Union pour la patrie
| Union pour la patrie (es) Unión por la Patria | ||||||||
 Logotype officiel. | ||||||||
| Présentation | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chefs | Cristina Fernández de Kirchner Sergio Massa |
|||||||
| Fondation | 14 juin 2023 | |||||||
| Coalition de | Voir partis membres | |||||||
| Siège | San José 181, Buenos Aires | |||||||
| Slogan | « Vous êtes la patrie. Défendons-la. » (espagnol : La patria sos vos. Vamos a defenderla.)[1] | |||||||
| Positionnement | Centre gauche[2],[3] | |||||||
| Idéologie | Péronisme[2] Factions : |
|||||||
| Couleurs | Bleu ciel, blanc et jaune (Couleurs du drapeau argentin) | |||||||
| Site web | porlapatria.org | |||||||
| ||||||||
| Présidents de groupe | ||||||||
| Chambre des députés | Germán Pedro Martínez | |||||||
| Sénat | José Mayans | |||||||
| Représentation | ||||||||
| Députés | 107 / 257 |
|||||||
| Sénateurs | 31 / 72 |
|||||||
modifier  |
||||||||
L'Union pour la patrie (en espagnol : Unión por la Patria ; abrégé UP) est une coalition politique argentine de centre gauche et péroniste formée pour l'élection présidentielle et les législatives de 2023. Elle prend la succession du Front de tous présent à l'élection de 2019 qui a vue la victoire de son candidat Alberto Fernández en tant que président de la Nation.
Cette coalition est centrée autour du Parti justicialiste et ses alliés au niveau fédéral et aussi provincial. Pour l'élection présidentielle de 2023, la coalition présente Sergio Massa du Front rénovateur avec Agustín Rossi en colistier. Il remporte le premier tour du scrutin accédant ainsi au second tour à l'issue duquel il est défait par le candidat d'extrême droite libertarien Javier Milei.
Histoire modifier
Contexte et fondation modifier
Élus avec la coalition du Front de tous à l'élection présidentielle de 2019, le président de la Nation sortant Alberto Fernández et sa vice-présidente Cristina Fernández de Kirchner décide le de ne pas se porter candidats à leur réélection, confrontés à une chute de leur popularité dans le contexte d'une grave crise économique[7].
L'Union pour la patrie est enregistrée le à la date de la clôture de présentations des alliances pour l'élection présidentielle de 2023. Elle se montre dans la continuité du Front de tous[8],[9]. Le 22 juin, le nom de la coalition est confirmé par la justice électorale à la suite d'une requête formulée que le terme « patrie » pouvait être ramené à un sentiment national recherché par les électeurs[10].
Élections nationales de 2023 modifier
_(cropped).jpg)
Le , la coalition désigne le ministre de l'Économie Sergio Massa, représentant de l'aile la plus à droite de l'UP, comme pré-candidat unique au scrutin présidentiel à la suite du désistement des autres candidatures. Il se présente avec le chef de cabinet des ministres Agustín Rossi en tant que colistier pour la vice-présidence[3],[11]. Le cependant, Juan Grabois du Grand Front de la patrie se présente également — avec Paula Abal Medina comme colistère — en pré-candidat pour la présidence[12].
Le les deux candidats s'affrontent lors des élections primaires, qui consiste à un scrutin national prévoyant quels partis seront habilités à se présenter aux élections nationales. Massa obtient 27% des suffrages exprimées, soit le score le plus bas pour un candidat péroniste depuis la création de ses primaires en 2009. Il devient donc le candidat final pour l'élection présidentielle prévue en octobre 2023[13].
Le premier tour de l'élection présidentielle qui a lieu le 22 octobre, voit la victoire de Sergio Massa en tête avec 36,78%, lui permettant ainsi d'accèder au second tour du scrutin face au candidat d'extrême droite Javier Milei[14]. Lors des élections législatives organisées le même jour, l'UP voit son nombre de sièges de nouveau reculer à la Chambre des députés mais réussit cependant à se maintenir au Sénat[15]. À l'issue du second tour de la présidentielle, le , Massa est défait par Javier Milei en n'obtenant que 44,31% des suffrages. Il reconnaît sa défaite le soir même[16].
Partis membres modifier
L'Union pour la patrie est composée pour la plupart de partis politiques présents en 2019 dans la coalition du Front de tous[17]. Le parti Souverainetés d'Alicia Castro est initialement membre de la coalition mais la quitte le , à la suite de l'annonce de la coalition de présenter Sergio Massa à la présidentielle[18].
Membres au niveau national modifier
| Parti | Chef | Idéologie | Positionnement | |
|---|---|---|---|---|
| Parti justicialiste | Alberto Fernández | Péronisme | Centre gauche | |
| Front large | Adriana Puiggrós | Social-démocratie | Centre gauche | |
| Parti de la victoire | Diana Conti | Kirchnerisme | Centre gauche | |
| Parti communiste | Victor Kot | Communisme | Extrême gauche | |
| Parti intransigeant | Enrique Gustavo Cardesa | Socialisme démocratique | Gauche | |
| Nouvelle rencontre pour la démocratie et l'équité | Martín Sabbatella | Kirchnerisme | Centre gauche | |
| Parti du travail et de l'équité | Juan Carlos Alderete | Social-démocratie | Centre gauche | |
| Front rénovateur | Sergio Massa | Péronisme | Centre | |
| Parti conservateur populaire | Marco Aurelio Michelli | Conservatisme | Droite | |
| Unité populaire | Víctor De Gennaro | Socialisme du XXIe siècle | Gauche | |
| Parti communiste révolutionnaire | Juan Carlos Alderete | Communisme | Extrême gauche | |
| Grand Front de la Patrie | Juan Grabois | Socialisme du XXIe siècle | Gauche | |
| Parti fédéral | Daniel Madeo | Fédéralisme | Centre gauche | |
| Parti de la culture, de l'éducation et du travail | Hugo Moyano | Péronisme | Centre | |
| Kolina | Alicia Kirchner | Kirchnerisme | Centre gauche | |
| Parti de la concertation FORJA | Fernando López | Radicalisme K | Centre gauche | |
| Parti solidaire | Carlos Heller | Coopérativisme | Gauche | |
| Parti communiste (Congrès extraordinaire) | Pablo Pereyra | Communisme | Extrême gauche | |
Résultats électoraux modifier
Élections présidentielles modifier
| Année | Candidats | Premier tour | Second tour | Statut | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Président | Vice-président | Voix | % | Voix | % | ||
| 2023 | Sergio Massa | Agustín Rossi | 9 853 492 | 36,78 | 11 516 142 | 44,31 | Non élu |
Élections législatives et sénatoriales modifier
| Année | Votes | % | Sièges gagnés | Total des sièges |
|---|---|---|---|---|
| 2023 | 9 094 285 | 38,53 | 58 / 130 |
108 / 257 |
| Année | Votes | % | Sièges gagnées | Total des sièges |
|---|---|---|---|---|
| 2023 | 4 951 390 | 43,65 | 13 / 24 |
33 / 72 |
Notes et références modifier
- (es) « Uno por uno, todos los spots de campaña de los precandidatos a Presidente » [« Un par un, tous les spots de campagne des pré-candidats à la présidence »], sur cronista.com, Cronista, (consulté le ).
- (es) AFP, « Ministro de Economía será el candidato del oficialismo a la presidencia de Argentina » [« Le ministre de l'Économie sera le candidat du gouvernement à la présidence de l'Argentine »], sur france24.com, France 24, (consulté le ).
- AFP, « Argentine : le ministre de l’économie, Sergio Massa, sera le candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- (es) Horacio Aizpeolea, « “Unión por la Patria”, el nuevo nombre electoral del Frente de Todos » [« « Union pour la patrie », le nouveau nom électoral du Front de tous »], sur lavoz.com.ar, La Voz, (consulté le ).
- (es) « Adiós Frente de Todos: el kirchnerismo presentó "Unión por la Patria" con críticas a Macri y el FMI » [« Adieu Front de tous : le kirchnérisme a présenté « l'Union pour la patrie » avec des critiques à l'égard de Macri et du FMI »], sur perfil.com, Perfil, (consulté le ).
- (es) « El apoyo de científicos, intelectuales y artistas a la fórmula Sergio Massa-Agustín Rossi » [« Le soutien de scientifiques, d'intellectuels et d'artistes à la formule Sergio Massa-Agustín Rossi »], sur pagina12.com.ar, Página/12, (consulté le ).
- (es) Federico Rivas Molina, « El presidente argentino, Alberto Fernández, anuncia que no se presentará a la reelección » [« Le président argentin Alberto Fernández annonce qu'il ne se représentera pas »], sur elpais.com, El País, (consulté le ).
- (es) Rédaction, « Unión por la Patria: ¿cuál es el origen de la coalición y quién la compone? » [« Union pour la patrie : quel est l'origine de la coalition et qui la compose ? »], sur cnnespagnol.cnn.com, CNN en Español, (consulté le ).
- (es) Joaquín Múgica Díaz, « Unión por la Patria es el nuevo nombre elegido por el Frente de Todos para las elecciones », sur infobae.com, infobae, (consulté le ).
- (es) Martin Angulo, « La justicia aceptó el nombre "Unión por la Patria" para competir en las elecciones presidenciales » [« La justice a accepté le nom « Union pour la Patrie » pour concourir aux élections présidentielles »], sur infobae.com, infobae, (consulté le ).
- Anne-Dominique Correa, « En Argentin la droite rugit mais innove peu »
, sur monde-diplomatique.fr, Le Monde diplomatique, (consulté le ).
- (es) « Juan Grabois firmó su precandidatura a presidente para competir contra Sergio Massa » [« Juan Grabois a signé sa pré-candidature à la présidence pour concurrencer Sergio Massa »], sur pagina12.com.ar, Página/12, (consulté le ).
- AFP, « Primaires de la présidentielle en Argentine: l'ultralibéral Milei en force », sur lalibre.be, La Libre Belgique, (consulté le ).
- Flora Genoux, « En Argentine, le péroniste Sergio Massa limite l’avancée de l’extrême droite à l’élection présidentielle » , sur lemonde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- (es) Sofia Barruti, « Así quedaría el Congreso en Argentina con las elecciones » [« Voici à quoi ressemblerait le Congrès en Argentine avec les élections »], sur cnnespagnol.cnn.com, CNN en Español, (consulté le ).
- (es) Leonardo Tagliabúe, « Contundente triunfo de Javier Milei: será el próximo presidente de la Argentina », sur infobae.com, infobae, (consulté le ).
- (es) « Quiénes son los "dueños" de los 16 partidos que integran UP, Unión por la Patria » [« Qui sont les « propriétaires » des 16 partis qui composent l'UP, l’Union pour la Patrie ? »], sur memo.com.ar, Memo, (consulté le ).
- (es) « Soberanxs, el peronismo de Boudou y Alicia Castro se fue de Unión por la Patria » [« Les souverainetés, le péronisme de Boudou et d’Alicia Castro ont quitté l'Union pour la patrie »], sur memo.com.ar, Memo, (consulté le ).
- (es) Chambre électorale nationale, « Alianzas 2023 - Nacional », sur public.tableau.com, (consulté le ).
Voir aussi modifier
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
- (es) Site officiel
