Université de la Polynésie française

université française à Tahiti

L’université de la Polynésie française est une université française située à Punaauia, à Tahiti, en Polynésie française.

Université de la Polynésie française
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Président
Patrick Capolsini (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
2 544 en formation initiale et continue (2019)
Enseignants
350
Budget
3,9 milliards XPF
Localisation
Pays
Campus
Outumaoro (Tahiti)
Ville
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
(Voir situation sur carte : Polynésie française)

En 2017, l'université compte environ 4 000 étudiants.

Histoire modifier

Historique modifier

Créée par le décret no 87-360 du [1], l'université s'appelait au départ université française du Pacifique et était divisée en deux sites, l'un situé en Nouvelle-Calédonie (devenu université de la Nouvelle-Calédonie) et l'autre à Tahiti, le siège administratif de l'université étant lui à Papeete. Les deux centres sont devenus des établissements autonomes par le décret no 99-445 du [2],[3].

Présidents modifier

Présidents 
PortraitIdentitéPériodeDurée
DébutFin
 Sylvie André (d)
(née en )
4 ans
 Louise Peltzer[4]
(née en )

(démission)
6 ans
 Éric Conte (en)[5]
(né en )
6 ans
 Patrick Capolsini (d)[6]
(né en )
En cours7 ans

Recherche modifier

Laboratoires de recherche modifier

L’Unité mixte de recherche écosystèmes insulaires océaniens [UMR - EIO 241] modifier

L’UMR-EIO est centrée sur l’analyse des interactions entre l’homme et son environnement dans les écosystèmes insulaires océaniens. Elle regroupe des enseignants-chercheurs et des chercheurs de 4 organismes de recherche : l’université de la Polynésie française (UPF), l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Institut Louis Malardé (ILM)[7].

Gouvernance et développement insulaire [GDI : EA 4240] modifier

Ce laboratoire regroupe les chercheurs en sciences de la société (droit, économie, gestion, histoire, géographie) autour des notions de « gouvernance » et de « développement insulaire » en Polynésie et dans le Pacifique.

Géopôle du Pacifique Sud [GEPASUD : EA 4238] modifier

Ce laboratoire de géophysique et d’informatique (Géopôle du Pacifique sud) concentre ses travaux sur la géodésie, les enveloppes fluides de la Terre (océanographie, atmosphère, hydrologie), les techniques de télédétection, de traitement d’images, d’apprentissage machine, de sécurité informatique et les énergies renouvelables.

Géométrie algébrique et applications à la théorie de l’information » [GAATI : EA 3893] modifier

Le GAATI est l’unique laboratoire de mathématiques en Polynésie française. Ses principaux thèmes de recherches sont la géométrie algébrique sur les corps finis, la théorie des nombres et les applications modernes et porteuses de ces deux domaines en théorie de l’information, notamment, en cryptographie, codes correcteurs d’erreurs et algorithmique.

Équipe d’accueil sociétés traditionnelles et contemporaines en Océanie [EASTCO : EA 4241] modifier

L’équipe EASTCO a pour principal champ d’étude les cultures et sociétés polynésiennes. Elle comprend quatre axes de recherche : l’axe 1 « Fondements culturels», l’axe 2 « Rencontres », l’axe 3 « Expressions » et l’axe 4 « Transmissions ».

Le centre international de recherches archéologiques sur la Polynésie [CIRAP] modifier

Le CIRAP associe quatre institutions partenaires : l’UPF, l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, l’université de Californie-Berkeley et l’Université d’Auckland. Il a pour objectif de faire progresser les connaissances sur le passé pré-européen de la Polynésie en fédérant les efforts de plusieurs institutions et chercheurs travaillant dans la région. Pour cela, des programmes de recherche communs sont menés sur les différents archipels. Mais le CIRAP apporte également son concours et est associé à des projets conduits par d’autres institutions métropolitaines ou du Pacifique. Il contribue également à la formation à la recherche par la recherche en accueillant des étudiants en stage de master, des doctorants et des post-doctorants.

L’Observatoire géodésique de Tahiti [OGT] modifier

Depuis 1997, Tahiti est un site de référence géodésique fondamental pour la poursuite des satellites d’étude de la Terre à des fins océanographiques, géodynamiques et géophysiques grâce à l’installation d’une station de poursuite de satellites par laser sur le campus de l’UPF et les systèmes de radio-positionnement ancillaires, ainsi qu’un réseau de cinq marégraphes géodésiques déployés sur l’ensemble de la Polynésie française, constituent l’Observatoire Géodésique de Tahiti (OGT), qui est une Fédération de Recherches (FED) entre le Centre national d’études spatiales (CNES), le laboratoire GEPASUD de l’UPF et la NASA.

La Maison des sciences de l’homme du Pacifique [MSHP] [USR 2003 - CNRS/UPF] modifier

La M.S.H.P est une Unité de Service et de Recherche (USR-2003) créée officiellement le par l’UPF et le CNRS. Membre du Réseau national qui réunit les 23 MSH françaises, celle du Pacifique est la première hors du territoire de l’Hexagone et donc en Outre-mer. Conçue comme un « hôtel à projets », la MSH-P favorise le montage et soutient des projets associant institutions métropolitaines, étrangères et locales sur tous les domaines des sciences de l’Homme. Elle accueille des chercheurs invités, des doctorants et des post-doctorants.

École doctorale du Pacifique modifier

Les universités de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie disposent d’une école doctorale pluridisciplinaire commune. Instance de formation pour les étudiants en thèse, l’école doctorale fédère des laboratoires de recherche reconnus intra et extra- universitaires, développe des actions de formation pour et par la recherche, délivre le doctorat et dispose tous les ans de contrats doctoraux permettant de financer les études de certains doctorants.

43 doctorants étaient inscrits à l'EDP en 2017-2018.

INPE de la Polynésie française modifier

Dans le cadre de la collaboration tripartite entre l’université, le vice-rectorat et le ministère de l’Éducation de Polynésie française, l’Institut National Supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE) prépare notamment aux concours de recrutement de professeurs du premier degré et enseignants du second degré (en alternance, CAPES d’anglais, histoire-géographie, lettres, mathématiques et tahitien-lettres) dans le cadre des masters Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF). Dans la continuité, pour les lauréats des concours, l’INSPE organise et assure, en deuxième année, les actions de formation initiale des fonctionnaires-stagiaires des masters MEEF.

Institut Confucius modifier

L’UPF accueille depuis 2013 le seizième Institut Confucius de France qui compte en 2020 plus de 200 inscrits.

Les cours de mandarin de l’Institut Confucius sont ouverts depuis 2014 en tant que langue vivante étrangère au même titre que l’anglais ou l’espagnol aux étudiants en licence et master de droit — option science politique — économie et gestion (DEG) — spécialité management commerce international —, lettres, langues et sciences humaines (LLSH) — option science politique — hors master LCSO et en DUT.

Les étudiants qui ne sont pas dans ces filières peuvent également suivre les cours de mandarin gratuitement en tant que candidat libre. Le programme de l’Institut Confucius est de 24 heures de cours par semestre, ce qui représente en moyenne trois heures par semaine.

Bibliothèques modifier

 
Bibliothèque universitaire UPF

L’université offre, à travers ses deux bibliothèques et sa documentation numérique, de nombreuses ressources : 90 000 livres, 52 000 livres numériques, 150 revues imprimées, 42 000 revues numériques, 2 200 DVD. Cet ensemble documentaire est le plus important de Polynésie française.

Vie étudiante modifier

Évolution démographique modifier

Évolution démographique de la population universitaire
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
1 765[8]1 960[9]2 143[10]2 250[11]2 321[12]2 400[13]2 547[14]2 542[15]
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
2 954[16]3 243[17]3 133[16]2 979[16]3 127[16]3 415[16]3 486[16]3 633[16]
2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 -
3 365[16]3 098[16]2 918[16]2 972[16]3 033[16]3 139[16]2 669[16]-

Notes et références modifier

  1. Décret n°87-360 du 29 mai 1987 relatif à l'université française du Pacifique
  2. Décret no 99-445 du 31 mai 1999 portant création de l'université de la Polynésie française et de l'université de la Nouvelle-Calédonie
  3. Jean-Pierre Viatge, « L’Université fête ses 30 ans en Polynésie française », Tahiti Infos, les informations de Tahiti,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « https://www.lemonde.fr/education/article/2011/04/01/louise-peltzer-la-presidente-de-l-universite-de-polynesie-francaise-demissionne_5983661_1473685.html »
  5. « https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/universite-eric-conte-va-passer-main-461391.html »
  6. « https://www.tntv.pf/tntvnews/polynesie/societe/patrick-capolsini-reconduit-pour-4-ans-a-la-presidence-de-luniversite/ »
  7. « UMR 241 - Ecosystèmes Insulaires Océaniens », sur wwz.ifremer.fr (consulté le )
  8. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  9. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  10. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  11. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  12. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175, (ISBN 2-11-095390 X), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  13. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  14. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  15. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
  16. a b c d e f g h i j k l m et n « Statistiques sur les effectifs d'étudiants inscrits par établissement public sous tutelle du ministère en charge de l'Enseignement supérieur (hors doubles inscriptions université-CPGE) - data.gouv.fr », sur www.data.gouv.fr (consulté le )
  17. Rapport d’activités de l'Université de la Polynésie française 2010, consulté le 15 avril 2011

Liens externes modifier