Utilisateur:Bernard de Go Mars/Brouillon

Ma controverse déposée dans la PdD de [[1]] :

Bonjour à tous les contributeurs bienveillants. J'ai préparé un ajout à l'article Moteur à réaction qui transportera le partage de connaissances qui existait dans Fusée (astronautique) et qui a été mis à la poubelle comme un malpropre. Cet ajout est écrit en référence aux meilleurs sources, bien que tout ignorant puisse toujours en juger autrement (avec la formidable aisance que donne la qualité d'ignorant).
Cet ajout règle la question de l'accord entre le calcul de la poussée par les Quantités de mouvement et le même calcul par l'intégration des forces de pressions et frictions. Un tel accord est évidemment nécessaire (au moins au gens qui ont une connaissance suffisante de la physique) car sans cet accord, rien, dans la physique, ne tient plus.
Si je n'ai pas moi-même placé cet ajout dans l'article Moteur à réaction, c'est que je suis dégoûté de l'attitude de certains administrateurs ou assimilés (et ils sont nombreux, semblent-il). Ils ont voulu me bannir de Wikipédia pour d’obscures raisons, ils y arriveront sans doute... L'histoire des hommes et de leurs actes est un univers de haine et de médiocrité sans fin.
Si d'aventure vous lisez ce message, copiez-le bien vite car la censure est monnaie courante dans Wikipédia, j'en sais quelque chose (même si, je pense, ledit message devrait rester présent dans l'historique de cette page).
Les médiocres ont toujours des choses à cacher.
Je finis en citant Rémi Mathis(président de Wikimédia France pendant quatre ans puis de son Conseil Scientifique :
(propos tirés de son ouvrage "Wikipédia, dans les coulisses de la plus grande encyclopédie du monde") :
P. 83 : "Wikipédia n'est pas là pour dire que tel sujet est plus intéressant ou plus important qu'un autre : d'une part ce n'est pas le travail des wikipédiens qui ne sont pas censés être des spécialistes ou donner leur avis, et d'autre part cela entraînerait l'encyclopédie dans des débats sans fin (plus important pour qui ? selon qui ? [...]"
Autre citation du même responsable :
P. 76 : "[...] mais une grave crise l'a secouée [Wikimédia France] en 2017 [...] harcèlement moral, sexisme [...] de la part de membres de l'association (en particulier de wikipédiens anciens et importants);" [...] "Il y a(vait) [sic.] quelque chose de pourri, de malsain, au royaume des wikipédiens : cette crise l'a montré et j'ai peur que le problème de fond ne soit pas résolu."
Édifiant ! J'ai créé un lien vers cette page dans la PdD consacrée à cet auteur. Bernard de Go Mars (discuter) 21 décembre 2023 à 11:18 (CET)


Principe de fonctionnement modifier

 
L’intégration des forces de pression sur les parois du moteur-fusée donne la poussée de celui-ci.

Le moteur-fusée est le type de moteur au principe de fonctionnement le plus simple : deux ergols brûlent dans une chambre de combustion, sont accélérés puis éjectés par une tuyère de Laval.

La détermination de la poussée d'un moteur fusée est souvent faite par l'application de la troisième loi de Newton, à savoir la conservation des quantités de Mouvement. Cependant, dans Rocket Propulsion Elements, George P. SUTTON et Oscar BIBLARZ écrivent, p. 32[1] :

« La poussée axiale peut être déterminée en intégrant toutes les pressions agissant sur les zones qui ont une projection non nulle sur un plan normal à l'axe de la tuyère. [...] Les conditions existant à l'entrée de la tuyère sont essentiellement des conditions de stagnation. »[2],[3],[4].


Pour être exhaustif dans cette détermination de la poussée axiale d'un moteur-fusée, il convient cependant d'ajouter à l'intégration des forces de pressions l'intégration des forces de friction sur les toutes les parois du moteur. Sutton et Biblarz écrivent cependant à ce sujet[5] : "Heureusement, l’effet global des couches limites[6] sur les performances des moteurs fusées est faible. Pour la plupart des tuyères de fusée, la perte dépasse rarement 1 % de l'impulsion spécifique." Les mêmes auteurs écrivent également, page précédente : « La plus faible vitesse des gaz dans la couche limite (ou friction pariétale) peut réduire la vitesse d’éjection effective des gaz de 0,5 à 1,5 %. »

Coefficient de poussée modifier

Hill et Peterson définissent un Coefficient de poussée   qui est le quotient de la Poussée réelle (ou mesurée)   du moteur fusée sur le produit de la pression interne   dans le moteur (pression, dit aussi "de stagnation" existant dans la chambre où brûlent les ergols, c.-à-d. la partie cylindrique du moteur considérée comme la source du flux de gaz qui va propulser la fusée) par la section   du col de la tuyère[7] :

 


Sutton et Biblarz écrivent[8] : "Le coefficient de poussée peut être vu comme représentatif de l'amplification de la poussée due à l’expansion des gaz dans la tuyère supersonique, en comparaison avec la poussée qui s'exercerait si la pression de la chambre n'agissait que sur la surface du col de la tuyère."[9]


La valeur du coefficient de poussée   fait donc état de l'efficacité des différents types de moteur fusée. Selon le type de moteur fusée, il prend des valeurs allant de 0,8 à 1,9 [10]


Stanton et Biblarz font remarquer[11] que la poussée du moteur à réaction est indépendante de la vitesse de la fusée. Les limites à l'accroissement de vitesse d'une fusée dans l'atmosphère seront donc à trouver dans sa traînée aérodynamique[12].

Ajout à l'article "Théorie des corps élancés" modifier

Ajout effectué le 25/04/22 !



Intégration de la vitesse dans l'article Forme_d'une_goutte_de_pluie modifier

L'article indique déjà :


Autrement dit :

 


Le   présent dans cette équation peut être pris, en ordre de grandeur, comme unitaire (voir la courbe rouge ci-contre).

Après simplifications, on gagne à présenter la précédente égalité sous la forme suivante :

 

En effet, on peut y reconnaître l'équation différentielle classique :

 
la variable de   et  étant bien sûr le temps  ,   représentant le contenu des grands crochets et   toujours l'accélération de la pesanteur.

Pour intégrer cette équation différentielle, il faut s'assurer que le contenu   des grands crochets est une constante. Ce sera le cas si le   est pris comme constant[15]. Au demeurant, il est facile de comprendre que, quel que soit le   (variable) éprouvé par la goutte lors de son accélération dans l'air, sa vitesse terminale finira par être fonction de son   terminal (c.-à-d. le   correspondant à cette vitesse terminale, ou plus exactement au Reynolds à cette vitesse terminale). Il n'y a donc pas d'objection à l'intégration.

La solution de l'intégration de l'équation différentielle ci-dessus est, classiquement :

 
du moins si l'on fait usage de la condition initiale  

Cette intrusion de la fonction tangente hyperbolique est habituelle dans les calculs de balistique.

Par chance, pour le temps très grand auquel la goutte va connaître sa vitesse de chute stabilisée  , la fonction   tend vers l'unité. On dégage donc :

 
soit :
 
du moins si l'on utilise préférentiellement le diamètre D de la sphère. Ce qui peut s'écrire encore :
 

Observation de ce résultat : modifier

 
Vitesse et Reynolds gouttes d'eau dans l'air selon leur diamètre, Beard & Pruppacher
 
Vitesse des gouttes d'eau de diamètre < 1mm.
 
Animation de la déformation des gouttes de pluie selon leur diamètre
  • Dans leur ouvrage essentiel, Clift, Grace et Weber[16] proposent le même libellé pour la vitesse terminale des sphères rigides (si l'on néglige également la Poussée d'Archimède de l'air sur la goutte).
Les mêmes auteurs notent qu'entre les Reynolds 750 et 350 000 le   de sphères rigides se montre à peu près constant et égal à   mais cette plage de Reynolds est justement celle où les gouttes perdent progressivement leur forme sphérique (ce que l'on observe ci-contre à gauche sur le graphe du   de la sphère en fonction du diamètre au fait que la courbe du   diverge de la courbe fuchsia réservée aux sphères lisses).

Voir aussi à gauche l'animation montrant la déformation des gouttes de pluie (les cercles rouges représentent les sphères équivalentes aux gouttes).


  • À l'observation de ce résultat, on peut être tenté de penser que la vitesse terminale   est fonction de la racine carrée du diamètre, alors que les graphes de Beard et Pruppacher (ci-contre à droite) indiquent une vitesse terminale évoluant linéairement avec le diamètre (au moins pour les diamètres inférieurs à 1 mm). La raison de ce paradoxe apparent est que le   n'est pas constant mais, au contraire, variable avec le diamètre et le Reynolds[17], comme l'indique le graphe ci-dessus à gauche ainsi que le grand graphe du Cx de la sphère selon le Reynolds.
  • Tous les calculs ci-dessus ont été faits en utilisant comme diamètre des gouttes le diamètre de la sphère équivalente, c.-à-d. le diamètre de la sphère de même volume que la goutte. C'est une habitude chez les physiciens-météorologues puisqu'ils sont confrontés à des gouttes dont la forme n'est pas forcément sphérique (au moins pour les plus grosses)(c'est d'ailleurs ce qui explique que sur le graphe du Cx de la sphère aux différents Reynolds, la courbe "brouillard et pluie" diverge de la courbe rouge des sphères rigides). Il faut d'ailleurs ajouter que le   utilisé dans ces mêmes calculs et dans les différents graphes est établi en référence à la surface frontale de la sphère de même volume que la goutte ; de même, le Reynolds est construit en référence au diamètre de cette sphère de même volume.
  • Avec ce libellé de la vitesse de chute stabilisée (ou vitesse terminale), on peut calculer la Traînée   : on trouve alors comme libellé de cette traînée le poids de la goutte.
 
Éclatement d'une grosse goutte de pluie.
  • Quand le rayon   est fort, la vitesse   est aussi plus forte. Inversement, cela explique que dans la nature, les très petites gouttes de liquide (comme celles créant le brouillard) chutent avec une vitesse très faible alors que les grosses gouttes de pluie chutent avec une forte vitesse : Lorsque les gouttes de pluie atteignent un diamètre de 5,5 à 6 mm, leur vitesse est si forte que les efforts aérodynamiques les font éclater ; ceci explique qu'il n'existe pas de goutte de pluie de diamètre supérieur à 5,5 ou 6 mm (animation ci-contre).
  • Pour une masse volumique   plus forte, la vitesse terminale   est plus faible. Inversement, dans le vide (pour  ) , une goutte acquerrait une vitesse quasi infinie (du moins si la goutte ne s'évaporait pas immédiatement).
  • Quand le   de la goutte est plus fort (goutte déformée, par exemple), la   est plus faible : le   a donc bien un rôle de freinage...

Fin du travail sur l'article Forme_d'une_goutte_de_pluie modifier

Cet ajout a été effectué le 25/04/22 dans l'article Forme d'une goutte de pluie.






Ajout à l'article Écoulement de Stokes : modifier

Vitesse terminale des gouttes d'eau dans l'air : modifier

 
Vitesse terminale des gouttes d'eau de diamètre inférieur à 1mm

La vitesse de chute stabilisée   d’une goutte de diamètre   tombant dans l’air à très petit nombre de Reynolds peut être tirée de l’égalité entre sa traînée T aérodynamique et son poids, à savoir :

 
  est la viscosité dynamique de l’air,   est la masse volumique de l’eau,   est la masse volumique de l’air et g l'accélération de la pesanteur.

On peut tirer de l’égalité précédente la valeur de la vitesse de chute stabilisée   de cette goutte de diamètre   :

 


Pour des gouttes composées essentiellement d’eau décantant dans l’air, on peut prendre   comme valant   et  . On dégage alors :


 ,
  étant comme précisé exprimée en   et le diamètre   en microns.
Ce libellé dessine la parabole rouge marquée "Régime de Stokes" en traits d'axe à gauche du graphe ci-dessus.

La formule de Stokes de la traînée hydraulique   n'est en principe valide que pour les Reynolds diamétraux   très inférieurs à 1 mais, dans la pratique, les mesures de traînée des sphères la confirment jusqu'au Reynolds unitaire.

Bien sûr, il est loisible à chacun d’exprimer cette traînée hydraulique en fonction du   quadratique utilisé au haut Reynolds (même si ce   quadratique n'a aucune signification physique en régime de Stokes[18]). On peut en effet écrire, en reprenant la définition de ce   quadratique[19] :

 


Ce qui donne, après simplification :

 
avec bien sûr  .

Une mauvaise lecture de ce coefficient quadratique de traînée   peut laisser penser que la traînée est variable avec le Reynolds, mais c'est ce   quadratique qui est variable (il croît vertigineusement lorsque le Reynolds tend vers zéro) et non la traînée (par définition, la traînée est constante en régime de Stokes)[20].



Le théorème de Hill et Power en ce qui concerne la traînée d'un corps en régime de Stokes modifier

 
Encadrement de la traînée du tore jointif en régime de Stokes tel que proposé par Hill and Power

Le théorème de Hill et Power tend à être nommé « théorème d’inclusion monotone de Hill et Power valable en régime de Stokes » (inclusion monotonicity of resistance for Stokes flows, en anglais[21] ,[22]).

Hill et Power démontrèrent en 1955[23] que la traînée d’une particule solide en régime de Stokes est plus forte que celle de tout corps inscrit dans cette particule mais plus faible que celle de tout corps circonscrit à cette particule (l'ensemble des trois corps se déplaçant à la même vitesse dans le même fluide newtonien)[24].
Dans leur texte, à l'issue de leur démonstration, Hill et Power prennent l'exemple du tore jointif (ou tore fermé) en translation axiale, corps dont la traînée en régime de Stokes n'était alors pas connue (la translation est verticale dans l'image ci-contre où la section de ce tore est en vert). En usant de leur théorème, Hill et Power encadrent la traînée inconnue du tore jointif :

  • par la limite inférieure qu'est la traînée en translation verticale d'un disque circulaire inscrit dans le tore (ce disque est en bleu dans l'image ci-contre, disposé horizontalement)[25] ;
  • par la limite supérieure qu'est la traînée d'un ellipsoïde aplati en translation verticale (corps en rouge dans l'image ci-contre).

La traînée du disque circulaire inscrit (en bleu) lors d'une translation verticale est évidemment   (si   est le diamètre du disque circulaire,   est la vitesse de translation et   la viscosité dynamique du fluide) .

La traînée de l'ellipsoïde aplati en déplacement vertical est, quant à elle,   , d'après les équations d'Oberbeck (1876) (  étant toujours le grand diamètre de cet ellipsoïde, qui est également celui du disque inscrit).
On peut noter que ces deux traînées connues sont relativement proches.
Par la vertu de leur théorème, Hill et Power affirment donc que la traînée du tore jointif est comprise entre   et  .

Depuis la publication de Hill et Power, la traînée du tore jointif a été caculée par Tagaki et précisée en 1974 par Wakiya comme valant  ,   étant toujours le diamètre du disque inscrit[26],[27].

Autres exemples modifier

 
Encadrement de la traînée du cube en régime de Stokes, théorème de Hill et Power

Encadrement de la traînée du cube modifier

La traînée du cube en régime de Stokes n'ayant pu être calculée exactement, de nombreux auteurs l'ont encadrée par celle des sphères circonscrite au cube et inscrit dans ce cube (image ci-contre). Il en résulte que la traînée du cube en régime de Stokes est située entre   et   (si   est la viscosité du fluide,   la vitesse de décantation et   le côté du cube[28]).

La traînée du cube en régime de Stokes a été évaluée par l'expérience[29] de façon satisfaisante à  , ceci dans n'importe quelle position.

Encadrement de la traînée d'un corps ovoïde (ou en œuf) modifier

 
Encadrement de la traînée d'un corps ovoïde.

La traînée en régime de Stokes du corps en forme d’œuf ci-contre[30] peut être encadrée en application du théorème de Hill et Power[31] ; cette traînée doit en effet être plus forte que celle de la sphère inscrite et plus faible que celle de l'ellipsoïde circonscrit. Lors de déplacements horizontaux (ou axiaux), si   est le diamètre du corps, la traînée de la sphère inscrite est   (soit  ) alors que la traînée de l'ellipsoïde circonscrit d'élancement 3 est  . La traînée du corps en œuf se situe donc entre   et  . L'intervalle entre ces deux bornes mesure quand même 28 % de la borne supérieure.
Le même calcul peut évidemment être fait pour les déplacements verticaux (ou transverses) du même corps.

Encadrement de la traînée du tonneau modifier

 
Encadrement de la traînée du tonneau.

La traînée en régime de Stokes du corps en forme de tonneau ci-contre[32] peut être encadrée[31]. En application du théorème de Hill et Power, cette traînée doit être plus forte que celle de l’ellipsoïde de révolution circonscrit et plus faible que celle de l'ellipsoïde circonscrit d'élancement 5,8 (qui a été tronqué pour donner le corps en tonneau). Lors de déplacements horizontaux (ou axiaux), si   est le diamètre des corps, la traînée de l'ellipsoïde inscrit (d'élancement 4) est   alors que la traînée de l'ellipsoïde circonscrit d'élancement 5,8 est  . La traînée du corps en œuf se situe donc entre   et  . L’intervalle entre ces deux bornes vaut 14 % de la borne supérieure.
Si l'on adopte comme borne supérieure la traînée du cylindre d'élancement 4, soit[33]  , cette borne supérieure n'est pas plus favorable à la précision de l'encadrement.
Le même calcul peut évidemment être fait pour les déplacements verticaux (ou transverses) du même corps.

Encadrement de la traînée de l'hémisphère plein modifier

En application du théorème de Hill et Power, on peut affirmer qu'en régime de Stokes la traînée d'un hémisphère plein en mouvement parallèle à son axe de symétrie se situe entre la traînée frontale du disque inscrit ( ) et la traînée de la sphère complète ( , soit  . L’intervalle entre ces deux bornes vaut 15 % de la borne supérieure.

Affinage de ce résultat : La trainée de l'hémisphère creux calculée exactement par Swanson et Teller (1978), ainsi que Collins (1963), est citée par Ui[34] comme valant   (  étant le diamètre de la sphère intègre)[35], on peut songer à inscrire cet hémisphère creux dans l'hémisphère plein[36].
Si la traînée de la sphère complète (  , soit  ) est toujours adoptée comme borne supérieure, on peut alors écrire que la traînée de l'hémisphère plein est bornée par   et  . La largeur de cette plage de traînée représente moins de 8 % de la borne supérieure.

Corollaires du théorème de Hill et Power modifier

Le peu d’importance de la rugosité des corps en régime de Stokes : modifier

 
Rugosification d'une sphère en régime de Stokes, théorème de Hill et Power

La traînée d’une particule en régime de Stokes est relativement peu sensible à sa rugosité. Cette faible sensibilité à la rugosité découle logiquement du théorème de Hill et Power qui démontre qu’en régime de Stokes, la traînée éprouvée par une particule est encadrée par celle d’un corps inscrit dans la particule et celle d’un corps circonscrit à la particule. En conséquence, la rugosité d’une particule ne change pas significativement sa traînée puisque cette traînée peut être étroitement encadrée par celles de deux corps lisses (les corps inscrit et circonscrit à la particule)[37].* Ainsi (image ci-contre) lorsque l'on rend rugueuse la sphère de diamètre D (rugosités rouges dont le fond dessine, par exemple, une sphère de 0,94D), sa traînée est comprise entre celle de la sphère d'origine et 0,94 fois cette traînée d'origine (c.-à-d. que sa traînée est diminuée).
Il peut paraître contre intuitif que la traînée d'un corps soit diminuée quand on le rend plus rugueux, mais la Mécanique des Fluides fournit des cas également contre intuitifs, à haut Reynolds, où la rugosité diminue la traînée des corps (voir à ce sujet l'article crise de traînée de la sphère).

Augmentation de la traînée due à la présence d'autres corps modifier

Dans leur texte[23], Hill et Power démontrent que la traînée d'un corps en régime de Stokes est accrue par la présence d'autres corps.

Viscosité apparente d'un fluide où décantent une suspension de solides. modifier

De même, ils annoncent[23] que la viscosité apparente d'un fluide contenant une suspension de solides est une fonction croissante monotone de la concentration volumique de cette suspension.



Extension du régime de Stokes vers les plus haut Reynolds modifier

[[

 
Équations pour le   quadratique en régime d'Oseen

Carl Wilhelm Oseen, en incluant le terme inertiel de manière approchée (linéarisée) dans les équations de Navier-Stokes, a pu étendre la connaissance de la traînée de la sphère un peu au delà des Reynolds presque nuls du régime de Stokes et calculer analytiquement la force exercée sur une sphère[38],[39] :

 

  est le nombre de Reynolds basé sur le diamètre D :

 

Cependant, si l'expression due à Stokes sous-estime la traînée au delà du Reynolds unitaire, l'expression d'Oseen montre au contraire une tendance à la surestimer en comparaison avec les résultats d'essais[40] (courbes ci-contre du   quadratique).
Clift, Grace et Weber écrivent d'ailleurs[41] :

"Les solutions analytiques [aux équations de Navier-Stokes] pour l'écoulement autour de la sphère ont peu de valeur pour Re >1. Pour un Reynolds diamétral plus grand que l'unité, il faudra donc en revenir aux équations complètes de Navier-Stokes, tandis que des équations empiriques seront utilisées pour le  ."

De sorte que pour connaître la traînée de la sphère en régime d'Oseen (pour les Reynolds diamétraux un peu plus forts que l'unité), il peut apparaître préférable d'utiliser les équations empiriques déterminées par l'expérience même si lesdites équations empiriques ne bénéficient d'aucune justification théorique.
En particulier, Clift, Grace et Weber donnent dans leur ouvrage[42] les équations permettant de dessiner le   de la sphère tronçon par tronçon sur toute la plage de Reynolds possibles.
Pour les faibles Reynolds, ils prônent les équations :
Pour   :  

Et pour   :  
(ces deux équations dessinent la courbe rouge pour   du graphe ci-dessus)




Question du graphe "tout fluide" modifier

Apport publié le 02/12/21 dans Couche Limite

BIBLIOGRAPHIE modifier

  • Adhémar-Jean-Claude Barré de Saint Venant, NOTICE SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE PIERRE-LOUIS-GEORGES, COMTE DU BUAT, Lille, DANEL, 1866 (lire en ligne)
  • M. le chevalier DU BUAT, PRINCIPES D'HYDRAULIQUE vérifiés par un grand nombre d'Expériences faites par ordre du Gouvernement, par le chevalier DU BUAT, Tome premier, Paris, De l'imprimerie de Monsieur, 1786 (lire en ligne)

Rétroviseurs modifier

La combinaison du rétroviseur avec le montant de pare-brise entraîne la création d’une longue allée de vortex le long de l’habitacle, allée de vortex génératrice de traînée. Un rétroviseur externe très bien conçu accroît la traînée d’une voiture d’approximativement  . Mais ce surplus de   peut atteindre 0,025 à 0,030 pour les rétroviseurs les plus mal conçus. Il est donc raisonnable de se baser sur un  . [43]







Le 15 novembre 21 je me lance dans une évocation des apports de du Buat par St Venant (pour l'article sur Du Buat. Cet ajout a été apporté à l'article "du Buat" en décembre 21. Le 11 Avril 22 le menu déroulant explicitant le calcul du parachute par Du Buat a été inséré dans l'article Parachute dans la section Préliminaires anciens|.

Les apports de du Buat à la mécanique des fluides : modifier



Bibliographie modifier

  • Adhémar-Jean-Claude Barré de Saint Venant, NOTICE SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE PIERRE-LOUIS-GEORGES, COMTE DU BUAT, Lille, DANEL, (lire en ligne)
  • M. le chevalier DU BUAT, PRINCIPES D'HYDRAULIQUE vérifiés par un grand nombre d'Expériences faites par ordre du Gouvernement, par le chevalier DU BUAT, Tome premier, Paris, De l'imprimerie de Monsieur, (lire en ligne)








Le 21 octobre, je me lance dans le fameux coefficient de Smeaton, ce qui n'est pas une mince affaire vu le problème des unités médiévales utilisées par Smeaton et ses successeurs et vu les nombreuse divergences des différents auteurs actuels en ce qui concerne ce fameux coefficient. Les ajouts ci-dessous sont opérés le 28 octobre 21 !

Le coefficient de Smeaton (aérodynamique) modifier

 
La table de Mr. Rouse donnant les efforts sur un plaque dus au vent, citée par Smeaton, 1759

En 1759, John Smeaton publia un texte titré « Une étude expérimentale concernant les pouvoirs naturels de l’eau et de l’air de faire tourner les moulins et autres machines en mouvement circulaire »[55]. George Cayley commente ainsi le texte de Smeaton et surtout la table de Mr. Rouse[56] qu'y cite Smeaton (image ci-contre) : « Le résultat des expériences et observations de Mr Smeaton était qu’une surface plane d’un pied carré rencontre une résistance d’une Livre-force quand elle se déplace dans l’air perpendiculairement à elle-même à une vitesse de 21 pieds par seconde. »[57]

La plupart des auteurs exprimèrent plutôt, cependant, la vitesse de la surface plane en Miles/heure. À cet aune, ils énonçaient que :

  • « Une surface plane d’un pied carré rencontre une résistance de 0,005 Livres-force[58] à la vitesse de 1 Mile/h. »

Les dépendances de cette résistance envers le carré de la vitesse relative de l’air et envers la surface de la plaque étant constatées par Smeaton et beaucoup d’autres, le constat précédent pouvait être étendu à toutes les plaques exposées à toutes les vitesses de vent :

 

…pourvu que   soit exprimé en Livre-force, que la surface   de la plaque soit exprimée en pieds carrés et que la vitesse relative de l’air   soit exprimée en Miles/heure.


Pendant 150 ans (jusqu'à l’essor des frères Wright) les chercheurs utilisèrent les concepts et mesures de Smeaton ainsi que cette constante de proportionnalité 0,005[59] pour quantifier cette notion basique de pression de Smeaton[60] sur des plaques se déplaçant frontalement dans l’air, cette pression (ou plutôt cette surpression) variant comme le carré de la vitesse du fluide.

Il est important, à ce stade de la réflexion, de remarquer que ledit coefficient de Smeaton intègre la Masse volumique de l’air. De même qu’il faut remarquer que l'antique pression de Smeaton qu'on en tirait fut jugée longtemps comme s’appliquant à l’intégralité de la face avant de la plaque plane exposée au mouvement de l’air[61],[62].

Mais la valeur 0,005 de ce fameux Coefficient de Smeaton était erronée. Ce constat inquiéta beaucoup les frères Wright qui s’étaient basés dessus pour concevoir leurs premiers planeurs[63],[64].

 
La soufflerie des frères Wright.

Cette déception les incita à effectuer eux-mêmes des mesures d’efforts dans une soufflerie de leur construction[65]. Par ce moyen, ils purent corriger l’antique Coefficient de Smeaton et lui donner la valeur exacte de 0,003 (valeur que nous calculons ci-dessous).






Ajout effectué dans l'article Orville et Wilbur Wright fin juin et début juillet 21




Notes : caractère « ℓ » ("Script Small L")

Pour accentuer des caractères dans une formule en TeX il faut coder, par exemple : \acute e \grave e . Ce qui donne :   Ceci permet d'écrire, par exemple :   (mais l'accent se place trop haut ! )

Autre méthode, faire précéder le caractère accentué (placé entre { } par \text avec une espace :

Le code  :

C_{x Sph \text{è} re}

donne ainsi :

 

Ce qui m'a semblé un instant parfait. Mais en fait,la position en hauteur du caractère accentué semble variable (du moins dans une note sur une image des Commons.

Le code :

C_{x \text {Sphère} }

 

...donne le même résultat un peu aléatoire.




Bibliographie modifier

  • Planète Sciences, LE VOL DE LA FUSÉE : Stabilité et Trajectographie, Version 2.0 - juillet 2008, Planète-Sciences, CNES, (lire en ligne)
  • S. F. Hoerner, Résistance à l'avancement dans les fluides, Paris, Gauthier-Villars, (OCLC 727875556, ASIN B07B4HR4HP).
  • (en) S. F. Hoerner, Fluid-dynamic drag : theoretical, experimental and statistical information, (OCLC 228216619).
  • (en) S. F. Hoerner and H. V. Borst, Fluid-Dynamic Lift, practical information on Aerodynamic and hydrodynamic lift, Liselotte A. Hoerner ed., ([5]).
  • Planète Sciences, Le vol de la fusée : Stabilité et Trajectographie, Version 2.0 - juillet 2008, Planète-Sciences, CNES, (lire en ligne)
  • (en) George P Sutton et Oscar Biblarz, Rocket Propulsion Elements 7e édition, Lalit Printer & Binder, Delhi, Wiley India, , 751 p. (ISBN 978-81-265-2577-5, lire en ligne)
  • (en) Hill et Peterson, MECHANICS AND THERMODYNAMICS OF PROPULSION, ADDISON - WESLEY PUBLISHING COMPANY, INC., , 563 p. (lire en ligne)

Notes et références modifier

  1. Rocket Propulsion Elements 2013, p. 32
  2. C'est à dire que pour les calculs, on peut considérer que la vitesse des gaz y est nulle.
  3. De même Hill et Peterson écrivent dans MECHANICS AND THERMODYNAMICS OF PROPULSION [6] : "La poussée est en réalité le résultat de la répartition des pressions ou des contraintes sur les surfaces intérieures et extérieures [du moteur-fusée]"
  4. Dans Introduction to Flight, Fifth Edition, McGraw-Hill Higher Education  [7], John D. Anderson, Jr écrit à propos de la propulsion des avions par turbo-réacteur (p. 660) : « Cependant, ce principe de réaction [l’utilisation de la troisième loi de Newton], qui est communément présenté comme le mécanisme de base de la propulsion à réaction, n’en est qu’une explication alternative, dans la même veine que la discussion exposée précédemment [dans la même page, à propos de la poussée des hélices et de la portance des ailes]. La véritable source fondamentale de la poussée d’un moteur à réaction est la force nette produite par la répartition des contraintes de pression et de cisaillement exercées sur la surface du moteur."
  5. Rocket Propulsion Elements 2013, p. 87
  6. La friction sur un point d'une surface dépend de la forme de la couche limite au-dessus de ce point. Sutton et Biblarz parlent donc de « couches limites » pour évoquer la friction pariétale que créent ces couches limites (la friction pariétale ne peut se concevoir sans couche limite et vice-versa).
  7. MECHANICS AND THERMODYNAMICS OF PROPULSION 1965, p. 357
  8. Rocket Propulsion Elements 2013, p. 63
  9. Ces auteurs évoquent donc, par ces derniers termes, l’une des explications erronées de la force de propulsion des fusées, à savoir que cette force de propulsion provient du déséquilibre des pressions créé par la suppression d'une section   de la paroi de la chambre,   devenant ainsi la section de passage des gaz éjectés. Cette explication erronée minimise donc la poussée de tous les moteurs-fusées (en la quantifiant à  ) alors que, on le verra, cette poussée peut monter à   pour un bon ensemble convergent-convergent.
  10. Sutton et Biblarz, p. 64
  11. Rocket Propulsion Elements 2013, p. 33
  12. La trajectoire des fusées spatiales est choisie pour qu'elles gagnent rapidement de l'altitude, de sorte que la diminution consécutive de la densité atmosphérique ramène leur traînée au minimum possible.
  13. Cet effet est évoqué p. 32 du texte de Planète-Sciences "Le vol de la fusée, Stabilité et Trajectographie", Juillet 2008 [8], sauf que dans le cas du cône de rétreint, le   est négatif, c.-à-d. qu'il va susciter un coefficient d'amortissement négatif, donc un anti-amortissement.
  14. James Barrowman, qui a présenté ces calculs d'amortissement pour la première fois dans The practical calculation of the aerodynamic characteristics of slender finned vehicles, [9] écrit : "Quand l'incidence varie, la combinaison de la vitesse locale [géométriquement due à cette variation d'incidence] [...] et de la vitesse de l'écoulement produit un angle d'attaque local [différent de l'angle d'attaque pour un corps fixe] [...]".
  15. En réalité le   de la sphère est très variable avec sa vitesse de chute, à diamètre et fluide donnés. Cependant, les aérodynamiciens considèrent qu'en dessous du Reynolds diamétral 300 000, le   peut être pris comme constant et valant  
  16. P. 113, Bubbles, Drops, and Particles, Clift, Grace and Weber, Academic Press, 1978,[10]
  17. Cette variabilité aurait pu interdire l'intégration en Tangente hyperbolique, sauf à fixer, par itération, le   à sa valeur maximale (que la goutte finira toujours pas atteindre) pour l'intégration.
  18. En régime de Stokes ce   quadratique est donc exact, numériquement parlant. Il peut donc servir à assurer la continuité d'une analyse (ou d'une courbe) sur toute la plage des Reynolds possibles.
  19. Par définition, le Cx quadratique est le quotient de la traînée (ici la traînée de Stokes) par la pression dynamique   (même si cette pression dynamique n'a pas de signification physique aux bas Reynolds) et par la section frontale du corps  
  20. VISCOUS FLUID FLOW, Frank M. White and Majdalani, [11]
  21. Microhydrodynamics: Principles and Selected Applications, de Sangtae Kim, Seppo J. Karrila, https://books.google.de/books?hl=fr&lr=&id=aADEAgAAQBAJ&oi=fnd&pg=PP1&dq=S.+Kim+and+S.+J.+Karrila,+Microhydrodynamics&ots=hI7-d9XZFj&sig=4oDVih57yhkm43UoRvZ-D2DP1_U#v=onepage&q=Hill%20and%20Power&f=false
  22. Interaction d’une fibre et d’un écoulement en géométrie confinée, Benoît Semin, [12]
  23. a b et c EXTREMUM PRINCIPLES FOR SLOW VISCOUS FLOW AND THE APPROXIMATE CALCULATION OF DRAG, R. HILL and G. POWER, [13]
  24. VISCOUS FLUID FLOW, Frank M. White and Majdalani, [14]
  25. Pour suivre Hill et Power dans ce choix du disque circulaire comme corps inscrit dans le tore jointif, il faut se remémorer que ce disque circulaire est d'épaisseur infiniment faible et qu'il coupe l'axe de symétrie du tore au point de tangence des deux sections circulaires hachurées dans l'image ci-contre, ce point de tangence étant également de hauteur (verticale) infiniment faible. Si cette disposition des deux corps est trop difficile à admettre, on peut également imaginer de rapprocher d'une distance infiniment faible les deux sections hachurées vertes du tore dans l'image proposée, ce qui crée un isthme suffisamment large où peut passer le disque circulaire d'épaisseur infiniment faible, ce rapprochement infiniment faible des deux sections du tore ne modifiant qu'infiniment peu sa traînée.
  26. Cette traînée exacte est donc assez proche de la traînée de l'ellipsoïde circonscrit.
  27. ON THE EXACT SOLUTION OF THE STOKES EQUATIONS FOR A TORUS, Shoichi Wakiya Journal of the Physical Society of Japan (Vol. 37, N°3, September 1974) [15]
  28. HYDRODYNAMIQUE PHYSIQUE, 3ème éd, ÉTIENNE GUYON, JEAN-PIERRE HULIN ET LUC PETIT, CNRS ÉDITIONS, p. 456, [16]
  29. BUBBLES, DROPS, AND PARTICLES, R. Clift, J. R. Grace and M. E. Weber, ACADEMIC PRESS 1978, [17] ou : [18]
  30. Ce corps en forme d’œuf est formé d'un hémisphère et de la moitié d'un ellipsoïde d'élancement 3.
  31. a et b EGGS and other DEFORMED SPHEROIDS in STOKES FLOW, V. O'Brien, [19]
  32. Ce corps en forme de tonneau est formé par la troncature d'un ellipsoïde de révolution d'élancement 5,8, cette troncature l'amenant à l'élancement 4.
  33. EXPERIMENTAL INVESTIGATION OF A CYLINDER IN AXIAL MOTION AT LOW REYNOLDS NUMBER, UI Tsukasa Jeff, 1984 http://digitalcommons.lsu.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=4971&context=gradschool_disstheses
  34. Experimental Investigation of a Cylinder in Axial Motion at Low Reynolds Number, Tsukasa Jeff Ui, [20]
  35. La traînée de l’hémisphère creux vaut exactement la moyenne de celles du disque et de la sphère
  36. . Bien sûr, pour que l'hémisphère creux puise être inscrit dans l'hémisphère plein, il faut que le diamètre de cet hémisphère creux soit plus faible que celui de l'hémisphère plein d'une très petite quantité. Cette diminution infinitésimale modifie la traînée infinitésimalement c'est pourquoi il est licite de ne pas en tenir compte.
  37. On the drag of freely falling non-spherical particles, Bagheri and Bonadonna, p. 6, [21]
  38. (en) George K. Batchelor, An Introduction to Fluid Mechanics, Cambridge/New York, Cambridge University Press, , 615 p. (ISBN 0-521-66396-2)
  39. P. Chassaing, Mécanique des fluides : éléments d'un premier parcours, CEPADUES EDITIONS, , 450 p. (ISBN 978-2-85428-509-3)
  40. (en) F. W. Roos et W. W. Willmarth, « Some experimental results on sphere and disk drag », AIAA Journal, vol. 9, no 2,‎ , p. 285-291
  41. p. 46 de leur ouvrage : BUBBLES, DROPS, AND PARTICLES R. Clift, J. R. Grace and M. E. Weber, ACADEMIC PRESS 1978 [22]
  42. BUBBLES, DROPS, AND PARTICLES, [23]
  43. Road Vehicle Aerodynamic Design, Contribution of different devices to the total drag, Nédélec-Berroche, Neiter, Rousseau, Suard
  44. NOTICE SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE PIERRE-LOUIS-GEORGES, COMTE DU BUAT 1866, p. 47
  45. NOTICE SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE PIERRE-LOUIS-GEORGES, COMTE DU BUAT 1866, p. 43
  46. ... "au choc" du fluide : c'est ainsi que l'on s'exprimait à l'époque en suivant (de trop près) le modèle de la mécanique des fluides collisionnelle de Newton. Il faut dire que l'action du fluide sur la face avant n'était pas quantifiée très précisément.
  47. PRINCIPES D'HYDRAULIQUE vérifiés par un grand nombre d'Expériences faites par ordre du Gouvernement, par le chevalier DU BUAT, Tome premier p.xxxvij
  48. Ce constat n'a qu'une valeur approximative dans la mesure où, en subsonique, il y a quand même action de l'arrière-corps sur l'avant-corps
  49. a et b NOTICE SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE PIERRE-LOUIS-GEORGES, COMTE DU BUAT 1866, p. 17
  50. Pierre_du_Buat avait montré préalablement que les mesures de résistance dans l’air et dans l’eau pouvaient être corrélées en termes de masse volumique du fluide résistant.
  51. P. 311 PRINCIPES D'HYDRAULIQUE VÉRIFIÉS par un grand nombre d'Expériences faites par ordre du Gouvernement, par M. le chevalier DU BUAT, Tome second, 1786, [24]
  52. Soit la vitesse acquise par un homme tombant d’une hauteur de 6 pieds.
  53. Le mot parachute n’est pas utilisé par Du Buat. Il parle de « machine ».
  54. Cette formule classique était déjà admise du temps de du Buat.
  55. Mr J Smeaton, « An Experimental Enquiry concerning the Natural Powers of Water and Wind to Turn Mills, and Other Machines, Depending on a Circular Motion. », Philosophical Transactions of the Royal Society, vol. 51,‎ , p. 100–174 (DOI 10.1098/rstl.1759.0019)
  56. Smeaton présente Mr. Rouse comme son ami et comme « un gentleman ingénieux d’Harborough, dans le Leicestershire, ayant construit un manège d’essais (dispositif à bras tournant) pour la mesure des plaques planes et des voilures de moulin à vent.
  57. The Wind and Beyond: A Documentary Journey into the History of Aerodynamics in America, Volume 1: The Ascent of the Airplane, James R. Hansen, Editor | https://history.nasa.gov/SP-4409%20vol1.pdf
  58. La Livre-force, sur le modèle du Kilogramme-force, est le poids que pèse une Livre sur notre planète, la livre étant une unité de masse et non de force.
  59. Cette constante était nommée « Coefficient de Smeaton » bien qu'elle ait été tirée des mesures d’un certain Mr. Rouse
  60. En fait c'est une surpression, la surpression créée par le mouvement relatif du fluide sur le corps.
  61. On découvrit plus tard que l’air,pour contourner la plaque, est obligé d’accélérer en s’approchant des bords de la plaque, ce qui, en application du l’équation de Bernoulli conduit à une diminution importante de sa surpression spécialement sur les bords de la plaque où elle peut être négative. Les anciens auteurs ignoraient également la dépression existant à l'aval de la plaque, cette dépression augmentant la traînée et venant diminuer l'effet de l'accélération du flux sur la face amont (voir à ce sujet l'image l'image d'Eiffel montrant la répartition des pressions sur une plaque carrée).
  62. Pour ces notions de pression et de surpression, voir l’article Coefficient de pression
  63. Le planeur de 1901 des frères Wright avait été conçu pour soulever son propre poids (100 Livres-force) plus celui d’un pilote (150 Livres-force) quand il était utilisé comme un cerf-volant à 5 degrés d’incidence dans un vent de 15 Miles par heure. Mais il s’avéra que ce planeur pouvait difficilement soulever son propre poids dans un tel vent de 15 M/h et encore avec une incidence plus forte.
  64. Smeaton Coefficient, Glenn Research Center, https://wright.nasa.gov/airplane/smeaton.html
  65. Ce fut sans doute la deuxième soufflerie des États-unis, mise en service quelques mois après celle de Zham. Si la soufflerie de frère Wright mesurait 1,8 m de long et sa section d'essais carrée 40 cm , celle de Zham, mesurait cependant 12,2 m de long et sa section d’essais carrée 1,8 m (Zham fut plus tard l’un des fondateurs du NACA, ancêtre de la NASA).
  66. Nous utilisons l’expression traînée exacte pour signifier la traînée que calculerait, en première intention, un ingénieur moderne.
  67. Le   d’une plaque plane exposée frontalement n’évolue pas beaucoup lorsque son rapport longueur/largeur varie : Le   de la plaque carrée vaut 1,18 alors que celui d’un plaque de rapport longueur/largeur = 5 vaut 1,2 ; cette relativement faible variation rendait assez réaliste l’assimilation par Smeaton et ses successeurs de toutes les plaques planes à une plaque plane moyenne.