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Département des peintures du XVIe siècle au XXe siècle modifier

Ce département, installé à l'étage, est le plus important du musée avec plus de 500 tableaux présentés[1], tirés d'un fonds qui en compte plus de 2 000[2]. Il comprend une très importante section de peintures flamandes des XVIe et surtout XVIIe siècles, présentée dans les quatre premières salles (Portraits et Maniéristes du Nord ; Anvers - Rubens - Lille ; Tableaux d'autel ; Cabinet flamand)[3], un ensemble de peintures françaises des XVIIe et XVIIIe siècles, présenté dans les salles 5 et 6 (Peinture française du XVIIe siècle ; Chardin et la manière française), un vaste panorama de la peinture française du XIXe siècle, présenté dans les salles 7 à 11 (David, Boilly et le Néo-Classicisme ; Delacroix et le romantisme ; Courbet et le réalisme ; Le Paysage, de Barbizon à l'Impressionnisme ; Symbolisme / Académisme / Esprit de salon)[4], une section de peinture italienne du XVIe au XVIIIe siècle, présentée dans la salle 13, un cabinet de la peinture espagnole, limité mais qui comprend quelques œuvres majeures, présenté dans la salle 14, et une importante collection hollandaise de peintures du XVIIe siècle, présentée dans la salle 16. Enfin, la salle 17 présente les œuvres de l'Impressionnisme et du Symbolisme et la salle 15 une sélection de peintures du XXe siècle.

École flamande (salles 1 à 4) modifier

Témoignage de l'enracinement local et régional du fonds, le premier point fort des collections de peintures est un ensemble d’environ 300 œuvres flamandes du XVIe au début du XVIIIe siècle[5].

Portraits et maniéristes du Nord (salle 1) modifier
 
La Prédication de saint Jean Baptiste, vers 1520-1530, Maître de la Prédication de Lille
 
Vanité, vers 1535-1540, Jan Sanders van Hemessen

La première salle est consacrée aux œuvres du XVIe siècle, sur une période où s'exprime encore le gothique fantastique d'un Jérôme Bosch, avec en particulier Le Concert dans l'œuf de l’un de ses suiveurs (après 1560)[6], tandis que l'influence italienne porte l'apparition et le développement du courant maniériste flamand jusqu’à son apogée, avec une œuvre comme La Résurrection de Lazare (vers 1600) de Joachim Wtewael[7].

Parmi les pièces remarquables conservées par le musée, on relève trois tableaux de Pieter Brueghel le Jeune[8], resté à l'écart des influences italiennes, dont deux, Le Dénombrement de Bethléem et La Prédication de saint Jean-Baptiste, sont des copies d’œuvres de son père, Pieter Brueghel l'Ancien[9]. Cette dernière peut être rapprochée de La Prédication de saint Jean Baptiste du Maître de la Prédication de Lille (vers 1520-1530), antérieure à l’originale, et qui présente de nombreuses similitudes[10].

L’invention de l'art du paysage, à laquelle Brueghel l'Ancien apporte une contribution décisive, est illustrée dans la collection par des œuvres comme une Vue des Alpes (début XVIe siècle) de Joos de Momper[11], un grand Paysage avec la tour de Babel, thème biblique récurrent chez les peintres flamands, de Tobias Verhaecht ou Le Naufrage de Jonas (vers 1600) de Paul Bril[12].

Les portraits, dans la tradition réaliste élaborée au siècle précédent, sont également nombreux avec notamment deux portraits d’un couple (vers 1520-1540) d’un anonyme des Pays-Bas du Nord[13], un Portrait d'homme associé à un Crâne dans une niche (vers 1550) de Bartholomaeus Bruyn le Vieux[14], un Portrait de femme à la chaîne d’or (seconde moitié du XVIe siècle) de Dirck Barendsz[15], un Portrait d’homme (1576) de Frans Pourbus l'Ancien[16] ou un Portrait d’homme avec fraise (1591) attribué à Adriaen Thomas Key[17].

Plusieurs tableaux marquent par ailleurs l’introduction du goût italien dans les Pays-Bas du Nord, comme Course de taureaux à l’antique dans le Colisée (1552) de Maarten van Heemskerck[18], La Sainte famille (vers 1550) de Frans Floris, principal représentant du romanisme flamand, ou deux tableaux du peintre maniériste Jan Sanders van Hemessen, dont une extraordinaire Vanité (vers 1535-1540), où un ange aux ailes de papillon porte un miroir dans lequel se reflète le crâne d’un personnage qui occupait un volet droit disparu[19].

Anvers - Rubens - Lille - Tableaux d'autel (salles 2 et 3) modifier
 
Descente de Croix, 1616-1617, Pierre Paul Rubens
 
La Pêche miraculeuse. Les apôtres rapportent au Christ le fruit de leur prise, vers 1630-1635, Gaspard de Crayer

Ces salles introduisent les principaux acteurs du renouveau artistique de l'école d'Anvers au XVIIe siècle[20]. Issues pour beaucoup d'églises et de couvents de la ville, les œuvres présentées témoignent de l’expansion des ordres religieux et du développement de la spiritualité dans les Pays-Bas du Sud au lendemain de la Contre-Réforme, dont Lille est alors un haut-lieu[21]. Représentatifs de la peinture religieuse à l'apogée du baroque flamand, les tableaux rivalisent d'exubérance dans les mises en scène de la Vierge et des Saints en contrepoint du rigorisme protestant hollandais[22].

Parmi les pièces majeures, la collection flamande compte six œuvres de Rubens[23]. La plus imposante, de 4,25 mètres de haut, est une Descente de Croix réalisée vers 1616-1617 pour la chapelle du couvent des Capucins de Lille[24]. Tableau d’autel d’un réalisme frappant, il semble composé pour que le corps du christ soit descendu entre les mains tendues du prêtre qui célèbre l'eucharistie. Quatre autres tableaux d’autel proviennent également d'églises de la ville, Le Martyre de sainte Catherine (vers 1615), qui illustre les ultimes préparatifs du supplice, offert à l’église Sainte-Catherine de Lille pour son maître autel par un riche notable lillois[25], et trois toiles réalisées pour l’église du couvent des Capucins de Lille, Saint François recevant l’enfant Jésus des mains de la Vierge entouré de Saint François en extase et de Saint Bonaventure (vers 1617-1620). Enfin, Sainte Marie-Madeleine en extase (vers 1619-1620), apporté par l'état en 1803, a été peint pour l’église des Récollets de Gand[26].

La collection comprend aussi deux tableaux d’autel de grande dimension peints par Antoine van Dyck dans sa maturité, après son retour d’Italie en 1627, pour le couvent des Récollets de Lille, Le Christ en Croix (vers 1630) qui ornait le maître autel[27] et Le Miracle de saint Antoine de Padoue à Toulouse ou Miracle de la mule (vers 1627-1630) peint pour l’autel dédié au saint[28].

D'autres grands noms sont également présents, comme Érasme II Quellin, successeur de Rubens comme peintre officiel de la ville d’Anvers, avec notamment Jésus chez Marthe et Marie, pour lequel Jan Fyt a réalisé les somptueuses natures mortes du décor[29], Jacob Jordaens, qui a été, comme van Dyck, un collaborateur de Rubens, avec en particulier La Tentation de sainte Madeleine (vers 1620), réalisation marquée par l’influence du Caravage[30], Abraham Janssens, lui aussi sous influence italienne, avec Sainte Marie Madeleine renonçant aux richesses de ce monde (début du XVIIe siècle)[29], ou Gaspard de Crayer avec Le Martyre des « quatre » couronnés (1642), qui représente les saints patrons des corporations du bâtiment, commanditaires du tableau pour l’église Sainte-Catherine de Bruxelles, et La Pêche miraculeuse (vers 1630-1635), toile immense peinte pour l’église Saint-Pierre d’Ostende[31].

Parmi les œuvres de suiveurs de Rubens, on relève notamment Le Couronnement de la Vierge (première moitié du XVIIe siècle) de Thomas Willeboirts Bosschaert[32], réalisé pour l’église du couvent des Récollets de Lille, Saint Nicolas sauvant les captifs (1660) de Jan Cossiers, qui provient de la chapelle Saint-Nicolas de l’église Saint-Maurice de Lille[31] ou Le Martyre de saint Maurice et de ses compagnons (1661) de Jan Boeckhorst, élève de Jacob Jordaens, qui ornait le maître-autel de l’église Saint-Maurice de Lille[33].

Cabinet flamand (salle 4) modifier
 
Allégorie des vanités du monde, 1663, Pieter Boel.
 
L'Enlèvement d'Europe, 1643, Jacob Jordaens

Le cabinet flamand présente le versant domestique des peintures des Pays-Bas du Sud au XVIIe siècle, œuvres d'artistes anversois ou bruxellois dont beaucoup ont fait un séjour à Rome. Si la dimension des toiles ne se prête pas toujours à l’appellation de peinture de cabinet, la salle s’y apparente par la densité et la diversité des tableaux exposés[34].

L'une des pièces maîtresses est une grande Allégorie des vanités du monde (1663) de Pieter Boel. La scène, surplombée par un crane, désigne la vanité des objets accumulés, minutieusement représentés, symboles de pouvoir et de plaisirs terrestres. À droite, un cercle de fer, sans commencement ni fin, symbolise l’éternité[35].

Parmi les treize tableaux de Jacob Jordaens conservés par le musée, six sont des œuvres profanes, dont l’Enlèvement d’Europe (1643), chef-d'œuvre de sensualité dans une scène pastorale de communion avec la nature[36].

Mais la collection comprend aussi des œuvres très variées, comme des scènes de genre italianisantes de Pieter van Bloemen et Antoine Goubeau, des représentations animalières de Pieter Boel, Paul de Vos et de l’atelier de Frans Snyders, des portraits, dont deux portraits par Jacob van Oost le Jeune, qui a effectué une grande partie de sa carrière à Lille, et un Portait de Marie de Médicis (vers 1632) d’après Antoine van Dyck, des scènes de genre flamandes de Gillis van Tilborch ou Thomas van Apshoven, des paysages de Jacques d'Arthois ou Jan Siberechts et des scènes d’inspiration religieuse, avec en particulier trois tableaux de Simon de Vos et La tentation de saint Antoine (vers 1650) de David Teniers le Jeune[37].

École hollandaise (salle 16) modifier

 
Jeune femme et sa servante, vers 1675, Pieter de Hooch
 
Intérieur de la Nieuwe Kerk de Delft, 1656, Emanuel de Witte

La galerie hollandaise présente un autre point fort des collections, une sélection de peintures néerlandaises du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, tirée de la collection d'environ 200 tableaux conservée par le musée[38]. À la différence des œuvres des Pays-Bas du Sud, très présentes à Lille, les œuvres des Pays-Bas du Nord proviennent pour l’essentiel de legs et donations de collections rassemblées dans le courant du XIXe siècle par des amateurs, en particulier Alexandre Leleux et Antoine Brasseur. Tous les genres sont représentés dans la collection, du paysage à la scène de genre, en passant par le portrait et la nature morte[39].

Parmi les paysages, on relève deux toiles de Jacob van Ruisdael, dont Le Champ de blé (vers 1660)[40], ou Paysage (milieu du XVIIe siècle) de Gerrit van Hees. Les portraits comprennent notamment Portrait d’un garçon de 15 ans (1634) de Jan Cornelisz. Verspronck[41], Femme assise (milieu du XVIIe siècle) d’un suiveur de Frans Hals, Portrait d’homme coiffé d’un large feutre noir (1632) d’Abraham de Vries, ou encore Portrait d’homme et Portrait de femme (1620) de Jan Antonisz van Ravesteyn. Les scènes de genre sont également nombreuses, avec Jeune fumeur de pipe délaissant l’étude (vers 1630-1633) attribué à Pieter Codde[42], Jeune femme et sa servante (vers 1675) de Pieter de Hooch, Scène d’intérieur (entre 1654-1662) de Jacobus Vrel, Les patineurs (1641) et Le dépècement du porc (1645) d’Isaac van Ostade ou Le Ménétrier (1670) de Jan Steen. Un autre genre porte sur les intérieurs d’édifices religieux, dont un chef-d’œuvre d’Emanuel de Witte, Intérieur de la Nieuwe Kerk de Delft avec le tombeau de Guillaume le Taciturne (1656)[43], et Intérieur de l’église Saint-Laurent de Rotterdam (1669) de Anthonie de Lorme. Les natures mortes sont surtout représentées par des peintures de fleurs, dont un Bouquet de fleurs (vers 1610-1620) de Roelant Savery[44], petit tableau qui représente pas moins de 25 espèces de fleurs et sept insectes différents, et deux tableaux de Rachel Ruysch (1747), mais aussi par des compositions plus variées comme Fruits, coquillages et insectes (1623) de Balthasar van der Ast[45] ou Nature morte au citron pelé et au verre (deuxième moitié du XVIIe siècle) d’Abraham van Beyeren. Les thèmes religieux sont également traités, avec, notamment, une Mise au tombeau (1612) de Pieter Lastman[46], maître de Rembrandt, et deux œuvres de Jan Lievens, Saint-François en prière (vers 1629) et Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon (1630-1640), comme les thèmes mythologiques avec en particulier Le triomphe de Silène (vers 1623-1630) de Gerrit van Honthorst ou Cérès, Bacchus, Vénus et l’Amour (1624) de Cornelis Cornelisz van Haarlem[37].

École italienne (salle 13) modifier

 
Moïse sauvé des eaux, début XVIIe siècle, Johann Liss

La collection de peintures italiennes du XVIe au XVIIIe siècles comprend environ 110 tableaux[47]. Comme le montrent les salles flamandes, les échanges entre les anciens Pays-Bas et l’Italie ont été nombreux à partir du XVIe siècle. La collection comprend ainsi deux toiles de Lambert Sustris, Judith (entre 1548 et 1551) et Noli me tangere (entre 1548 et 1560), peintre originaire d’Amsterdam et établi à Venise où il fréquente l’atelier du Titien[48], et un magnifique Moise sauvé des eaux (début du XVIIe siècle) de Johann Liss, précurseur de la peinture baroque, formé aux Pays-Bas, lui aussi établi à Venise[49].

L’école vénitienne est largement prépondérante dans la collection[50] avec notamment Le portrait d’un sénateur vénitien (vers 1570-1580) du Tintoret, des œuvres de Leandro Bassano et de son atelier, dont un Portrait de Bastiano Gardalino (fin du XVIe siècle), deux toiles de Veronese dont une grande Esquisse pour le Paradis (1578), conçue pour le décor du palais ducal de Venise[51], un Jugement dernier (début du XVIIe siècle) de Carlo Saraceni, un portrait de Saint Grégoire le Grand (premier quart du XVIIe siècle) de Domenico Fetti, une Vierge et l’enfant, avec saint Pierre martyr, saint Augustin et sainte Catherine de Sienne (fin du XVIIe siècle) d’Andrea Celesti et un Caprice architectural (deuxième moitié du XVIIIe siècle) de Francesco Guardi[52].

L’école romaine est représentée par La Mise au tombeau (vers 1550) de Luca Penni et La Paix d’Auguste (vers 1660) de Carlo Maratta, l’école bolonaise par Renaud et Armide (premier quart du XVIIe siècle) d'Alessandro Tiarini et Joseph et la femme de Putiphar, son pendant, réalisé par Lionello Spada, et l'école napolitaine par l'Immaculée Conception (début du XVIIe siècle) de Paolo Domenico Finoglia[52] et Portrait d'un philosophe (vers 1660) de Luca Giordano.

École espagnole (salle 14) modifier

 
Les Vieilles, 1810-1812, Goya

Si Lille a été sous domination espagnole pendant près de 150 ans, le pavillon espagnol ne présente qu’un très petit nombre d’œuvres. De fait, la collection espagnole du musée ne comprend qu'une quinzaine de tableaux[47], parmi lesquels deux œuvres du Greco, un Saint François (entre 1580 et 1595) et Jésus au jardin des oliviers (entre 1600 et 1610), une Vanité attribuée à Juan de Valdés Leal et un Saint Jérôme (1643) de José de Ribera. Encore ce dernier est-il moins espagnol qu’italien, ayant passé l’essentiel de sa vie d’artiste à Naples[53].

Mais elle comprend deux œuvres magistrales de Goya, Le Temps ou Les Vieilles (vers 1808-1812) et La Lettre ou Les Jeunes (vers 1814-1819). Acquises ensemble par Édouard Reynart, le conservateur auquel le musée doit aujourd’hui encore l’étendue et la cohérence de ses collections, les deux œuvres ne forment pas une paire[54]. De formats et de supports différents, la première, satire de la vaine coquetterie au seuil de la mort[55], est peinte durant la guerre d’indépendance espagnole, quand la seconde, allégorie de la séduction et critique des inégalités sociales[56], est peinte après la restauration de la monarchie.

École française (salles 5 à 11, 17 et 15) modifier

Le musée conserve un ensemble de plus de 1 100 tableaux français du XVIIe au XXe siècle au sein duquel le XIXe siècle constitue le dernier point fort des collections de peintures[57].

France, XVIIe siècle (salle 5) modifier
 
La Nativité, 1643, Philippe de Champaigne.

La prise de Lille par les armées de Louis XIV en 1667 et son rattachement au Royaume de France marquent l’irruption dans la ville du style français dans l’architecture et les arts[58]. La salle retrace la variété des influences dont Lille est le point de rencontre à cette époque, symbolisé par l’œuvre d’Arnould de Vuez, originaire de Flandre, formé en Italie et collaborateur de Charles Le Brun, peintre officiel de la ville à la fin du siècle, dont le musée conserve une quarantaine de tableaux et esquisses[59] et une importante collection de dessins.

A la rencontre des influences flamandes et françaises, la collection comprend en particulier L’Adoration des Mages (vers 1626-1629) de Georges Lallemand, peintre parisien proche du maniérisme flamand[60], Soldats jouant aux dès la tunique du Christ de Nicolas Régnier[61], formé à Anvers et rattaché à l’école caravagesque française, L’annonciation (1648) de Pieter van Mol, peintre anversois établi à Paris dont le style doit beaucoup à Rubens[62], ou une Nativité (1643) de Philippe de Champaigne, peintre d’origine bruxelloise établi à Paris, formé dans l’atelier de Jacques Fouquières[63].

Le classicisme français est notamment représenté par deux tableaux des frères Mignard, Le Jugement de Midas (1667) peint par Nicolas Mignard pour le palais des Tuileries et La Fortune ou L’Abondance et la libéralité (vers 1692) peint par Pierre Mignard pour le château de Versailles[64], un tableau de Noël Coypel, Hercule combattant Acheloüs (vers 1667-1670), également pour le palais des Tuileries[65] et une toile monumentale de Charles de la Fosse figurant Jésus donnant les clefs à saint Pierre (vers 1700)[66].

La collection comprend également plusieurs œuvres du courant atticiste en vogue à Paris au milieu du siècle, dont Sainte Marie Madeleine en prière d’Eustache Le Sueur[67], Paysage au joueur de flute de Laurent de La Hyre[68], Le Christ entouré d’anges (1667) de Sébastien Bourdon[69] ou La Naissance de la Vierge (1644) de Jacques Stella[70].

Chardin et la manière française (salle 6) modifier
 
Les Apprêts d'un déjeuner ou Le gobelet d'argent, vers 1730, Jean Siméon Chardin

Les peintures du tournant du XVIIIe siècle jusqu'aux années 1770 conservées par le musée peuvent être réparties en trois grands ensembles. D’abord un ensemble d’esquisses de style rococo, de François Lemoyne, Noël Hallé, Charles Antoine Coypel, Jean-Honoré Fragonard et François Boucher[71].

Ensuite, un ensemble naturaliste autour des Apprêts d’un déjeuner ou Le Gobelet d’argent (vers 1730) de Jean Siméon Chardin[72] et de deux portraits de Nicolas de Largillierre, peintre formé à Anvers, Portrait du peintre Jean-Baptiste Forest (1704), son beau-père[73], et Portrait de Marguerite-Elizabeth de Largillierre (1726), sa fille[74].

Enfin, la tradition française du XVIIIe siècle, notamment représentée par Le Triomphe de David de Nicolas Bertin[75], Portrait d’un contrôleur des guerres (1719) de Jean-Baptiste Oudry[76], Vierges antiques et Vierges modernes (1728) de Jean Raoux[77], La Duchesse de Lambesc et son frère le comte de Brionne (1732) et Scène galante (1737) de Jean-Marc Nattier[78], Terrasse d’un palais à Rome (1776) d’Hubert Robert[79], ou Psyché couronnant l’Amour (vers 1785-1790) de Jean-Baptiste Greuze[80].

La collection comprend par ailleurs une douzaine de tableaux de Louis Joseph Watteau[81], dit Watteau de Lille, petit-neveu d’Antoine Watteau et fondateur du musée de peintures de la ville en 1792.

David, Boilly et le néo-classicisme (salle 7) modifier
 
Bélisaire demandant l'aumône, 1780, Jacques-Louis David
 
Le Triomphe de Marat, vers 1794, Louis-Léopold Boilly

La salle, dominée par les grandes toiles de la période néo-classique, marque à la fois une rupture et une transition. La rupture s’incarne dans la monumentalité des œuvres et le caractère héroïque des thèmes traités[82], dont le principal symbole est le Bélisaire demandant l'aumône (1781) de Jacques-Louis David, premier manifeste du néo-classicisme français[83]. La collection compte trois autres peintures de David, dont Portrait de Napoléon en costume impérial (1805)[84]. Elle comprend aussi des œuvres de représentants du néoclassicisme, comme Le Dévouement de Porcia, femme de Junus Brutus (1777) de Nicolas-Bernard Lépicié[85] ou Popilius envoyé en ambassade auprès d’Antiochus Epiphane pour arrêter le cours de ses ravages en Egypte (1779) de Louis Lagrenée l'aîné[86], ou encore sept tableaux de Jean-Baptiste Wicar[87], peintre néoclassique originaire de Lille et donateur de son importante collection de dessins à la ville.

Une continuité avec la période précédente apparaît notamment dans Une fête au Colisée (vers 1789) de François Watteau, fils de Louis Joseph Watteau, surnommé, avec son père, Watteau de Lille, et dont le musée conserve une dizaine de tableaux[88], comme elle se manifeste dans la frivolité d’Eglée barbouillant Silène de mures pour le forcer à chanter l’histoire du monde (1771) de Noël Hallé[89].

La transition vers la période romantique est suggérée par un ensemble d’œuvres de Louis-Léopold Boilly, peintre empreint de la précision des maîtres hollandais né lui aussi dans la région de Lille[90]. Il couvre une trentaine d’années, depuis Le Triomphe de Marat (vers 1794) jusqu’à Mon pied de bœuf (1824) en passant par ses études pour Réunion d'artistes dans l'atelier d'Isabey, tableau présenté au salon de 1798, et les portraits de Monsieur et Madame d’Aucourt de Saint-Just (vers 1800)[91].

Delacroix et le romantisme (salle 8) modifier
 
Médée, 1838, Eugène Delacroix

La salle est organisée autour d'une autre œuvre majeure des collections de peintures, la Médée furieuse d’Eugène Delacroix, présentée au salon de 1838, à l’apogée de la révolution romantique française[92], dont le palais des beaux-arts conserve aussi 31 dessins préparatoires et une esquisse peinte[93]. Quelques autres esquisses de Delacroix et un Bouquet champêtre (1850), l’une de ses rares natures mortes, sont également présentes dans la collection[94].

Elle comprend aussi des œuvres de peintres néoclassiques teintées de romantisme, comme Joseph expliquant les songes de l’échanson et du panetier de Pharaon (1822) d’Abel de Pujol[95], Saint Jean-Baptiste faisant des reproches à Hérode (1822) de Jean-Joseph Ansiaux[96], les Paysages (1835-1837) de Jean-Victor Bertin[97] ou L’Élévation du Christ en croix (1848) du peintre lillois Alphonse Colas[98].

Les œuvres des précurseurs du mouvement comprennent en particulier une esquisse peinte de Théodore Géricault, La Course des chevaux libres à Rome (vers 1817)[99], Femme asphyxiée (1822) de Charles Desains[100], Lénore. Les morts vont vite d’Ary Scheffer[101] ou Les Amours funestes de Francesca de Rimini (1822) de Marie-Philippe Coupin de la Couperie, réplique d’un tableau de style troubadour qu'il a exposé aux salons de 1812 et 1814[102].

Le cœur du mouvement, jusque dans ses expressions les plus extrêmes, est notamment représenté par Jeanne la Folle attendant la résurrection de Philippe le Beau son mari (1836) de Carl von Steuben[103], La mort de l’espion Morris (1827) de Camille Roqueplan[104] ou Le cabinet d’un alchimiste (1845) d’Eugène Isabey[105].

Courbet et les réalismes (salle 9) modifier
 
L'Après-dînée à Ornans, 1849, Gustave Courbet
 
La Becquée, vers 1860, Jean-François Millet

L’avènement du réalisme survient lorsque Gustave Courbet, de retour à Ornans après son séjour parisien, abandonne le style romantique de ses débuts pour présenter L'Après-dînée à Ornans au salon de 1849. Premier grand format « réaliste »[106], il donne naissance à un mouvement qui ébranle les codes académiques notamment représentés dans la collection du musée par Supplice d’une vestale (1857) de Paul Baudry[107] ou Nymphe enlevée par un faune (1860) d'Alexandre Cabanel[108].

Au côté de Courbet, la collection comprend ainsi des œuvres comme La Béquée (vers 1860) de Jean-François Millet[109], La Promenade des sœurs (1859) du lillois Amand Gautier[110], dont le musée conserve un portrait par Courbet[111], plusieurs tableaux de la première période de Carolus-Duran, lui aussi natif de Lille, dont L’Homme endormi (1861) et L’Assassiné (1866)[112], Saint Vincent (vers 1860) de Théodule Ribot[113] ou Plantation d’un calvaire (1858) de Jules Breton[114].

Elle comprend aussi leur contrepoint ingresque avec notamment La Naissance de Vénus (1862) et Femme de Saint-Jean-de-Luz (vers 1866) d’Amaury-Duval[115], Le Repos (1864) d’Henri Lehmann[116] ou des portraits du peintre lillois Victor Mottez[117].

Ces différents courants rencontrent l’orientalisme qui se développe tout au long du XIXe siècle[118]. On trouve ainsi dans la collection une Folie d’Haydée (1848) du peintre académique Charles-Louis Müller[119], mais aussi des œuvres empreintes de romantisme, comme Charles Cousin en costume arabe (1838) de Louis Gallait[120], Marchand arabe présentant une jument (1853) de Théodore Chassériau[121] ou Intérieur de Harem au Maroc (1878) de Jean-Joseph Benjamin-Constant[122], ou d’inspiration réaliste comme Dépiquage des blés en Algérie (1853) d’Adolphe Leleux[123].

Le paysage, de Barbizon à l’Impressionnisme (salle 10) modifier
 
Le Pâtre aux deux chèvres ou Effet du matin, vers 1865, Jean-Baptiste Camille Corot
 
La Plage de Berck, 1876, Ludovic-Napoléon Lepic

Le courant romantique et ses développements réalistes renouvellent l’approche du paysage, qui renoue avec la tradition paysagiste hollandaise du XVIIe siècle, comme dans Paysage. Environs de Paris et Paysage en bord de mer de Georges Michel[124]. Elle s’inspire aussi des peintres britanniques contemporains qui font de la nature un objet de recherche picturale, au premier rang desquels John Constable et Joseph Mallord William Turner, souvent considérés comme des précurseurs de l’Impressionnisme[125], représentés dans la collection par un petit Paysage (1817-1820) et un Incendie de Constantinople.

Aux côtés de trois paysages de Courbet, Le Jardin de l’abbaye de Loos-lez-Lille (vers 1851), La Meuse à Freyr (vers 1856) et Marine ou Vue d'Honfleur (vers 1855-1859)[126], la collection comprend principalement des œuvres de fondateurs de l’école de Barbizon[127], notamment Le Château Saint-Ange (1834-1843), Cache-Cache (1859) et Le pâtre aux deux chèvres ou Effet du matin (vers 1865) de Jean-Baptiste Camille Corot[128], Soleil levant, bords de l’Oise (1865) de Charles-François Daubigny[129], Dernières maisons de Port-en-Bessin (1831) et La Seine à Villeneuve Saint-Georges de Théodore Rousseau[130], Vue prise à Moncel-sur-Seille (1868) et Paysage à la mare (1883) d'Henri Harpignies[131], ou Les Vapeurs du soir, paysage d’Antoine Chintreuil[132]. L’école de Crozant est également mentionnée, avec Soirée d’Octobre (1864) de Gustave Eugène Castan[133].

Elle comprend aussi des paysages de bord de mer de la région, en particulier deux toiles de Carolus-Duran, Bords de mer à Audresselles (vers 1869) et Marée basse à Audresselles (1869), et deux autres de Ludovic-Napoléon Lepic, ami intime d’Edgar Degas et parmi les fondateurs du groupe des impressionnistes, La Plage de Berck (1876) et Bateaux de pêche rentrant à Berck (1877)[134].

Symbolisme, académisme et esprit de Salon (salle 11) modifier
 
Le Sommeil, 1867, Pierre Puvis de Chavannes
 
Vanité, 1890, Alfred Agache

Tandis qu’au cours des années 1870 l’impressionnisme se constitue en groupe, une diversité de mouvements coexistent dans le contexte social agité de la fin du XIXe siècle[135], marque de l'affirmation hégémonique d'un capitalisme industriel dont la région de Lille peut être regardée comme un symbole[136]. Le premier, l’académisme, héritier du néo-classicisme mais aussi du réalisme, revêt une dimension mondaine, plus bourgeoise qu'aristocratique. Elle est représentée dans la collection par les portraits de Carolus-Duran, comme Portrait de Madame Ernest Feydeau (1870), Émile de Girardin (1876) ou Madame Georges Petit (1880)[137]. Mais l'académisme produit aussi des scènes de genre, comme Le Baiser (1868), toujours de Carolus-Duran, ou des peintures d’histoire comme L’Amiral Carlo Zeno (1878) d’Albert Maignan[138] ou Le Loup d’Aggubio (1878) de Luc-Olivier Merson[139]. À l’opposé thématique, le naturalisme s’intéresse au peuple et au monde ouvrier, comme dans La Halle au poisson, le matin (1880) de Victor Gilbert[140].

En marge, ou même en opposition à l’impressionnisme comme au naturalisme, c’est aussi l’émergence du style allégorique de Pierre Puvis de Chavannes dont la toile monumentale Le Sommeil (1867) peut être considérée comme le premier tableau symboliste de la peinture française[141]. Le musée possède plusieurs dessins préparatoires du tableau et une esquisse peinte. Parmi les précurseurs du mouvement, le musée conserve également une œuvre majeure de Jean-Charles Cazin, ami de Puvis, Tobie et l’Ange (1880)[142], et plusieurs peintures intimistes d'Eugène Carrière[143].

Sous cette double influence, on trouve des œuvres telles que celles d’Alfred Agache[144], issu d’une grande famille lilloise d’industriels du textile et brièvement conservateur général des musées de Lille, ou La Résurrection des morts (1870) d’un autre lillois, Victor Mottez[145].

On trouve aussi des œuvres inclassables comme l’Autoportrait (1867) de Théodule Ribot[146] ou Le Christ au tombeau (1884) de Jean-Jacques Henner[147].

Galerie impressionnisme et symbolisme (salle 17) modifier
 
En hiver, effet de neige, 1876, Alfred Sisley
 
Le Parlement de Londres, ciel orageux, 1904, Claude Monet

Les œuvres impressionnistes conservées par le musée proviennent principalement des collections de Maurice et Denise Masson. C’est en particulier le cas de deux Boudin, Le Port de Camaret par ciel d’orage (1873) et Le Rivage de Deauville (1897), de trois Sisley, Port Marly, gelée blanche (1872), En hiver, effet de neige (1876) et Après la débâcle, la Seine au pont de Suresnes (1880), d’un petit Renoir, Route de Versailles à Louveciennes (1895) et de trois Monet, La Débâcle (1880), Vétheuil le matin (1901) et l’un des Parlement de Londres (1904)[148].

Aux côtés des impressionnistes, la collection comprend un portrait de Berthe Morisot par Edouard Manet, Berthe Morisot à l'éventail (1874), membre fondateur du groupe impressionniste et belle-sœur de Manet[149].

Le postimpressionnisme est représenté d’une part par Edouard Vuillard[150], fondateur du mouvement nabi, Ernest Laurent[151] et Henri Le Sidaner[152] et d’autre part par Vincent van Gogh, avec Les Vaches (1890)[153], et plusieurs œuvres d’Emile Bernard, originaire de Lille, dont Les Cueilleuses de poires (1888), expérience de peinture sous verre réalisée lors du séjour à Pont-Aven en compagnie de Gauguin, Femmes au bord du Nil (1900), de sa période orientaliste, et Après le bain les nymphes (1908), après son retour au classicisme[154]. S’y ajoute, Dans l’atelier, la pose du modèle, d’Henri de Toulouse-Lautrec[155].

Le symbolisme dans sa maturité est principalement représenté par trois tableaux d'Odilon Redon[156], un Autoportrait (vers 1880) et deux œuvres plus tardives, alors qu'il se rapproche des nabis, Le Silence (vers 1895-1900) et Le Regard (vers 1910)[157].

Galerie du XXe siècle (salle 15) modifier

La collection de peintures du XXe siècle, installée dans une galerie ouverte sur l'atrium, présente une brève sélection d'œuvres modernes, figuratives et abstraites, pour l'essentiel de la première moitié du siècle[158]. Parmi les figuratifs, on relève en particulier Olga au col de fourrure (1923) de Pablo Picasso, Les Deux Femmes au vase bleu (1935) de Fernand Léger et L'Apparition de la famille de l'artiste (1935-1947) de Marc Chagall. Les abstraits sont notamment représentés par Rythme couleur 1076 (1939) de Sonia Delaunay, Composition (1950-1969) de Serge Poliakoff et Traits animés (1957) de Frantisek Kupka. Les artistes régionaux sont également présents avec La Loterie foraine (1923) de Marcel Gromaire, L'Étable (1933) de Constant Permeke, Composition sur le mot cheval (1948) d'Auguste Herbin, Poêle flamand (1949) d'Édouard Pignon, Théorème de Gödel (1957) de Georges Mathieu, Composition géométrique (1975) d'Yves Millecamps ou Composition d'Eugène Leroy[159]. Tous ne sont cependant pas exposés en permanence.

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