Utilisateur:Pierre Raymond Esteve/Brouillon/Dominique Le Brun

Pierre Raymond Esteve/Brouillon/Dominique Le Brun
une illustration sous licence libre serait bienvenue

Dominique Le Brun, né le à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), est un écrivain et journaliste français.

Biographie modifier

En 1981, il se marie avec Janick Delisle et ils donnent naissance à une fille, Morgane, quatre année plus tard. Il est nommé écrivain de Marine avec la remise d'insigne de promotion le 22 janvier 2018, à l’état-major de la Marine à Paris[1],[2].

Parcours modifier

Les études secondaire effectuées au Collège du Kreisker de Saint-Pol-de-Léon entre 1965 et 1971[3] ont conditionné la vie professionnelle de Dominique Le Brun. Le caractère rigoureux de cette institution catholique lui a en effet donné une irrésistible envie de liberté, comme il le raconte dans un roman autobiographique « Quai de la Douane » paru durant l'année 2013. Après une maîtrise en droit acquise à l’Université de Bretagne Occidentale et une orientation vers le métier d’avocat à Brest, en 1975. Il décide de voyager pour son plaisir avant de donner à sa vie une orientation professionnelle définitive.

Pratiquant la voile depuis son enfance, Dominique Le Brun est devenu skipper et convoyeur de yachts et de bateaux de plaisance. Il crée sa propre structure professionnelle en accompagnant des propriétaires et locataires de bateaux sur toutes les côtes d’Europe, tel que la Norvège, la mer Baltique, l'Écosse, l'Irlande, la Grande-Bretagne, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Sardaigne, la Grèce et la Turquie. Par ailleurs, il livre des voiliers depuis la France vers les bases de loueurs de bateaux des Baléares, de la Grèce et de la Turquie. Dans les premiers jours d’avril 1977, convoyant un voilier de huit mètres de type Poker Jeanneau[4] entre Majorque et Port-Vendres, il affronte la tempête qui provoquera plusieurs naufrages dans le golfe du Lion et la rade de Marseille[5]. Avec un seul équipier sur un bateau sans moteur, il évite de peu le naufrage, ce qui l’amène à proposer son témoignage au magazine Neptune Nautisme, qui le publie dans son no 167 du mois de juin 1977[6]. Ce magazine lui propose alors de devenir reporter en apprenant le métier en tant qu'autodidacte.

Le statut de journaliste ainsi acquis l’amène à effectuer son Service national dans le journal hebdomadaire de la Marine nationale, Cols Bleus. De retour à la vie civile, en 1979, Dominique Le Brun partage ses activités entre des reportages réalisés comme journaliste indépendant pour la presse magazine et l’édition de livres consacrés au nautisme et aux voyages. Son enthousiasme pour les navigations lointaines et les connaissances ainsi accumulées lui inspire le guide « 1000 idées pour partir en bateau » paru aux éditions Géo en 2015. Depuis l'année 2000, il se spécialise dans les anthologies et les essais consacrés à l’histoire maritime, principalement aux éditions Omnibus. Ainsi, « La malédiction Lapérouse » représente un ouvrage réunissant les ordres du roi du Louis XVI, les journaux des navigateurs et ceux des expéditions lancées à sa recherche, accompagné par un important appareil éditorial. Il est l'un des plus important de cette collection. Tandis que sa passion pour les régions polaires et son inquiétude devant les changements climatiques qui s’y manifestent, lui ont inspiré deux essais : « Antarctide, le continent qui rendait fou » en 2017[7] et « Arctique, l’histoire secrète » en 2018[8].

À partir de l'année 2006 et jusqu'au mois de janvier 2018, lorsqu’il fait valoir ses droits à la retraite, il exerce d’importantes responsabilités dans les organismes en charge du statut social des auteurs : secrétaire général et vice président de la Société des Gens de Lettres[9], administrateur de l’AGESSA[10], administrateur de l’IRCEC et du RAAP, administrateur de la SOFIA[11].

Publications modifier

(Liste non exhaustive, classée par année d'édition)

Distinctions modifier

Le 27 janvier 2021 il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre du Mérite maritime [13] par décret du Ministère de la mer (contingent C).


Références modifier

  1. « De nouveaux écrivains de marine montent à bord », sur colsbleus.fr (consulté le ).
  2. Les Écrivains de Marine, publié le 22 février 2018 par Sirpa Marine, sur le site la Marine nationale (consulté le 1er mai 2018)
  3. Ensemble Kreisker Générations, mise à jour le 4 novembre 2016 sur le site saintpoldeleon.fr (consulté le 1er mai 2018)
  4. Les fiches techniques des bateaux : Poker, publié sur le site Voiles et voiliers (consulté le 1er mai 2018)
  5. Disparition de l'Airel (F6868) au large de Marseille, le 10 avril 1977, modifié le 30 septembre 2017 sur le site histoiredeshalfs.com (consulté le 1er mai 2018)
  6. Couverture de la publication : Neptune Nautisme, no 167 du 1er juin 1977, publié sur le site journaux-collection.com (consulté le 1er mai 2018)
  7. Interview sur « LʹAntarctide, le continent qui rendait fou », publié 27 juin 2017 par Geneviève Bridel et Frédéric Lugon, sur le site RTS Deux (consulté le 3 mai 2018)
  8. « L’histoire secrète. De Pythéas à Poutine », publié sur le site Étonnants Voyageurs (consulté le 3 mai 2018)
  9. Dominique Le Brun, biographie, publié le 11 février 2010 par Marie Buys, sur le Répertoire des sites d'auteurs SGDL (consulté le 1er mai 2018)
  10. [PDF] Droits d’auteur : du principal, page 2/12, publié en mai 2009 (no 242), sur le site de latracebleue.net (consulté le 1er mai 2018)
  11. Formation auteurs et traducteurs à Rennes, publié le 23 mai 2011 sur le site livre et lecture en Bretagne (consulté le 1er mai 2018)
  12. Klaod Ropars : (consulté le 2 mai 2018)
  13. « 2021-1 cont C » (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier