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Louis de Beauvau
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Titres de noblesse
Seigneur d'Épense
Biographie
Naissance

Châlons-sur-Marne
Décès
Après 1688
Autres noms
"Comte d'Espence / d'Épense"
Nationalité
Française
Activité
Militaire et diplomate
Autres informations
Religion

Louis de Beauvau, sieur d'Épense, est un militaire, diplomate et noble protestant d'origine française, issu de la branche des seigneurs de Rorté de la famille de Beauvau, né le 13 juillet 1613 à Châlons-sur-Marne, et mort après 1688 dans des circonstances inconnues[1]

Biographie modifier

Issu d'une famille de souche angevine installée en Champagne, Louis de Beauvau est le troisième fils de Jean de Beauvau, seigneur d'Épense, et d'Anne d'Angennes. Cette branche de la famille de Beauvau se distingue par son adhésion au calvinisme, qui perdurera après la révocation de l'édit de Nantes[2].

Après une première carrière dans l'armée royale française, au terme duquel il fut nommé maréchal de camp, il passa en 1668 au service de l'électeur de Brandebourg Frédéric-Guillaume, auprès duquel il occupa le charge de général major de l'armée brandebourgeoise (Generalwachtmeister zu Ross) et de colonel de la garde des Trabans (Trabantengarde) , corps d'élite de cavalerie chargé de la protection de l'électeur et de sa famille[2]. Il participa à ce titre à la guerre de Hollande dans le camp du Brandebourg[2].

De retour en France en 1675, il participa dès le début de l'année 1678 aux négociations de paix de la guerre de Scanie, dans lesquelles il servit d'intermédiaire entre Louis XIV et Frédéric-Guillaume [3]. Celles-ci aboutiront en 1679 au traité de Saint-Germain-en-Laye. Il retrouva la même année ses charges de colonel des Trabans, et acquit la prestigieuse charge de Grand Écuyer de Brandebourg. Il quitta définitivement Paris pour Berlin en 1680[2].

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Laurent ARNAUD, Louis de Beauvau d'Espence, Un huguenot à la cour du Grand Électeur de Brandebourg, Université de Limoges, 1993

Eugène et Émile HAAG, La France protestante ou vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire depuis les premiers temps de la Réformation jusqu'à la reconnaissance de la liberté des cultes par l'Assemblée Nationale, 10 vol., Paris, seconde édition de 1877-1888, article "de Beauvau d'Espence, Louis"

  1. Eugène et Émile HAAG, La France protestante ou vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire depuis les premiers temps de la Réformation jusqu'à la reconnaissance de la liberté des cultes par l'Assemblée Nationale, seconde édition de 1877-1888, article "de Beauvau d'Espence, Louis"
  2. a b c et d Laurent ARNAUD, Louis de Beauvau d'Espence, Un huguenot à la cour du Grand Électeur de Brandebourg, Université de Limoges,
  3. Georges PAGES, Le Grand Électeur et Louis XIV, 1660-1688, Paris, Société Nouvelle de Librairie et d'Édition,

Notes modifier

Le nom de la seigneurie d'Éspence pouvant également s'écrire "Éspense" ou encore "Épense" à la manière de la commune d'aujourd'hui, nous avons choisi ce dernier orthographe pour plus de clarté.