Véronique Bloy-Tichý

compositrice française
Véronique Bloy-Tichý
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Véronique Marie Bloy
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Jeanne Molbech-Bloy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Parentèle
Léon Souberbielle (d) (neveu)
Édouard Souberbielle (beau-frère)
Christian Frederik Molbech (grand-père maternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître

Véronique Bloy-Tichý est une compositrice française née le à Gladsaxe au Danemark et morte le à Nogent-sur-Oise.

Biographie modifier

Véronique Bloy-Tichý est née Véronique Marie Bloy le à Gladsaxe au Danemark[1]. Elle est la fille aînée de l'écrivain Léon Bloy[2]. Elle reçoit de sa mère, Jeanne Molbech-Bloy[3] — qui était la fille du poète danois Christian Molbech et avait étudié le piano à Copenhague —, sa première éducation musicale[2].

Véronique Bloy étudie ensuite à la Schola Cantorum, entre 1907 et 1919, notamment la composition musicale auprès de Vincent d'Indy[2].

En 1920, elle épouse le compositeur tchèque Otto Albert Tichý[4], qui sera maître de chapelle de la cathédrale de Prague[2]. Le couple vit en France, en Suisse (lorsque Tichy est organiste de Notre-Dame du Valentin et professeur à l'Académie Saint-Cécile de Lausanne), puis en Tchécoslovaquie à partir de 1936[2].

La vie de Véronique Bloy-Tichý est marquée par différents drames : la mort de trois fils, puis, à la suite du coup de Prague, son expulsion en 1949 de République socialiste tchécoslovaque, après avoir été dénoncée comme « étrangère ». Elle ne reverra plus son époux, ni sa fille Tereza[2].

Véronique Bloy-Tichý meurt en France, le à Nogent-sur-Oise, au couvent des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul[2].

Comme compositrice, elle est l'auteure de plusieurs mélodies de jeunesse, écrites dans une veine populaire, dont la poésie se situe « dans le sillage des chansonniers de Montmartre[5] ».

Œuvres modifier

Parmi ses compositions, figurent notamment les mélodies :

  • Notre-Dame des Orphelins, un triptyque écrit sur ses propres textes, daté de 1907 et dédié à Ricardo Viñes[5] ;
  • Les Ruines de Paris, dont le manuscrit porte la mention « affectueux hommage de fête, pour Édouard Souberbielle, le  »[6] ;
  • Le Manoir, dédié à Félix Raugel[6] ;
  • Sur la Montagne (1908), qui porte la dédicace « à ma chère petite sœur Madeleine »[6].

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. « Archives d'État du Danemark, registres paroissiaux : Gladsaxe Sogn Kontraministerialbog, 1890 FKVD - 1892 FKVD, vue 18/42 », sur www.sa.dk (consulté le )
  2. a b c d e f et g Galpérine 2014, p. 25.
  3. Alexis Galpérine, « Jeanne (Johanne) Molbech-Bloy », sur www.musimem.com, (consulté le )
  4. Alexis Galpérine, « Otto Tichy », sur www.musimem.com (consulté le )
  5. a et b Galpérine 2014, p. 26.
  6. a b et c Galpérine 2014, p. 27.

Liens externes modifier