Quand je me regarde, je me fais peur, mais quand je me compare, eh bien... ça dépend! (Talleyrand, remixé !)

Salut,

J'ai 17 ans. Je vais entrer en 1ère année à Sciences Po Paris. Je suis intéressé par tout ce qui concerne l'histoire-géo, la politique, la littérature, la philosophie... ceci dit, j'ai fait un bac S Maths, donc j'aime aussi tout ce qui touche aux découvertes technologiques etc.

Ile-de-France
Étudiant
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Genre d'état civil anonyme modifier

  • Date de naissance : 15 mai 1989;
  • Lieu de naissance : Paris;
  • Lieu de résidence : Lille (59), et l'année prochaine, Paris;
  • Lieu de vacances préféré : Costa Brava (Espagne).

Diplômes et études modifier

Scolaire modifier

Grâce aux loisirs modifier

  • 2004 : Diplôme de Fin d'Etudes de Formation Musicale (solfège) au Conservatoire National de Région de Lille, avec Mention Très Bien.
  • 2003 : Galop 5 d'équitation.

Ecrivain ? modifier

Ecrire... modifier

Eh oui, j'ai écrit un roman, intitulé La Conspiration des Aulnes. Oh, il n'est pas fini ! Je dois encore faire un grand nombre modifications, de rectifications, et retravailler certains passage. En fait, le temps a passé entre le moment où l'idée a germé dans mon esprit, et le jour où j'ai tapé FIN. Tout a commencé en fin de Troisième : j'ai commencé à écrire les aventures de mon héros, Henri d'Alorac, débarquant à la cour de Louis XV. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'à l'époque où je situais l'action (ça devait être en 1717, ou dans ces eaux là), le Bien-Aimé avait... douze ans, et la cour se trouvait à Paris, sous la régence de Philippe d'Orléans. Ça, plus le fait que je ne savais pas du tout où j'allais, m'incitèrent à reprendre l'intégralité de l'histoire. Il a y eu travail de documentation assez conséquent, afin de ne pas faire parler les morts ou les nouveau-nés... L'intrigue s'est peu à peu construite. J'ai achevé le tout durant l'été entre ma Seconde et ma Première. J'avais aussi bien travaillé sur les caractères de mes personnages (il y a autant de personnalités historiques que de pures inventions), en rédigeant des mini-biographies à leur sujet.

Je ne me cantonne pas au roman. J'ai aussi un penchant pour la poésie : j'écris des vers qui doivent être très mauvais mais qui me procurent un soulagement non négligeable en cas de déprime ou de mélancolie. Par ailleurs, je tiens (régulièrement...) un journal, mais personne ne l'a jamais lu, et ce n'est pas près d'arriver !

...en lisant ! modifier

Evidemment, pour écrire, il faut avoir lu avant... Mes goûts dans ce domaine on beaucoup évolué. Avant, j'aimais surtout les romans d'aventure qui "bougeaient", et c'est pourquoi Harry Potter avait largement ses entrées sur ma table de chevet. Maintenant, loin d'oublier le héros de J. K. Rowling que je trouve encore fort sympathique, je me suis tourné vers un littérature plus adulte. Remarquez, on pourrait en douter en sachant que mon livre préféré est L'ami retrouvé de Fred Uhlman, et qu'il se lit généralement en classe de Troisième. Mais peu importe. Ce que j'aime dans ce roman, c'est son côté poignant et simple. L'auteur met en scène le thème de l'amitié qui m'est très cher (même si je ne le développe pas du tout dans mon roman...) d'une manière à laquelle j'adhère complètement. Je viens par ailleurs de commencer Les Thibault de Roger Martin du Gard. Je n'en suis qu'au début (Le cahier gris), mais il me semble que cela va me plaire...

Voici maintenant un liste non exhaustive et désordonnée des auteurs qui m'ont le plus marqué :

Conscience contre violence, un essai-roman décrivant le calvinisme et le régime de Jean Calvin, à Genève, au XVIe siècle. L'auteur met en lumière le caractère intolérant de la doctrine calviniste, notamment à travers l'exécution de Michel Servet et les travaux de Castellion. Toujours d'actualité puisque il s'attaque en réalité à toutes les formes de totalitarisme et d'intolérance.
Quatre-vingt treize, un roman triste qui montre bien l'état de sécheresse humaine qui régnait pendant la Révolution, alors que royalistes et montagnards s'écharpaient à travers toute la France. Je cite aussi Le dernier jour d'un condamné, un argumentaire magistral contre la peine de mort, dont toute l'originalité réside dans le fait que l'auteur a décidé de prendre le point de vue du condamné.
Antigone, on en parle souvent pour illustrer le débat entre légalité et légitimité, mais mieux vaut le lire. On découvre aussi un autre débat dont on parle moins : le roi de Thèbes, Créon, a-t-il toujours raison ? Des sujets aussi délicats sont traités ici avec un style léger, une élégante conversation de tous les jours, une prose familière et soutenue... au point qu'on se demande si notre conversation a beaucoup évolué depuis l'Antiquité grecque...
Evidemment, pour succéder à Sophocle, j'ai choisi Giraudoux et son Électre. Il y a en fait peu de différence entre les style de Sophocle et celui de Giraudoux. Et ils traitent tous deux de thèmes humains fondamentaux, mis en scène dans un décor grec... voilà pourquoi je le rapproche. J'avais aussi feuilleté La Guerre de Troie n'aura pas lieu sans, cependant, aller jusqu'au bout, bien que je me rappelle d'un style assez accrocheur.
Même maintenant, on trouve des bons bouquins ! Décrivant avec un style trash les moeurs de la jeunesse dorée de Paris, "la très cosmopolite et controversée Prada-Gucci tribe", Hell ne se limite pas à une critique superficielle et manichéenne de la grande bourgeoisie parisienne (aussi criticable, en fait, que les autres couches de la société), mais cherche à en donner une image nuancée, en mettant en scène des personnages émouvants et doués d'une forte sensibilité.
Dans Saint-Germain ou la négociation, l'auteur met en scène les pourparlers ardues entre un diplomate du roi du France, Henri de Malassise, et les envoyés de l'amiral de Coligny, M. d'Ublé et M. de Mélynes. On découvre les rouages complexes du jeu de la négociation, ainsi qu'une réflexion originale (et même un peu désabusée) du personnage principal (Malassise), sur son temps.