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Ousmane Diarra modifier

L'écrivain malien Ousmane Diarra est né le 1er janvier 1960 au Mali. Auteur de romans, de nouvelles, de poésie, de contes et de littérature jeunesse.

Ousmane Diarra
Nom de naissance Ousmane Diarra
Alias
Vieux Lézard
Naissance (64 ans)
Bassala (Mali)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

Bibliographie modifier

L’auteur de soixante ans est né le premier janvier 1960 à Bassala dans un village Bambara au Mali.[1] Orphelin alors qu'il n'a que deux ans, il passe ses plus jeunes années à la campagne avant de s'installer à Bamako à l'âge de 13 ans pour continuer ses études.[2] C'est depuis l'enfance qu'il s’intéresse à la lecture. Grâce aux textes que la Croix-Rouge leur apportait, il était en mesure de lire. En 1987, il obtient sa maîtrise en Lettres modernes à l’école normale supérieure de Bamako.[3] Il a d'abord enseigné le français au lycée avant de se joindre au centre culturel français (CCF) de Bamako, qui change de nom en 2011 pour devenir l'institut français du Mali, comme documentaliste.[4]

La carrière de Diarra est variée. D’enseignant de français à bibliothécaire, il publie des romans, des poèmes, des romans ainsi que des livres jeunesses. Il a aussi des années d’expérience dans l’univers du conte. Au Mali, il anime l’activité « L’heure du conte » à tous les samedi et il participe à certains évènements sur le conte, autant en France qu’au Mali.[5] Grâce à son travail, il fait partie de ceux qui diffusent et répandent à l'extérieur des frontières la culture du Mali, alors que les extrémistes prennent du terrain.

Ces textes sur la religion et l’histoire générale du Mali n’ont pas passé inaperçu dans son pays. Les opinions sont divisées. Il reçoit plusieurs appelles à son domicile personnel, certains l'appellent pour le menacer, lui dire qu'il va mourir cribler de balles. Malgré les menaces de mort, il refuse de renoncer à l’écriture et ainsi qu'à sa présence dans plusieurs débats de société sur les libertés individuelles et collectives. Lorsqu’il s’exprime aux sujets des menaces, c’est pour mentionner que, lui, ils peuvent bien le tuer, mais ils ne pourront pas tuer ses livres. Les menaces tenues à son égard ont ébranlés plusieurs écrivains, tel que son ami Eugène Ébodé qui ne peut pas concevoir qu’un homme comme Diarra puisse se retrouver au centre d’une polémique si importante.[6]

Ousmane Diarra est un grand défenseur de la liberté, il méprise le fait que l’argent peut maintenant tout acheter. Voir une minorité s’enrichir au détriment des relations humaines le répugne.[7]

Aujourd'hui, Ousmane Diarra a huit enfants. Il a publié trois romans dans la collection « Continents noirs » de Gallimard. Soit les romans Vieux lézard (2006), Pagne de femme (2007), et La Route des clameurs (2014).[8]

Son oeuvre modifier

Principales oeuvres littéraires[9] modifier

Recueils de nouvelles modifier

  • Tous les moutons du monde (1992)
  • Les ombres de la nuit (2001)
  • La côte d'Adam (2002)

Recueil de poésie modifier

  • Balbutiements et chants aux vents (2001)

Contes modifier

  • La longue marche des animaux assoiffés (1996)
  • Néné et la chenille (1999)

Romans modifier

  • Vieux lézard (2006)
  • Pagne de femme (2007)
  • La route des clameurs (2014)

Les thèmes récurrents modifier

L'auteur Ousmane Diarra critique constamment la politique et la religion, que ce soit dans ses textes ou les débats auxquels il prend part. Les extrémistes frappent à la porte et il n'est pas d'accord.

Avant de publier ces trois romans, Ousmane Diarra avait fait paraître trois recueils de nouvelles donnant le ton à son écriture. Même à cette époque, il met en scène des personnages confrontés aux répercussions de la guerre, du régime politique et de la religion.[10] Le thème de la religion revient dans son dernier roman alors qu'il mentionne la religion chez les extrémistes. Il en montre les conséquences sur son pays, le Mali.[11] Pays qu'il refuse de quitter, malgré le danger qui pèse sur lui. Il est malien, il n'est pas français. Si les maliens comme lui quittent le pays, il ne restera plus de maliens au Mali. Il ne resterait que des extrémistes.

Son roman Vieux lézard (2006), est un récit fictif et autobiographique. Ousmane reproduit un climat politique semblable à celui dans le il évolue, tout en romançant certains éléments qui ne lui sont pas nécessairement arriver à lui dans sa vie. Ce roman montre l'amour que Diarra éprouve pour son peuple, pour les maliens.[12]

Son second roman, Pagne de femme (2007), l'auteur ne nomme pas le pays africain dans lequel l'action se déroule. Mais la terreur qui règne permet de penser au Mali, puisque le roman montre une atmosphère similaire à celle que les islamistes extrémistes imposent au Mali.[13]

En 2013, année de la « crise malienne »[14] , Ousmane Diarra met un frein à toutes ses activités pour se concentrer à l'écriture de son dernier roman, La route des clameurs. Ce roman montre l'horreur que vivent les maliens à travers les yeux d'un jeune garçon qui joint les rangs du mouvement Jihad.[15]

Bien que tous ces romans montrent des jours sombres, chacun termine sur une note plus positive. Une lueur d'espoir est perceptible à la fin de chaque roman. Ils laissent tous percevoir que le pire est derrière eux.

Prix modifier

Bien qu'il écrit depuis ces années au lycée. Ce n'est qu'en 1992 que Diarra envoie sa première nouvelle pour un concours organisé par Radio France internationale (RFI). Sa nouvelle a fait de lui le récipiendaire d'une bourse de résidence d'écriture en France en 1997.[16]

En 2006, il reçoit la bourse de la découverte par la fondation du prince Pierre de Monaco grâce à son roman Vieux lézard. Toujours en 2006, il reçoit également le Prix Amadou Kourouma de Genève ainsi que le Prix RFO pour le même roman.[17]

En 2009, il est récipiendaire d'une bourse de la part du Centre national du Livre.[11]

Notes et Références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. « Fondation Prince Pierre de Monaco », sur www.fondationprincepierre.mc (consulté le )
  2. « Fondation Prince Pierre de Monaco », sur www.fondationprincepierre.mc (consulté le )
  3. « Ousmane Diarra », sur Evene.fr (consulté le )
  4. « Fondation Prince Pierre de Monaco », sur www.fondationprincepierre.mc (consulté le )
  5. Philippe MAGNERON, « Diarra, Ousmane - Bibliographie, BD, photo, biographie », sur www.bedetheque.com (consulté le )
  6. Valérie Marin la Meslée, « Mali - Ousmane Diarra face à l'obscurantisme : "Ce que je défends est plus important que ma vie" », sur Le Point, (consulté le )
  7. « Printemps de l'Humanité », sur L'Humanité, (consulté le )
  8. « Ousmane Diarra, conteur enchanté dans un Mali à la dérive », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Fondation Prince Pierre de Monaco », sur www.fondationprincepierre.mc (consulté le )
  10. « Fondation Prince Pierre de Monaco », sur www.fondationprincepierre.mc (consulté le )
  11. a et b « DIARRA Ousmane », sur lesfrancophonies.fr, (consulté le )
  12. « DIARRA Ousmane », sur www.etonnants-voyageurs.com (consulté le )
  13. Ousmane Diarra, Pagne de femme : roman, Impr. Floch, coll. « Continents noirs », (ISBN 978-2-07-078348-9, lire en ligne)
  14. « DIARRA Ousmane », sur www.etonnants-voyageurs.com (consulté le )
  15. « DIARRA Ousmane », sur www.etonnants-voyageurs.com (consulté le )
  16. « Fondation Prince Pierre de Monaco », sur www.fondationprincepierre.mc (consulté le )
  17. « DIARRA Ousmane », sur www.etonnants-voyageurs.com (consulté le )

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