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sous section mouvement völkisch

Caractère et buts du mouvement modifier

− Selon Louis Dupeux, <refincles idées völkisch sont la métamorphose de la révolution conservatrice au nationalisme. Ils se situent entre le Kulturpessimismus et la révolution conservatrice[réf. incomplète][1].

Le mouvement présentait des caractères protestataires nationalistes-réformistes, corroborés par une vision du monde teintée de fusion entre mysticisme, idée de décadence[N 1] (Oswald Spengler), restauration de l'idée et du concept de race[réf. incomplète][2], notamment du peuple germain, du droit « allemand », du calendrier et des fêtes, des mythes et des tendances profondes de la société[réf. incomplète][1]...

Sa clientèle majoritaire, masculine et d'origine protestante, fait montre d’un profil social essentiellement bourgeois, émanant de l’ancienne comme de la nouvelle classe moyenne.

Partant d’une base idéologique raciste (antisémite, antislave et antiromaine[N 2]), le mouvement aspirait à une société organisée sur des principes anti-égalitaires — parfois phallocrates[réf. nécessaire], mais aussi « féministes » (influence probable de Johann Jakob Bachofen)[N 3] d'une certaine façon, et corporatistes — qui devait être fondée sur un christianisme germanique ou sur une religion païenne propre. Il avait pour objectif de créer au centre de l’Europe, sur la base d’un système de valeurs fondé sur des idéologies germaniques, un État racial ou, éventuellement, une fédération d’États pangermaniques.

Royaume de Finlande (1918)

La tentative d'établissement du Royaume de Finlande en 1918 correspond au deuxième essai infructueux d'établir un régime monarchique en Finlande, après la tentative de 1742. Cet essai fait immédiatement suite à la Déclaration d'indépendance finlandaise par rapport à l'Empire russe ; il constituait la tentative de mise en place d'un État-client, placé sous l'autorité suprême de l'Empire allemand, qui cherchait à établir sa domination sur toute la région de la Baltique en cette fin de Première Guerre mondiale.

Contexte historique modifier

 
La couronne créée pour le Roi de Finlande.
 
Drapeau du Royaume de Finlande en 1918.

Sous la pression de l'Empire allemand, la Finlande déclare le son indépendance vis-à-vis de ce qui était précédemment l'Empire russe, alors empêtré dans la Guerre civile. Cette déclaration d'indépendance, un peu précipitée, fut proclamée alors que le débat était vif pour savoir si le nouvel État indépendant devait être une république ou garder la forme d'une monarchie. Jusqu'alors et depuis fort longtemps, la Finlande se trouvait être un Duché, hissé au rang de Grand-Duché, mais dont la couronne était toujours vassale d'une autre couronne (Empire russe ou, auparavant, Royaume de Suède).

Lors de la déclaration d'indépendance, les monarchistes se trouvaient en minorité à l'Eduskunta (le Parlement finlandais) ; aussi, la république est proclamée. Mais cela signe également le début de la Guerre civile finlandaise, et les combats font rage entre les Gardes rouges et les Gardes blancs. Au Parlement, le Parti social-démocrate, pro-républicain, est exclu. Une fois les républicains chassés de l'Eduskunta, les monarchistes disposent alors de toute liberté pour mettre en place leur monarchie. Le , Frédéric-Charles de Hesse-Cassel est élu et appelé à prendre le trône de Finlande. D'autres candidats, comme Oscar de Prusse ou Rüdiger von der Goltz, étaient également pressentis[3].

La Lituanie avait déjà suivi le même chemin quelque temps auparavant, élisant roi en juillet 1918 Guillaume Charles, duc d'Urach et comte de Wurtemberg, prenant le nom et le titre de Mindaugas II de Lituanie. En Lettonie et en Estonie, l'Assemblée provinciale unie, composée principalement de Germano-Baltes, demande à l'empereur allemand Guillaume II de reconnaître les provinces baltes, auparavant Gouvernements de l'Empire russe, comme étant des monarchies en union avec la couronne allemande, devenant des protectorats allemands. Adolphe-Frédéric de Mecklembourg est nommé à la tête de cet État nouveau, devenant le duc souverain de ce Duché balte uni.

Tout comme ces nouveaux États baltes, la Finlande indépendante est initialement très intimement liée à l'Empire allemand ; on parle alors des « États clients » de l'Empire. L'Allemagne se trouve en effet être le seul pays étranger ayant contribué aux préparatifs de l'indépendance finlandaise, notamment en entraînant les volontaires des Jägers finlandais. L'Allemagne est également intervenue durant la Guerre civile finlandaise, malgré sa propre situation précaire. La position de la Finlande vis-à-vis de l'Allemagne avait déjà évolué auparavant, devenant protectorat allemand au printemps 1918 ; l'élection du prince Frédéric, beau-frère de l'empereur Guillaume ne venait que confirmer cet état de fait.

L'adoption de la nouvelle constitution monarchiste est toutefois retardée, et la légitimité de l'élection royale, basée sur la Constitution suédoise de 1772, est remise en question. La constitution justifiant cette élection avait été adoptée sous le règne du roi Gustave III de Suède, alors que la Finlande faisait partie de la Suède. Après la défaite suédoise lors de la guerre de 1808-1809 et le rattachement du Grand-Duché de Finlande à l'Empire russe, ce document était resté de mise pour asseoir le pouvoir des grands-ducs de Finlande pendant le XIXe siècle.

Les archives gouvernementales finlandaises révèlent que le Roi devait porter le nom de « Charles Ier, Roi de Finlande et de Carélie, Duc d'Åland, Grand-Duc de Laponie, Seigneur de Kaleva et de Pohjola » (finnois : Kaarle I, Suomen ja Karjalan kuningas, Ahvenanmaan herttua, Lapinmaan suuriruhtinas, Kalevan ja Pohjolan isäntä)[réf. nécessaire].

Dans le procès-verbal de l'élection, le prince est nommé Fredrik Kaarle, mais selon une opinion communément admise, son nom de roi aurait dû être Väinö Ier de Finlande. Bien que la correction du nom de règne « Väinö » ne soit pas véritablement incontestable, il est utilisé en de nombreux cadres officiels[4]. En réalité, le nom de Väinö Ier trouve son origine dans les colonnes satiriques d'un important journal finlandais, Uusi Päivä, au fil d'articles rédigés par Väinö Nuorteva sous le pseudonyme d'« Olli », célèbre chroniqueur de l'époque.

Le 9 novembre 1918, Guillaume II abdique du trône d'Allemagne qui proclame la république. Deux jours plus tard, l'armistice intervient entre les belligérants de la Première Guerre mondiale. On ne sait pas grand-chose sur l'avis des Alliés au sujet de la possible accession au trône de Finlande d'un prince d'origine allemande. Toutefois, Frederick renonce au trône le , et la Finlande adopte peu après sa constitution républicaine, le .

États similaires modifier

Des tentatives similaires de mise sur pied par l'Empire allemand d'États vassaux eurent lieu vers la fin de la Première Guerre mondiale. Qu'il s'agisse d'États fantoches, d'États satellites ou d'autres formes, ces tentatives concernent surtout les territoires dont l'Empire russe perd le contrôle au cours du conflit, et pour la reprise du contrôle desquels la Russie soviétique va devoir lutter. Ces États demeuraient toutefois indépendants, quoique fortement liés à l'Allemagne. On citera parmi elles :

Références modifier

  1. a et b Louis Dupeux, ?
  2. Eric Voegelin, ?.
  3. Pertti Haapala (2009). Sisällissodan pikkujättiläinen. Helsinki : WSOY. (ISBN 978-951-0-35452-0). p.201.
  4. Comme par exemple le site internet du Parlement finlandais : Page d'historique sur le site de l'Eduskunta.

{{Portail|Histoire|Finlande}} Catégorie:Histoire de la Finlande

Traité de Bucarest Au traité de Bucarest, la Bulgarie vaincue perd une partie des territoires qu'elle avait conquis sur l'Empire ottoman en 1912 et 1913, ainsi qu'un territoire qui était sien depuis son indépendance 35 ans auparavant : la Dobroudja du Sud.

La Serbie reçoit le nord de la Macédoine et partage avec le Monténégro le Sandjak de Novipazar.

La Grèce occupe le sud de la Macédoine et Salonique. Elle obtient le rattachement de la Crète, qui était devenue autonome en 1897-1898, mais était restée sous tutelle ottomane.

La Roumanie obtient la Dobroudja du Sud avec les villes-ports de Silistrie et de Baltchik.

Dans la foulée de ce traité, celui de Constantinople (29 septembre 1913) entérine les limites territoriales entre la Bulgarie et l'Empire ottoman : la ligne Enos-Midia est globalement maintenue mais son tracé largement modifié, au grand dam des chrétiens locaux (Grecs et Bulgares) et au profit de l'Empire ottoman qui récupère Andrinople, Kirk-Kilissé et Démotika.

Au total, la Bulgarie sort tout de même agrandie des deux guerres balkaniques et bénéficie d'un large accès à la mer Égée, mais la perte de la Macédoine, de la Dobroudja du Sud et de plusieurs districts bulgarophones au profit de la Grèce et de l'Empire ottoman, laisse dans le pays un sentiment d'injustice, et aussi de trahison de la part de ses voisins chrétiens, sentiment qui se traduira en 1915 par l'entrée en guerre de la Bulgarie du côté des Empires centraux.
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