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Modèle:Infobox Commune espagnole


Antequera est une ville de la province de Malaga, dans la communauté autonome d'Andalousie, en Espagne. Elle est située dans la région du même nom, à 45 km de Málaga et 160 Km de Séville.

Géographie modifier

Généralité modifier

La ville est connue comme étant le cœur et le poumon de l'Andalousie, car elle se situe entre Málaga, Grenade, Cordoue et Séville, et est la capitale de la comarque du même nom. D’une superficie de 814 Km², elle est la plus grande commune de la province et la cinquième plus grande d’Espagne.


La ville d'Antequera est situé à 575 mètres d'altitude, à 47 Km au nord de la ville de Málaga. Les deux villes sont séparées par un arc calcaire de la cordillère pénibétique connu sous le nom de cordillère Antequerana, formée par plusieurs chaînes de montagnes dont de massif karstique de El Torcal. La rivière Guadalhorce irrigue la vaste et fertile vallée qui s'étend au nord de celui-ci.


Population modifier


Météorologie modifier

Le climat est très diversifié à Antequera. La température moyenne annuelle est de 15 ° C, l'ensoleillement est de 2700 heures par an et la pluviométrie 551 mm. L'hiver est plutôt froid, avec des température moyenne de - 3 º C. L'été, quant à lui, est chaud.

Autres modifier

Antequera possede 12 paroisses : Bobadilla Estación y Pueblo, Cañadas de Pareja, Cartaojal, Colonia de Santa, Ana, La Higuera (Antequera), La Joya, Las Lagunillas, Los Llanos de Antequera, Los Nogales, Puerto del Barco et une entité locale autonome : Villanueva de Cauche.

Histoire modifier

Prehistoire modifier

 
Dolmen de Menga

La fondation de Antequera est liée à l'émergence de la ville romaine de Antikaria où eu lieu le seul collège pontifical que Jules César organisa en Espagne. Il existe cependant des vestiges de peuplement antérieur qui remontent entre les XXVe et XXe siècles av. J.-C.. Les principaux témoins de cette époque sont les dolmens de Menga, Viera, El Romeral et El Alcaide (les trois premiers sont dans la banlieu d'Antequera alors que le dernier est proche de la commune de Villanueva de Algaidas). Ils sont considérés comme le meilleur ensemble de dolmen d'Espagne et le plus représentatif de la période mégalithique de la péninsule.

Période antique modifier

 
l'éphèbe d'Antequera

Entre la préhistoire et l'époque romaine, de nombreux peuples ont marqué l'histoire de l'Andalousie. Leurs présences sur le territoire d'Antequera est communément admise bien que sans preuve tangible. On notera parmis ces peuples : les Ibères, les Tartessos, les Phéniciens et les Carthaginois. La présence de ces derniers serrait cependant atesté par des inscriptions sur des tombes en argiles provenant du site d'Osqua : la colline de Antequera aurai été un lieu de bataille entre Hasdrubal le Beau, général carthaginois, et les légions romaines

A l'époque romaine, les gens ont rapidement adopté la culture et la langue latine. Sous la domination romaine, la ville devient un important carrefour commercial, particulièrement connu pour la qualité de son huile d'olive. Antequera disposait également de thermes situés dans la partie sud-ouest de la ville. le vestige le plus représentatif de cette période est l'éphèbe d'Antequera.

Dès le milieu du 1er millénaire, les Romains ont été repoussé par des peuples traversant déplacées des Pyrénées : les Vandales, les Alains, et les Suèves. En 554 l'Empire byzantin s'empara de la région pour être à leur tour vaincu par les Wisigoths en 624.

Période médiévale modifier

 
Alcazaba

En l'an 711, une tribu de Berbères d'Afrique du Nord (Les Maures) a envahi l'Espagne. A partir de cette période, Antikaria a été influencé par la culture, la tradition et l'architecture musulmane. Elle a reçu un nouveau nom: Medina Antaquira. L’état Maure était connu pour sa tolérance religieuse. Sa domination a duré jusqu'en 1212, quand une coalition de rois chrétiens les ont chassés du centre de l'Espagne aprés la Bataille de Las Navas de Tolosa.

Au cours des années suivante, la dynastie dominante almohades a été rejetée et les terres musulmanes d’Al-Andalus considérablement réduite. Medina Antaquira, qui à l'époque avait une population d'environ 2600 habitants, est devenue une importante ville-frontière du Nord du sultanat nasride de Grenade. Pour se défendre contre les troupes espagnoles catholiques, les fortifications et un chateau (l'Alcazaba) ont été construites. Aujourd'hui, seuls quelques parties des murs et des tours peuvent être observées, dont la tour appelée Torre del Homenaje.

Pendant près de deux cents ans, Medina Antaquira a été maintes fois attaqué par les rois chrétiens au cours de la Reconquista. Le 16 Septembre 1410 d'une armée dirigée par Ferdinand I d'Aragon conquiert la ville. Cela a donné Ferdinand, qui a été couronné roi d'Aragon en 1412, le titre de "Ferdinand d'Antequera" (Don Fernando de Antequera), et la rue principale porte encore son nom: Calle Infante Don Fernando.

Période Moderne modifier

 
La vieille ville et la tour de l'église San Sebastián
 
Statue du savant Pedro Espinosa (1578-1650) sur Plaza de Escribanos

Les musulmans ont été chassés, Antequera est devenue une ville du royaume de Castille. Elle deviens alors une forteresse catholique contre la nasride, royaume musulman de Grenade, et une base pour poursuivre la reconquista. Après la conquête de Grenade en 1492, la ville commence à se transformer et s'étendre à l'extérieur des murs. En vingt ans, sa population est passé de 2.000 à environ 15.000 habitants grace aux terres fertiles et à l'absence d'ennemis.

Après la Reconquête, la ville demeure une importante ville commerciale, au carrefour entre Málaga, Grenade, Cordoue et Séville. Son emplacement, son agriculture florissante et le travail de ses artisans contribuent à l'essor culturel de la ville. Antequera est appelé le "coeur de l'Andalousie" dés le début du XVIe siècle.

C’est une période de restructuration de la ville. Les mosquées sont rasées, remplacées par des églises. La plus ancienne église d’Antequera, de style gothique tardif, la Iglesia San Francisco, a été construit autour de l'an 1500.

En 1504, fut fondée l'université humaniste "Real Colegiata de Santa María la Mayor" , et elle est devenu un lieu de rencontre important pour les écrivains et érudits de la Renaissance espagnole. Au cours du XVIe siècle, elle vis passer dans ses murs les poètes Pedro Espinosa, Luis Martín de la Plaza et Cristobalina Fernández de Alarcón. Ce fut également un école de sculture dont l'on retrouve les oeuvres sur un grand nombre des églises d'Andalousie, dont l'église San Sebastián dans le centre-ville et la Real Colegiata de Santa María, richement décoré avec ses façade maniériste.

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la ville a connu une grande frénésie de construction. Elle se couvre de palais de style baroque espagnol, d’église et de couvents (la ville compte aujourd’hui encore 32 églises).

Période contemporaine modifier

Des le début du XVIIIe siècle, la croissance de la ville ralentie.

En 1804, plusieurs épidémies ravage la population espagnole.

En 1810, les troupes napoléoniennes s’emparent d’Antequera mais elles en sont chassées deux ans plus tard.

L’invasion de l’Espagne par Napoléon 1er déclenche une période de guerre et de trouble qui affaiblie fortement le royaume d’Espagne. Ce conflit est particulièrement sanglant et entraine d'importantes pertes et conduit irrémédiablement à la perte de toutes les colonies au cours du 19ème siècle. Cette situation a conduit à une profonde crise économique. L’église, l'aristocratie et la classe supérieure (les grands propriétaires fonciers) ont perdu la majeure partie de leur fortune.

L’économie de la ville s’oriente alors vers l’industrie textile et la laine et fait naitre une nouvelle classe bourgeoise. Les produits sont commercialisés dans toute l’Espagne et Antequera est reconnu pour la qualité de ses couvertures. Cependant cette période sera de courte durée. L’expansion industrielle et l’ouverture d’une ligne ferroviaire entre Barcelone et Mataró au nord de l’Espagne vont faire péricliter l’industrie d’Antequera au profit du textile de Catalogne.

Bien que le début du XXe siècle et la guerre ne soit pas favorable au développement, le retour de l’économie vers l’agriculture permet à la ville de survivre et de continuer à se développer.

En 1936, la guerre civile puis la dictature de Franco (1939 à 1975), met un point d’arrêt au développement d’Antequera. La ville subi un important déclin économique et social, provoquant une intense émigration. En 1960, un incendie impressionnant détruit pratiquement l’église de San Sébastian.

Ce n'est que dans les années 1960, profitant de la proximité de la Costa del Sol, devenue un point chaud du tourisme international, qu’Antequera connu une reprise économique. Aujourd'hui, la ville est un important centre touristique et culturel.

Le XXIe siècle permet à Antequera de renouer avec les affaires. La construction de la gare AVE de Santa Ana sur la ligne Madrid-Málaga à permis l’installation de nombreuses sociétés.

Economie locale modifier

 
Vue de Antequera

La mise en place de l’AVE et le développement économique liés aux nouvelles zones industrielles et tertiaire en périphérie du centre font renouer la ville d’Antequera avec la prospérité. Les projets sont nombreux dont les plus représentatifs de la santé économique sont l’installation d’un aéroport commercial dans la banlieue, la création d’un centre pour la recherche et le développement de l'entreprise et la création d'un centre d'observation astronomique dans le Torcal (ce milieu naturel est l'un des sites avec le moins de pollution lumineuse d’Andalousie).

 
Antequera

Agroalimentaire modifier

Antequera accueil les centres de gestion et de logistique des sociétés de grandes distribution Dia (filiale du groupe Carrefour) et Mercadona, pour le centre de l’Andalousie, ainsi qu’une usine de production agroalimentaire Bimbo.

Agriculture modifier

L'agriculture reste encore le coeur de l'économie de la ville. La municipalité dispose d'un total de 50.265 hectares cultivés, répartis comme suit:

  • Céréales: 25.197 ha
  • Vergers: 1.715 ha
  • Oliveraie: 23.301 ha
  • Vignes: 48 ha
  • Autres culture: 4 ha


Elevage modifier

Au dernier recensement agricole, il y avais sur le territoire de la commune:

  • Bovins: 2.992
  • Moutons: 1.527
  • Chèvres: 3.689
  • Porcs: 4.204
  • Chevaux: 438

Administration modifier

Maires successifs modifier

  • 1979-1983 : José Mª González Bermúdez : Parti indépendant
  • 1983-1987 : Pedro de Rojas Tapia : PSOE
  • 1987-1991 : Paulino Plata Canovas : PSOE
  • 1991-1995 : Paulino Plata Canovas et Jesús Romero Benítez : PSOE
  • 1995-1999 : Jesús Romero Benítez : PSOE
  • 1999-2003 : Jesús Romero Benítez : PSOE
  • 2003-2007 : Ricardo Millán Gómez : PSOE
  • 2007-2011 : Ricardo Millán Gómez : PSOE[1]

Liste des membres de la mairie modifier

Partido Socialista Obrero Español

  • Ricardo Millán Gómez (Alcalde)
  • José Luis Ruiz Espejo (Portavoz)
  • José Cobos Gutiérrez
  • Carmen Rosa Torres Varo
  • Josefa Sánchez Lozano
  • Javier Duque Lucas
  • Dolores García Ortega
  • Antonio Mellado Rojas
  • José Antonio Conejo Arrabal
  • Carmen Pena Ríos

Partido Popular

  • Manuel Jesús Barón Ríos (Portavoz)
  • Andrés Calvo Gómez
  • Josefa Conde Serrano
  • José Ramón Carmona Sánchez
  • Ángel Luis González Muñoz
  • María Josefa González Ruiz
  • Francisca Teresa Martín Luque

Izquierda Unida– Los Verdes Convocatoria por Andalucía

  • María Dolores Quintana Campos (Portavoz)
  • Antonio Pedro García Peláez
  • María Teresa Aranda Sánchez

Partido de los Anejos y Barriadas de Antequera

  • Antonio Gálvez Olmedo (Portavoz)

Quartiers modifier

 
Place des Taureaux à Antequera
  • San Miguel
  • Parquesol
  • San Antonio
  • Las Albarizas
  • Los Remedios
  • San Juan
  • Plaza Alta
  • Los Alayos
  • El Carmen
  • Santa Catalina
   
  • San Isidro
  • Los Alminares
  • Zona centro´
  • García Prieto
  • Los Altos de Santa Catalina
  • Miraflores
  • Torre del Hacho
  • Nueva Antequera
  • Nueva Andalucía
  • Los Dólmenes
  • El Rosario
   
  • San José
  • El Parque
  • Fuente Mora
  • Veracruz
  • San Francisco
  • Girón
  • San Pedro
  • La Trinidad
  • Parque Verónica
  • Padre Ferrys
  • La Quinta

Ressources Naturelles modifier

 
El Torcal
  • Parc Naturel El Torcal de Antequera: créé le 18 juillet 1989, il dote la zone d'une protection spéciale pour la particularité de ses milieux, sa géomorphologie, la flore, la faune et le paysage.

El Torcal est un parc de petite taille (11,7 km²) mais il représente l'un des plus impressionnants paysages karstiques en Europe. Le parc se divise en trois parties distinctes : La Sierra Pelada, Torcal Alto, Torcal Bajo, Tajos y Laderas.

  • Source du Río de la Villa: au pied du Parc Naturel El Torcal de Antequera, en bordure 331, jailli la source du Rio de la Villa. Pour Antequera, cette source est capitale car elle fourni à la ville la plus grande part de son eau potable.

En outre, elle est également utilisée comme une zone de loisirs et dispose d'un camping et un lac artificiel.

Vida Cultural modifier

Educación modifier

En Antequera hay cuatro colegios públicos y varios colegios concertados con educación infantil y Educación Primaria. El más antiguo es el colegio Salesianos, más conocido como "Colegio Aguirre" situado en la Vega de Antequera, pero comparte importancia con el resto de centros concertados: Colegio San Francisco Javier "La Salle" y San Francisco Javier "La Salle"-Virlecha, Colegio de Mª Inmaculada y Colegio de Nuestra Señora de la Victoria, seguidores de la recientemente beatificada Madre Carmen, Colegio de los Carmelitas y la congregación filipense (seguidores de Felipe Neri y de Madre Dolores Márquez) posee un centro de educación infantil, primaria y secundaria, que se llama Colegio Nuestra Señora de Loreto (más conocido como las Recoletas). Consta de tres institutos públicos de educación secundaria: el I.E.S Pedro Espinosa, el I.E.S Los Colegiales y el I.E.S. José María Fernández, y de varios colegios de educación infantil y primaria: CEIP Infante don Fernando, que está ligado al Colegio de Ed. Infantil Los Patos, CEIP Romero Robledo (La Calzada), CEIP San Juan, CEIP León Motta y el Centro de Educación Especial Reina Sofía que alberga el Centro de Profesores Rodríguez Galán.

Gastronomía modifier

[[Imagen:Mollete.jpg|thumb|125px|Un mollete de Antequera servido con aceite de oliva]] La variedad gastronómica de Antequera es muy extensa, tanto en platos como en postres. El mollete antequerano, tipo de pieza de pan, es el estandarte de la ciudad al ser conocido más allá de sus fronteras. La porra (también llamada salmorejo en otros sitios), y el pío antequerano son platos muy presentes en las comidas del verano. En navidad varias empresas locales se especializan en la realización de mantecados y otros dulces. En cuanto a postres, el bienmesabe antequerano es uno de los más afamados del municipio, así como el angelorum. Algunos productos comercializados por otras empresas de la zona son el aceite de oliva y las conservas de los productos de la vega antequerana. También son habituales los platos de caza y las recetas de pescado en escabeche, forma de conservar los alimentos que se remonta a la época romana.

Teatro modifier

  • Teatro Torcal

En Antequera existe un teatro llamado Teatro Torcal y está situado en la Calle Cantareros. Anteriormente, el edificio era el Cine Torcal; pero hace pocos años el ayuntamiento compró el edificio y lo ha convertido en una especie de teatro y auditorio. Su importancia radica en que es uno de los pocos edificios Art Decó de Andalucía

Tauromaquia modifier

En Antequera se celebran corridas taurinas de renombre dos veces al año, coincidiendo con las ferias locales de mayo y agosto. Como torero autóctono cabe nombrar a Martín Antequera.

Música modifier

El baile típico es el Fandango antequerano. Fue prohibido en 1556 pero aún con esta prohibición era bailado en el ámbito familiar. Se usa el almirez para bailarlo y es un baile que se creó para el coqueteo entre hombres y mujeres. También se bailan bailes como el de la zapatilla cantándolo en los pasacalles y en la Navidad.

Además existe un conservatorio en la ciudad situado en el Edificio de la Casa de la Cultura. Como la tradición de música en Antequera es muy grande, el alcalde de la localidad ha decidido que los niños menores de ocho años tendrán plaza segura.

En la actualidad cabe destacar el Festival de Blues de Antequera, de celebración anual y gran renombre.

Museos modifier

 
El Palacio de Nájera
  • Palacio de Nájera: en él podemos contemplar varias salas que muestran la importancia cultural de la ciudad, además de conocer un edificio significativo de la arquitectura civil del Barroco. El espacio museístico se reparte entre las salas bajas, abiertas al patio columnado, la caja de escalera, las galerías superiores y varias salas de la planta superior.
  • Museo Conventual de "Las Descalzas": este museo se ubica en el Convento de las Carmelitas Descalzas (1632) y fue creado con la finalidad de acercar a los visitantes al Carmelo y de contribuir a la vida cultural de Antequera. En realidad, como explican las hermanas de esta congregación -fundada por Santa Teresa de Jesús-, la idea del museo la concibieron como una forma de evangelizar desde su clausura y de desprenderse de la riqueza artística de su monasterio.
  • Museo Taurino: el Museo Taurino está ubicado en la Plaza de Toros, una de las más bonitas de Andalucía, cuya existencia data del siglo XIX. Sin embargo, la tradición taurina de Antequera se remonta aún más en el tiempo (s. XVII) y ha prevalecido a lo largo de los años, alcanzando una de sus manifestaciones más notables en la colección que acoge este museo.
  • Museo del Aceite: recogiendo la tradición olivarera de la comarca de Antequera, donde el olivar es la principal actividad económica, el Grupo Hojiblanca -ubicado en nuestro municipio- decidió rendirle un homenaje a la cultura del aceite en estas tierras, a través de la creación del Museo del Aceite Hojiblanca.
  • Museo de la Beata Madre Carmen del Niño Jesús: dedicado a la antequerana beata Madre Carmen del Niño Jesús
  • Museo de usos y costumbres de "San Benito": este museo se encuentra en el recinto del restaurante Caserío de San Benito, un edificio de nueva planta pero construido con materiales de los siglos XVI y XVII, procedentes en su mayoría de edificios nobles de la comarca de Antequera que han ido desapareciendo: palacios, casas señoriales, iglesias y monasterios.

Literatura modifier

Antequera es ciudad natal de varios poetas, destacando a Pedro Espinosa y Muñoz Rojas. Pedro Espinosa mencionó a su ciudad natal en un libro en prosa, llamado Penegírico de la ciudad de Antequera, en 1626 y es sobre todo conocido como uno de los mejores antólogos de la lírica del Siglo de Oro. José Antonio Muñoz Rojas fue galardonado en 1998 con el Premio Nacional de Literatura por su obra Objetos Perdidos, y con el Premio Reina Sofía de Poesía Iberoamericana en 2002. Fue nombrado Hijo Predilecto de Andalucía en 1992.

Turismo modifier

El turismo que acoge la ciudad suele ser de tipo cultural y monumental. En 2007 el ayuntamiento de la ciudad llevó a cabo varias campañas a fin de multiplicar el mismo.

Medios de comunicación modifier

Televisión y radio

  • Europa FM Antequera 96.3
  • TDM Radio Antequera 92.5
  • Teleantequera
  • La Crónica TV
  • Radio Antequera 1485 OM
  • Radio Alcazaba. Cadena Ser

Prensa escrita

  • La Crónica
  • Antequera Información
  • El Sol de Antequera

Bibliotecas modifier

La ciudad posee dos bibliotecas, gestionadas por el Ayuntamiento llamadas la Biblioteca Supramunicipal de San Zoilo y el Archivo Histórico Municipal. El nombre de San Zoilo lo recibe la primera por estar ubicada en el claustro de un antiguo monasterio franciscano dedicado a dicho santo.

 
Fuente en la Plaza del Coso Viejo

Infraestructuras modifier

Educación Infantil, Primaria y Secundaria modifier

En Antequera existen 7 centros de Educación Infantil y Primaria; 12 de Educación Primaria y Secundaria; y cinco con sólo Educación Secundaria.

Otras dotaciones de Antequera destinadas a la educación son:

Sanidad modifier

  • Hospital público de Antequera y su comarca
  • Un ambulatorio
  • Varias clínicas privadas

Seguridad modifier

  • Casa-cuartel de la Guardia Civil
  • Comisaría de la Policía Nacional
  • Cuartelillo de la Policía Municipal

Cultura modifier

  • Biblioteca Supramunicipal de San Zoilo
  • Archivo Histórico Municipal
  • Teatro Torcal
  • Conservatorio
  • Casa de la Cultura

Recintos deportivos modifier

  • Polideportivo Municipal Fernando Argüelles: Pabellón del Club Balonmano Antequera. Tiene una capacidad de 2.300 espectadores
  • Estadio El Maulí: estadio del Antequera Club de Fútbol con una capacidad para 1.300 espectadores
  • Complejo municipal del Maulí: pabellón donde hay pistas para tenis, balonmano y fútbol sala.

Justicia modifier

  • Tres Juzgados de 1ª Instancia e Instrucción

Cementerios modifier

En la ciudad existe un único cementerio, que está situado a las afueras de la ciudad y actualmente está siendo ampliado.

Deportes modifier

La ciudad está presente en las principales competiciones de deportes:

Club Balonmano Antequera modifier

El Club Balonmano Antequera es el club deportivo más importante de la ciudad. El equipo antequerano milita en la mejor liga del mundo de balonmano, la Liga Asobal, desde la temporada 2006/07 consiguiendo la permanencia. Su primera equipación en es verde con franjas grisáceas y la segunda blanca con franjas verdes. El club consiguió en la temporada siguiente a su ascenso, disputar la Copa del Rey de Balonmano 2008 de Zaragoza, cayendo eliminado en cuartos frente al todopoderoso B.M. Ciudad Real dando una buena imagen. Al evento acudieron medio millar de aficionados antequeranos fletando un AVE,que partió desde la estación de Santa Ana, situada a 14 km de Antequera, en sentido Campillos, y que recogió a un conjunto de seguidores del B.M. Ciudad Real en la estación de esa ciudad.

Antequera Club de Fútbol modifier

Participa actualmente en 2ªDivisión B Nacional. El trofeo del club se llama Trofeo Ciudad del Torcal y ya ha alcanzado la quincuagésima edición.

  • Uma-Antequera: equipo de fútbol sala de la ciudad,en la División de Plata de futbol-sala español, siendo actualmente lider y en situacion de ascender a la maxima categoria del futbol-sala español

Además, en los tres últimos años ha empezado la Vuelta Ciclista de Andalucía en ésta ciudad.

Fiestas destacadas modifier

Mercado medieval: (14-16 de septiembre): mercado situado anualmente en la Plaza del Coso Viejo ambientado en la Edad Media.

Procesión del Cristo de la Salud y de las Aguas: en la tarde del último sábado del mes de abril comienza cada año los cultos al Santísimo Cristo de la Salud y de las Aguas, Patrón de la ciudad. Ese día tiene lugar el traslado del Señor desde su capilla habitual, hasta el altar mayor del mismo, en lo que se denomina la “Bajada del Señor”. Entre el 1 y el 18 de mayo se celebran dos novenas al Señor.

Noche Flamenca de Antequera: festival de música flamenca celebrado anualmente el 11 de agosto.

Carnaval: fiesta típica de disfraces celebrada anualmente en Febrero.

Feria de agosto de Antequera: La feria de agosto está cobrando cada día mayor relevancia y ya son muchas las personas que nos visitan en estas fechas. Hay que tener en cuenta que su celebración suele coincidir en algunos días con la de la Feria de Málaga, con lo cual se trata de una buena oportunidad para que los turistas que acuden a esta última, se acerquen también a Antequera.

El programa de la Real Feria de Agosto es amplio y variado para tratar de satisfacer los gustos de todos los asistentes. En las vísperas de la feria, como suele ser habitual ante celebraciones de estas características, el ambiente ya se va preparando y el ánimo de las personas predisponiendo, con actos tan significativos ya en esta ciudad como el pregón de la Peña Taurina “Los Cabales”, que normalmente corre a cargo de personas relacionadas con el mundo de los toros: ganaderos, toreros, críticos taurinos, etc. Unos días después se pronuncia el pregón oficial de la Real Feria, que suele recaer en personajes ilustres de la ciudad, a los que acompañan en este solemne acontecimiento las autoridades municipales, la Regidora de las fiestas, los medios de comunicación y un elevado número de ciudadanos. Desde hace algunos años, al igual que sucede en Málaga, la feria se divide en dos jornadas: la “Feria de Día” y la “Feria de noche”, que se desarrollan en ambientes diferentes. Por la mañana, la gente acude a los locales del casco urbano que asociaciones y cofradías se encargan de acondicionar para estas fechas. De noche, la fiesta se traslada al recinto ferial, en las proximidades de la Plaza de Toros, donde se encuentran la Caseta Municipal y el resto de las casetas andaluzas, las atracciones de feria y los puestos de venta ambulante que despiertan la curiosidad de quienes pasean por la zona.

Feria de Mayo de Antequera: Hablar de la Feria de Mayo o Feria de Primavera supone hablar de AGROGANT, es decir, de la Feria Agrícola y Ganadera de Antequera, que aglutina una serie de eventos de muy diversa índole: exposición de maquinaria agrícola, feria agroalimentaria, concurso subasta de la cabra malagueña, campeonato de caballos, maratón fotográfico y actividades de promoción turística de la ciudad. La Feria de Mayo fue creada en 1856 con el fin de multiplicar las transacciones mercantiles y de impulsar la actividad industrial y agrícola de la ciudad. Con el paso del tiempo fue perdiendo ese carácter y empezó a dedicarse casi exclusivamente a la compra-venta de ganado y de maquinaria agrícola, y acentuó los aspectos lúdicos y de expansión social.

Procesión de Nuestra Señora de los Remedios: fiesta patronal. Procesión por la vía pública de iconografía cristiana. Celebrada anualmente el 8 de septiembre.

Procesión de Santa Eufemia o procesión de las Candelas": fiesta patronal. Procesión por la vía pública de iconografía cristiana. Celebrada anualmente el 16 de septiembre.

Andalucía Barroca: en septiembre y octubre de 2007, se celebró está fiesta. Hubo exposiciones, conciertos de ópera y órgano, así como un Festival de Música y Comedia, y otras actividades.

Semana Santa modifier

La semana Santa en Antequera tiene gran intensidad. Estas son las procesiones:

Domingo de Ramos, Cofradía de la Pollinica: los niños vestidos de hebreos y con ramas de palmera, acompañan el paso de "La pollinica".

Lunes Santo, Cofradía de los Estudiantes: cuenta con la imagen de Jesús más antigua: el Santo Cristo Verde, del siglo XVI. También recorren las calles Nuestro Padre Jesús, Nazareno de la Sangre, única bajo palio, y la Virgen de Vera Cruz

Martes Santo, Cofradía del Rescate: sale en procesión Nuestro Padre Jesús del Rescate y la Virgen de la Piedad.

Miércoles Santo, Cofradía del Mayor Dolor: recorren las calles de la ciudad el señor y la Virgen del Mayor Dolor. Cuenta con el acompañamiento de la Legión.

Jueves Santo, Cofradías del Consuelo y de los Dolores: el recorrido lo inicia la hermandad del Santísimo Cristo de la Misericordia y Nuestra Señora del Consuelo. En la plaza de Santiago, se encuentra con la Cofradía de María Santísima de los Dolores.

Viernes Santo, Cofradías de Abajo, Arriba y la Soledad: prevalece de antaño una cierta rivalidad entre las dos cofradías que realizan su desfile por la tarde: la de Abajo y la de Arriba. En la madrugada inicia su recorrido desde la iglesia del Carmen la cofradía de la Soledad, con la imagen de la dolorosa más antigua.

Lugares de interés turístico modifier

Véase también Patrimonio Histórico Andaluz en la Comarca de Antequera

 
Puerta de Estepa
 
Ayuntamiento de Antequera
 
Arco de los Gigantes
 
Real Colegiata de Santa María
 
Alcazaba de Antequera
 
Vista de la ciudad de Antequera desde la carretera A-92

Edificios Religiosos modifier

Capilla Tribuna Cruz Blanca: fue dedicada a la Virgen del Socorro y se utilizó como vehículo permanente de difusión devocional y como punto de parada ritual en la procesión del Viernes Santo. Se ubica este monumento en el frente del bivio formado por las calles Santa Clara y Lucena, en la cota máxima del conjunto urbano de la Cruz Blanca. Sobre su cronología, sólo sabemos que en el año 1774 estaba en construcción, siendo muy probablemente obra del alarife Martín de Bogas.

Capilla Tribuna Virgen del Socorro: la Plaza del Portichuelo es, sin ninguna duda, uno de los conjuntos más interesantes del urbanismo castizo andaluz, destacando como elemento de máxima singularidad la Capilla-Tribuna de la Virgen del Socorro construida en 1715.

Real Colegiata de Santa María La Mayor : la importancia de este edificio estriba en ser el primero que se concibió dentro del estilo renacimiento en Andalucía. Es realmente una obra excepcional por sus proporciones y calidad de su diseño. En ella coexisten dos diversos criterios de estilo; por una parte encontramos elementos que nos recuerdan al gótico tardío y por otra sus trazas y diversos elementos decorativos corresponden ya al nuevo estilo que surgía en Italia. La construcción la podemos fechar en los años 1514 – 1550. Se fundó por iniciativa del obispo de Málaga don Diego Ramírez de Villaescusa

Convento de Belén: este convento perteneció a los Carmelitas Descalzos hasta el siglo XIX, en el que pasó a ser ocupado por las Religiosas Clarisas, quienes todavía residen en él como monjas de clausura y se dedican a algunas labores artesanales, entre ellas la elaboración de mantecados y dulces en general.

Convento de la Victoria: el templo actual se realizó entre los años 1712 y 1718. La iglesia es interesantísima en su disposición de planta y alzado. Su fachada está realizada en piedra de sillería y se organiza en tres ejes divididos por un orden gigante de pilastras compuestas y coronado de un entablamento de fuerte claroscuro. Sobre el ático se sobrepone a mediados del siglo XVIII una espadaña de ladrillo. La nota más característica de esta fachada es su volado balcón central y los laterales que le dan un aspecto de edificio civil.

Convento de Madre Dios de Monteagudo: pocos monumentos antequeranos han despertado tanto interés entre los estudiosos del arte como esta iglesia conventual de Agustinas de la Madre de Dios de Monteagudo. Fue levantada entre los años 1747 y 1761, según proyecto del alarife Cristóbal García. Las Agustinas fundan convento en el año 1520. Ya en el año 1547 comenzó a levantarse el antiguo edificio, que a consecuencia de un incendio tuvo que ser sustituido por el actual.

Convento de la Encarnación: el interior repite el modelo de iglesia morisca granadina de una sola nave de cajón y capilla mayor en alto sobre gradas, cubriéndose ambos espacios con artesonados mudéjares. La armadura de la capilla mayor es de planta octogonal, y descansa sobre trompas aveneradas de yeserías. Muestra estrellas y crucetas en los faldones y limas mohamares en los ángulos. Del centro pende una graciosa piña en la que los mocárabes han sido sustituidos por ovas y perlas.

Convento de Ntra. Sra. de los Remedios: la primera fundación en Antequera de los Franciscanos Terceros fue en el año 1519, en un lugar conocido como las Suertes. Allí empezó a ser muy venerada la pequeña imagen de la Virgen de los Remedios que fue nombrada Patrona de la ciudad en 1546. A consecuencia de lo alejado del emplazamiento del monasterio y al aumento del culto hacia la escultura, los frailes se animaron a trasladarse a Antequera en al año 1607.

Convento de San Agustín: San Agustín se construyó en su estructura general entre los años 1550 y 1566, dirigiendo las obras el arquitecto Diego de Vergara.

Convento de San José: fundan las Carmelitas Descalzas de Santa Teresa casa y convento en Antequera en el año 1632, aunque la actual iglesia se levantó entre los años 1707 y 1734. Del conjunto del exterior destacan la portadita de regla del tiempo de la fundación y por supuesto la maravillosa fachada barroca de la iglesia, atribuida a Tomás de Melgarejo

Convento de Santa Catalina de Siena: el convento pertenece a la orden de las religiosas Dominicas. La primitiva iglesia fue sustituida por la actual, que es obra del alarife Andrés Burgueño. Tiene planta de típica iglesia conventual, tan repetida en España y América; presentando una sola nave, capilla mayor y coro bajo a los pies.

Convento de Santa Eufemia: se fundó este monasterio de Religiosas Mínimas, consagrado a Santa Eufemia, compatrona de la ciudad, en el año 1601. La actual iglesia se levantó entre los años 1739 y 1763, trazada y comenzada por el maestro Cristóbal García.

Convento de Santo Domingo: la instalación de los Dominicos en Antequera data del año 1586, aunque de manera provisional se asentaron en la antigua casa de la Cofradía de Niños Expósitos de Nuestra Señora de la Concepción. Ya en el primer cuarto del siglo XVII comienzan las obras de la actual iglesia. De aquella época conservamos la portada principal, la armadura mudéjar de la nave central y el artesonado del soto-coro.

Convento de la Trinidad: la orden de Trinitarios Descalzos fundó convento en Antequera el dos de agosto de 1637. El actual templo fue levantado entre los años 1672 y 1683, debiéndose las trazas al fraile arquitecto de la misma orden, fray Pedro del Espíritu Santo. El modelo de iglesia que se sigue es el que deriva de la Encarnación de Madrid, obra de Juan Gómez de Mora.

Ermita de la Veracruz: este templo, que corona una de las partes más altas de la ciudad, desde donde se puede divisar toda ella y la Vega antequerana, se levantó en un estilo renacentista mezclado con elementos manieristas y pequeños detalles barrocos de yeserías en algunas capillas.

Iglesia de Los Capuchinos: la consagración del templo se hizo en el año 1658. El interior del mismo, como era habitual en los de esta orden, es de una extremada sencillez arquitectónica. Tiene planta de cruz latina, cubriéndose la nave, brazos del crucero y cabecera plana con bóvedas de medio cañón con lunetos y arcos fajones; la bóveda de media naranja del crucero descansa sobre pechinas decoradas de escudos guarnecidos de yeserías manieristas.

Iglesia de Ntra. Sra. de Loreto: la iglesia dedicada a Nuestra Señora de Loreto comenzó a ser construida en 1693, por orden de los Jesuitas, a quienes pertenecía también el colegio que se alza junto a la misma. El edificio en su conjunto es conocido popularmente por el nombre de "Las Recoletas", debido a las Agustinas Recoletas, que se albergaron en él después de su abandono por los Jesuitas. En la actualidad, tanto la iglesia como el colegio pertenecen a las religiosas Filipenses de Nuestra Señora de Los Dolores

Iglesia de San Juan de Dios: la fachada de San Juan de Dios se compone de un rectángulo flanqueado de dos grandes pilastras toscanas y entablamento, sobre el que se sitúa la espadaña. Todo ello se realizó en piedra arenisca procedente de las ruinas de la ciudad romana de Singilia Barba, en las inmediaciones de lo que hoy es Antequera, con excepción de la portada que es de caliza roja del paraje natural de El Torcal.

Iglesia de Santa María de Jesús: esta iglesia, cuyas obras comenzaron en 1527 y se prolongaron hasta 1615, perteneció en su fundación a un convento de los Terceros Franciscanos y, desde entonces hasta la fecha presente, ha sido objeto de numerosas reformas.

Iglesia del Carmen: casi colgada en un escarpe, como vigilando desde su altura el río de la Villa, se yergue el magnífico templo exconventual de los Carmelitas Calzados, que hoy sirve de sede a la antigua parroquia de Santa María la Mayor. Las obras de este templo y del desaparecido convento parece ser que comenzaron en los años finales del siglo XVI

Iglesia de San Juan: esta iglesia de San Juan que fue terminada en el año 1584 y debe ser del mismo arquitecto que trazó el Templete del Papabellotas. En su aspecto exterior sólo merecen destacarse la portada de los pies y las de las naves laterales. Sin embargo la elevación del terreno incide de forma negativa en el aspecto exterior del monumento, ya que las portadas quedan semienterradas.

Iglesia de San Miguel: la obra actual la debemos al maestro alarife Nicolás Mejías, realizándola entre los años 1784 y 1785. En 1954, se llevaron a cabo un importante número de obras, así que de la obra de Mejías sólo se conserva la capilla mayor, el camarín de ésta y la espadaña. El resto del templo se hizo prácticamente nuevo, siguiendo los diseños similares al antiguo, si bien se aumentó la altura de la nave central. Además se incorporó la portada de caliza roja procedente de la antigua iglesia de las Huérfanas.

Iglesia de San Pedro: la primitiva iglesia de San Pedro se construyó en el año 1522. Pronto este templo quedó pequeño comenzando de nuevo las obras en el año 1574 aunque, dada la escasez de medios y lo ambicioso de la obra, se prolongó durante bastante tiempo. Nada sabemos de su proyectista inicial, aunque en los años 1627 y 1636 las obras fueron dirigidas por el arquitecto de la Catedral de Málaga, Pedro Díaz de Palacios.

Iglesia de San Sebastián: la Colegiata de San Sebastián es el resultado de numerosos añadidos y reformas a lo largo del tiempo. Comienza su construcción en el año 1548, dirigiendo las obras el arquitecto Diego de Vergara. El año 1692 fue importante para este templo ya que es el momento en el que se traslada la Insigne Colegial desde Santa María hasta esta iglesia de San Sebastián, con lo cual sufrirá una gran transformación y embellecimiento.

Iglesia de Santiago: la iglesia de Santiago se erige como simple ermita en el año 1519, y desde 1822 hace las funciones de parroquia. El templo que ha llegado a nosotros debe ser de mediados del siglo XVIII, pudiendo ser obra del alarife Cristóbal García.

Real Monasterio de San Zoilo: los Reyes Católicos, por Real Cédula dada en Granada el 18 de septiembre de 1500, concedían licencia a la ciudad para ceder terreno a los Franciscanos Observantes, para fundar monasterio y huerta.

Arquitectura civil modifier

  • Caja de Ahorros de Antequera: de la realización del proyecto (1932) se encargó el arquitecto Daniel Rubio
  • Casa del Barón de Sabasona: perteneció este edificio, en la actualidad sede del Colegio Público Romero Robledo, a la familia de los Tejada, que tuvieron título de barones de Sabasona. Su construcción se remonta al primer tercio del siglo XVIII, siendo uno de los ejemplos más originales en el conjunto de las casas con “fachada-armazón”, tan característico de la ciudad.
  • Casa Bouderé: la Casa de los Bouderé fue construida por el arquitecto Daniel Rubio a principios de este siglo. Esta casa, de estilo electricista francés, muestra a la plaza de San Sebastián sus balcones, con bonitas rejas de fundición.
  • Casa del Conde de Colchado: la primitiva estructura de fachada sintoniza con el modelo de "fachada-armazón". E igualmente antiguos son los magníficos escudos barrocos, labrados en caliza blanca, que se sitúan a ambos lados del balcón principal.
  • Casa del Conde de Pinofiel: uno de los edificios mejor conservados, así como una de las poquísimas construcciones domésticas de las que conocemos su fecha y autor. Ambos datos rezan en una cartela de la fachada en la que se dice textualmente: "Juan de Navarrete me fecit. Año 1762".
  • Casa de los Colarte: este edificio fue construido a comienzos del siglo XVIII. El exterior, que se organiza según el modelo de "fachada-armazón", presenta cuatro ejes, quedando situada la portada en el extremo de la derecha. En su primer cuerpo, está labrado en caliza roja del Torcal.
  • Casa de los Pardo: se trata de uno de los más bellos edificios civiles de la ciudad y de un ejemplar de fundamental importancia dentro de la arquitectura doméstica del manierismo en Andalucía. En la actualidad sólo se conserva de la primitiva construcción la fachada.
  • Casa de los Serrailler: casi toda la primera mitad del siglo XX supone dentro de la arquitectura sevillana una constante búsqueda de la propia entidad perdida. Dentro de este movimiento (que se ha dado en llamar "Arquitectura del Regionalismo"), no cabe la menor duda de que la gran figura, que alcanza mayor renombre es la de Aníbal González.
  • Casa de los Ramírez: en su conjunto, se trata de una mansión señorial de tipo medio en la que destaca, de manera muy especial, su interesantísima portada. En ella, su primer cuerpo, labrado en caliza roja, responde a un extraño diseño, mostrando curiosas formas de abanico en la intersección de pilastras y arquitrabe.
  • Teatro Torcal: la construcción del Teatro Torcal (1933-34), interesante ejemplo de la arquitectura racionalista en Andalucía, es obra del arquitecto Antonio Sánchez Esteve. El edificio, en su conjunto, se inserta dentro de la estética del Art Déco.
  • El Pósito: el Pósito Municipal era el almacén de trigo con el que el ayuntamiento de la Ciudad intentaba asegurar el aprovisionamiento normal del grano a toda la población. El edificio podemos fecharlo hacia el siglo XVII, si bien a lo largo del tiempo sufrió numerosas transformaciones y añadidos. La pieza más antigua es la gran nave o buque principal del conjunto, que conforma el volumen mayor, ubicado en la esquina de la calle de Nájera y cuesta de Barbacanas. Se trata de una pieza muy compacta, sin apenas huecos, y coronada por una cubierta de teja árabe, dispuesta en fortísima pendiente.
  • Hospital de San Juan de Dios: del primitivo Hospital aún se conservan el patio principal, levantado en la segunda mitad del siglo XVIII y reformado posteriormente en su galería superior, así como la caja de la escalera. Ésta, que es el único ejemplo existente en Antequera del tipo "imperial", debió levantarse a finales del siglo XVIII, repitiendo en su bóveda, aunque a escala menor, la del convento de Los Remedios, hoy Palacio Municipal.
  • Palacio de los Marqueses de la Peña de los Enamorados: su construcción corresponde a la segunda mitad del siglo XVI, aunque debemos advertir que el aspecto general que ahora presenta dista bastante del que ofreciera en un principio. Ello es debido a las distintas reformas y añadidos que ha sufrido a lo largo de su existencia.
  • Palacio Consistorial: el hoy Ayuntamiento o Palacio Municipal fue hasta la Desamortización convento de Terceros Franciscanos, al cual pertenecía también la iglesia de los Remedios. Aunque la fachada se ha rehecho modernamente, aún se conservan en su interior importantes piezas del antiguo conjunto monástico, como el patio claustral y la suntuosa caja de la escalera principal.
  • Palacio de Nájera: se comenzó la construcción de este palacio en el primer tercio del siglo XVIII. Su fachada muestra dos partes claramente diferenciadas en el tiempo. La más antigua, que corresponde a las plantas baja y principal, es de comienzos del siglo XVIII, mientras que la torre-mirador y el cuerpo del ático se levantaron ya en la segunda mitad del siglo referido.
  • Palacio del Marqués de Villadarias: su monumental portada de tres cuerpos, en caliza roja del Torcal, es, sin duda, la obra de mayor empeño en su género de las que se levantaron en Antequera. Se tiene constancia documental de que las obras del palacio estaban ya iniciadas en el año 1711.
  • Palacio de la Marquesa de las Escalonias: su construcción debe fecharse a comienzos del siglo XVII. Se articulan en su fachada dos plantas y un amplio ático o sobrado, que se dividen verticalmente en cinco calles; dos ejes más, le fueron añadidos en época posterior. La portada es ejemplar interesantísimo dentro del manierismo civil en Andalucía.
  • Plaza de Toros: la Plaza de Toros de Antequera fue inaugurada el 20 de Agosto de 1848. Dado la precipitación de su ejecución, los tendidos altos se realizaron de madera, llegando en este estado hasta el año 1980, momento en el que el Ayuntamiento adquiere el coso taurino. En 1983 se decide proceder a una transformación total, tanto interior como exterior.

Zonas verdes modifier

  • Paseo Real: se extiende desde la Puerta de Estepa hasta la urbanización Parquesol. Consta de dos partes; una llena de arena y plantas y otra con piedras y atracciones.
  • Parque de María Cristina: es el más extenso de la ciudad. Está situado en una zona conocida como el "Corazón de Jesús". Cuenta con una escultura monumental realizada por el escultor malagueño Paco Palma; también podemos encontrar una catarata artificial, un mapa de España esculpido y varias figuras de animales.
  • Parques de La Verónica: reciben este nombre porque están cerca de la Ermita del Cristo de la Verónica. Son tres parques que tienen un tamaño reducido.
  • Lago de "Los Patos": se encuentra cerca del Colegio Infante Don Fernando, Edificio Los Patos y en tiempos atrás había patos, aunque actualmente no los hay.
  • Jardines del Rey: reciben su nombre al ser sido inaugurados por el monarca Don Juan Carlos I cuando acudió a Antequera el año 1998. Están situados a los Pies de la Puerta de Granada.

Monumentos y esculturas modifier

  • Escultura del Infante Don Fernando
Está situada en la Plaza del Coso Viejo. Está construida en honor al Infante Don Fernando, que reconquistó Antequera en la época árabe.
  • Fuente de los Cuatro Elementos
Está situada en la Plaza del Coso Viejo y representa a los Cuatro Elementos: agua, fuego, aire y tierra.
  • Fuente de San Sebastián
Está situada en la Plaza de San Sebastián y ha sido construida por Baltasar de Grodos en 1545 para la Plaza Alta, siendo después trasladada al Coso de San Francisco, y, finalmente, al lugar donde hoy podemos verla.
  • Escultura de Pedro Espinosa
Fue construida en honor al poeta antequerano. Fue construida por José Manuel Patricio Toro en 1998. Está situada en la Plaza de Santa María.
  • Fuente-escultura de los Enamorados
Fue construida por José Manuel Patricio Toro en 2004. Se construyó en homenaje a los dos enamorados que se tiraron desde la Peña.
  • Puerta de Málaga
Es del tipo de pasadizo en recodo. En su frente tiene un gran arco de herradura de ladrillo, con alfiz rehundido, creando el típico nicho de compartimentación espacial de la arquitectura nazarí. La organización interior de la torre fue muy trastocada cuando se convirtió en ermita.
  • Puerta de Estepa: la Puerta de Estepa es una construcción latericia en la que se utiliza como material de fábrica, además del ladrillo, la caliza roja del Torcal en los basamentos de los tres grandes pilares, y la caliza crema del mismo paraje en los emblemas heráldicos. El conjunto se completa en cuanto a elementos de significación, con la imagen en terracota de la Virgen del Rosario, de la hornacina central cara a la Alameda, imagen del escultor antequerano Eloy García, que ha sustituido a la que en su día realizara el imaginero Andrés de Carvajal.
  • Puerta de Granada
La construcción de este arco se llevó a cabo el año 1748, dirigiendo las obras el maestro alarife Martín de Bogas. El aspecto actual del arco no se corresponde plenamente con el que ofrecía en el momento de su inauguración, ya que ha sufrido varias modificaciones.

Arqueología modifier

  • Alcazaba: dentro del conjunto amurallado de la medina islámica se distinguían dos recintos más o menos diferenciados: la Alcazaba, que ocupaba todo el coronamiento del cerro, y un segundo anillo que, bajando desde la Puerta de la Villa, continuaba hacia el Postigo del Agua y Puerta de Málaga, para volver a unir con la Torre Blanca. La torre más importante de todo el recinto es la del Homenaje.
  • Arco de los Gigantes: se levantó en el año 1585. Su traza se debió al arquitecto Francisco de Azurriola. Este edificio tiene un doble interés para la ciudad, en su aspecto monumental y de significación histórica. Es decir, a su valor como ejemplo de arquitectura tardo-renacentista, hay que añadir su importancia como muestra del interés de la ciudad por legitimar su renacentismo de entonces, a través de los vestigios romanos en su suelo. Por ello, una vez levantado el muro del Arco, el Cabildo Municipal decide colocar todas aquellas estatuas y lápidas latinas que habían aparecido en las ciudades romanas de alrededor.
  • Carnicería de los Moros: tradicionalmente, esta construcción ha sido conocida con el nombre de "Carnicería de los Moros". En realidad, lo que hoy podemos ver son los restos de unas Termas, que sin duda pertenecieron a una suntuosa villa romana, situada junto al curso del río de la Villa, y a unos dos kilómetros de distancia del antiguo "municipium".
  • Dolmen de Menga: se trata de una gran cámara ovalada, formando una galería cubierta con un pequeño estrechamiento en la entrada. La cámara está formada por siete grandes monolitos cuadrados en cada lado y una enorme piedra que forma la cabecera, cubriéndose con cinco gigantescas losas. Es el único de los tres dolmenes que tiene unas inscripciones de figuras antropomórficas, situadas en la primera losa de entrada a la izquierda. Al visitante le llamará la atención las dimensiones de la cobija, o losa de cubierta del fondo, de 6 m de longitud y 7 m de lado, con un peso aproximado de 180 t .
  • Dolmen de Viera: se trata de un sepulcro de galería cubierta, formada por un corredor de acceso y una cámara de sección cuadrada a la que se accede por medio de una puerta labrada en un monolito. El corredor se conserva completo en un espacio formado por ocho ortostatos a la derecha y siete a la izquierda, la cubierta estaba formada por siete losas, de las que sólo quedan cuatro. La cámara es una habitación formada por cinco grandes losas, cuatro que forman las paredes y una cobija a nivel con el corredor.
  • Dolmen del Romeral: es una edificación más reciente y que presenta algunas novedades. Se trata de un dolmen de tipo ´Tholos´ con corredor, en el que se pueden distinguir dos partes claramente diferenciadas. En primer lugar, un largo corredor de acceso; a continuación se encuentra la cámara sepulcral o ´Tholos´ resuelta mediante la construcción de una falsa bóveda por aproximación de hileras.
  • Termas romanas: las termas que se ubican a los pies de la Colegiata de Santa María la Mayor, en un gran desnivel del terreno, fueron descubiertas por casualidad en el verano de 1988. Se trata de un Complejo Termal de carácter público, con unas construcciones que se pueden fechar en torno a mediados del siglo I después de Cristo. Son unas edificaciones de gran robustez, realizadas a base de grandes sillares y piletas de cierta extensión recubiertas de mortero hidráulico o «Opus Signimum», en el exterior están revestidos de mármoles de cierta calidad.
  • Villa romana: la villa romana de la Estación (s. I al IV a. C.) se encuentra en el término municipal de Antequera, en el límite norte de su casco urbano, junto a la carretera N-331 y la estación de ferrocarril. El yacimiento ocupa la ladera media y baja de un cerro y los restos, que se están estudiando en la actualidad, se ubican entre la cota 480-464 msnm . Rodean al yacimiento, por el este, el camino de Quintana y, por el oeste, el denominado camino de los Sillares. Estas características le confieren al yacimiento una localización inmejorable, dominando la Vega Antequerana y controlando las principales rutas de comunicación del interior hacia la costa malagueña en la Antigüedad. A las buenas comunicaciones y a la capacidad productiva del entorno hay que añadir el cumplimiento de los requisitos indispensables de la habitabilidad -amoenitas- que los agrónomos latinos del momento creían necesarios para la ubicación de una villa: salubridad y agradabilidad del paraje, amplio dominio visual y belleza del paisaje, orientación adecuada y abundancia de agua. De esta manera resulta fácil comprender la elección de este enclave para la construcción de una villa de carácter semiurbano o una mansión nacida de la mano de un gran propietario - posiblemente un alto dignatario romano -, conjugando, no sólo el hecho de ser un gran centro residencial, sino también un núcleo de explotación agrícola y de control comercial.

Antequeranos célèbres modifier

Jumelage modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Catégorie:Ville d'Espagne Catégorie:Commune de la province de Málaga Catégorie:Ville d'Andalousie