans) sur trois générations, dont Hélie-Louis (dernier) prince de Chalais, (1809-1883), sans descendant direct et donc dernier du nom. Hélie-Louis fit construire la nouvelle église (Saint-Saturnin) du village (sur la place du bourg) : début des travaux : , inauguration le . L’ancienne église, datant du XIIe siècle, (actuellement au 2, rue du Gué), fut transformée en habitation.
  • Guillaume Tollet (né à Moulins-Engilbert en 1735, mort en 1805), curé du village de Vandenesse puis élu évêque constitutionnel de la Nièvre en 1791 et qui y restera jusqu'au Concordat de 1801 où le diocèse de Nevers fut rattaché (jusqu’en 1823) à celui d’Autun nouvellement créé, et élu aussi président du Directoire (conseil général) de la Nièvre en 1792.
  • Honoré de Balzac a utilisé le nom de Vandenesse pour plusieurs de ses héros de La Comédie humaine : Charles de Vandenesse (La Femme de trente ans, 1834) ; Félix de Vandenesse (Le Lys dans la vallée, 1836) ; Marie-Angélique de Vandenesse, Une fille d'Ève (1838).

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b « Vandenesse », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran - cliquer sur "itinéraires").
  2. « Vandenesse, carte interactive (échelle ~1:136 000) » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte, zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Une vue plus rapprochée amène automatiquement la carte d'état-major (échelle ~1:17000). Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  3. a b et c « Vandenesse, carte interactive (échelle ~1:17 000) » sur Géoportail..
  4. « Vandenesse, carte de Cassini » sur Géoportail..
  5. « Vandenesse, carte d'état-major (1820-1866) » sur Géoportail..
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Vandenesse et Fours », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989.
  20. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, vol. 18, Paris, Imprimerie impériale, , 246 p. (lire en ligne), p. 186.
  21. de Noury ou Norry ; Nourry est un lieu-dit de Vandenesse.
  22. Maison de Chabannes
  23. « Maison de Chabannes, p. 7 et 8 », sur Racines & Histoire.
  24. « Bois de Fiennes, p. 13-17, notamment p. 14 », sur Racines & Histoire.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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