Utilisateur:Michel BUZE/tests/rock basque

Dès les années 1960, les basques s'interessent plus au protest songs folk qu'au rock et créent la « nouvelle chanson basque », influencés par la Nueva Cancion du Chili et des artistes comme Violeta Parra (« Gracias a la vida ») et Víctor Jara (qui inspireront la Nueva Trova à Cuba).

L’apparition du rock basque se fait dans les années 1970 sous l’impulsion de Niko Etxart (avec le groupe « Minxoriak »), Anje Duhalde et Mixel Ducau (« Errobi »).

Niko Etxart a découvert le rock à Paris où il a passé son enfance. Il décide, en 1972, de revenir au Pays basque (Euskadi) pour faire du rock en euskara (la langue basque). Après avoir joué dans divers groupes, Niko Etxart fonde « Minxoriak » qui tournera en Pays basque durant près de 20 ans à raison de 170 concerts par an.

Anje Duhalde est batteur dans le groupe de bal El Fuego lorsqu’il découvre une version en langue basque de Donovan interprétée par Benito Lertxundi. C’est pour lui une prise de conscience sur les possibilités musicales qu’offre l’euskara. En 1973 il rencontre Mixel Ducau avec qui il va fonder le groupe Errobi.

Au début des années 1980, le Pays basque sud connaît une crise économique sans précédent. Quand au régime d’autonomie instauré à la mort de Franco, il ne répond pas aux espoirs des milieux indépendantistes qui le contestent. Dans les quartiers défavorisés, certains plongent dans la drogue, l'héroïne plus particulièrement. Ce double malaise va conduire des groupes des principales villes industrielles du Pays Basque à exprimer leur colère au travers d’un rock inspiré du mouvement punk britannique de la fin des années 1970, et en particulier l'anarcho-punk, que l’on nommera « rock radical basque ». Les textes expriment un rejet de l'état, la police, la monarchie, l'église, le pouvoir, etc.

Parmi les groupes associés à ce mouvement figurent :

Kortatu fondé par Fermin Muguruza et son frère Iñigo . Leur premier disque paru en 1985 ne comporte que deux titres en euskara. Fort de leurs convictions personnelles, les albums suivant accorderont une place de plus en plus importante à la langue basque, et « Kolpez Kolpe » (1988) sera totalement en euskara.
Bap!!
Eskorbuto
La Polla Records
Hertzainak

Ce mouvement va avoir un impact sur les autres régions espagnoles.

Dans un style différent, Itoiz aura beaucoup de succès.

La période récente, depuis le début des années 1990, traduit une ouverture vers de nouveaux genres plus diversifiés (ska, funk, électro…), voire un métissage enrichissant des styles et des sources d’inspiration, où l’expérience de la tradition croise la création contemporaine.

On peut citer parmi les nouveaux groupes Negu Gorriak qui succède à Kortatu.

Le plus important festival de rock basque est l'Euskal Herria Zuzenean de Saint-Martin-d'Arrossa ( http://www.festival-ehz.com ).

Quelques groupes modifier

Itoiz

Sustraia

Skunk : ska-punk
Skalariak : ska-punk

Voir aussi modifier

Rock à Bayonne
Articles sur le rock radical basque : en espagnol, en basque.

Liens externes modifier

Portail du rock

Cette ouverture correspond en outre à une démarche dans laquelle l’enracinement local s’invite et s’offre à la rencontre des autres univers musicaux internationaux.

l’attachement à leurs racines, à leur identité propre, qui puise aussi dans la langue, mais non exclusivement, au service de leur geste créatif ou artistique et enfin leur ouverture sur le monde et sur la société.

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Pays basque nord, fin des années 1990 : les concerts de rock basque se sont imposés parmi les premiers espaces d'expression et de loisir de la jeunesse. Aujourd'hui, Su TaGar Su Tagar, Niko Etxart, ou Fermin Muguruza ont intégré pleinement le patrimoine culturel basque. L'euskara, la langue protohistorique des Basques, est désormais accompagné d'une guitare électrique ou d'un sampler. Et c'est un véritable style musical qui s'est développé, mettant progressivement en place ses cadres, produisant ses légendes et ses morceaux de bravoure, et touchant l'ensemble des secteurs de la population d'Iparralde. Après trente ans d'existence, le rock basque a démontré qu'il était davantage qu'une mode passagère. C'est une musique qui s'est révélée capable de générer un mouvement culturel, social, économique. Le rock basque représente pour les jeunes le trait d'union de multiples manières de vivre son identité. Depuis cinq ans, le festival Euskal Herria Zuzenean de rock basque de Saint-Martin-d'Arrossa ( http://www.festival-ehz.com ) festival de musique regroupe vingt mille jeunes pendant trois jours. Ce phénomène social qui s'est constitué à la fin des années 1980 risque pourtant d'être un phénomène en sursis si on ne lui donne pas l'infrastructure et les moyens adaptés. Le rock basque est encore aujourd'hui condamné à se satisfaire de moyens non proportionnés à sa dimension culturelle et sociale. Nous sommes en présence d'un phénomène que les pouvoirs publics n'accompagnent pas car ils le craignent, et dont les conditions actuelles d'existence hypothèquent l'avenir. Les auteurs ont mené leurs investigations auprès des divers acteurs à l'origine de cette culture musicale : groupes actuels comme ceux des années 60 - 70, comités des fêtes, producteurs et disquaires, public. Cette étude englobe les implications sociales de ce phénomène musical, aspect indispensable dans une région où toute activité culturelle se veut fortement ancrée dans les origines.

Grupos modifier

Algunos de los grupos que se encuadraron bajo esta etiqueta, aunque la gran mayoría la rechazaban:

Expansión modifier

Durante y después de la explosión del movimiento en Euskadi surgieron otros grupos radicales por toda la península, estableciéndose en muchos casos influencias entre ellos, como Reincidentes, Extremoduro, Boikot, Dixebra, etc. También en Canarias surgirían grupos como Guerrilla urbana.