SLAOUTI LAKHDAR : Commissaire politique de la nahia 2 Wilaya III

Nom : SLAOUTI

Prénoms : LAKHDAR

Né : En 1916 à Beni Ouaghlis

Fils de Bélaïd et de Aouidad Djouhra

Niveau Scolaire : Certificat d’études primaires

Formation : Ebéniste

Tombé au champ d’honneur le : 25 Juillet 1961

Identifié et déclaré par l’officier Mario

Enterré au cimetière de Takkrietz commune de Souk Oufella

Après des études primaires, il obtient son certificat d’études et subi une formation d’ébéniste, puis il émigra en France pour exercer différents métiers, notamment chef d’équipe de chantier et  portuaire.

Tout en militant dans la clandestinité. Recherché par la police Française, il rejoindra des lors son village natal aux Ath Waghlis. Suite au mandat de recherche déposé  à son encontre des gendarmes sont venus le chercher  et incarcéré à la prison de Béjaïa. Libéré sous caution, il s’installa définitivement en Algérie ou il ouvrit un commerce au sein de son village natal à Aït Daoud. Des témoins qui l’ont côtoyé  durant cette période confirment  son assistance  au nécessiteux du Douar.

Surveiller de près pour sa conviction anti – coloniale, il finit par être recherché encore une fois. Il avait pressenti la suite des événements et se retranche dans le fief des moudjahidines et partage une casemate ou il retrouve ses amis engagés pour la même cause avec qui il entretenait déjà des rapports  ininterrompus.

Quelques temps après, des militaires se sont présentés à son domicile pour inventorier  ce  qui   restait dans les étalages de son commerce et revenir deux jours plus tard  avec un arsenal  pour quadriller sa maison et saisir son local commercial. Tout ce qu’il y avait en stock est chargé sur le dos de 14 mulets. Ils n’ont pas quitté les lieux sans pour autant mettre le feu à sa bâtisse, après avoir donné l’ordre à  son épouse de ramasser quelques effets.

Son épouse est également incarcérée quelque temps après  pour subir toutes les tortures. De la gégène sur toutes les parties du corps notamment les parties les plus sensibles. On lui fait boire constamment  de l’eau savonneuse  pour avoir le renseignement ou se cachait son mari, mais en vain. Pendant la période de son emprisonnement, les moudjahidines ont évacué toutes les casemates environnantes  ou ils se cachaient car ils avaient peur  qu’elle les dénonce car s’agissant d’une femme,

Il n’en est rien , et à sa sortie de prison,  le fief de la wilaya III avait égorgé un bœuf  en son honneur.