Un gosse de la butte

film de Maurice Delbez, sorti en 1964
Un gosse de la butte
Description de cette image, également commentée ci-après
Tranche de vie d'un gosse dans le quartier Ménilmontant
Rue des Cascades de nos jours
Titre original Un gosse de la butte
Réalisation Maurice Delbez
Scénario Maurice Delbez et Jean Cosmos d’après le roman de Robert Sabatier, Alain et le nègre (Éditions Albin Michel, 1953)
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films de Mai 64
Les Productions de La Guéville
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 87 min
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Un gosse de la butte (Rue des cascades) est un film français réalisé par Maurice Delbez et sorti en 1964.

Synopsis modifier

Hélène, séduisante veuve quadragénaire et mère du petit Alain, tient un café-épicerie-crémerie à Ménilmontant, un quartier populaire parisien alors en pleine évolution en ce début des années 1960. Lorsqu’elle essaie de refaire sa vie avec Vincent, un Antillais de vingt ans son cadet, Alain témoigne d’abord de l’hostilité à ce dernier avant d’être conquis par sa gentillesse et de devenir son ami. À cause d’un drame de la jalousie où sa voisine et amie Lucienne est assassinée par son mari qui l'a surprise en flagrant délit d'adultère avec son neveu plus jeune, Hélène prend conscience de sa grande différence d’âge avec Vincent et décide de mettre fin à leur liaison.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Production modifier

Casting modifier

Télérama[2] : « L’humain, ce sont des rencontres comme celle-ci, qui fait se retrouver rue des Cascades un réalisateur et ses acteurs d'il y a cinquante ans. Parmi eux, Christine Simon, 66 ans, 13 à l’époque. […] Elle n’a jamais vu Un gosse de la butte, mais garde des souvenirs vifs de ses journées passées à siffler le générique du Pont de la rivière Kwaï avec les autres gamins, dans les loges ou dans les rues en pente. “C’est bien tout ça mais on n’a pas besoin du cinéma pour se rappeler, les souvenirs de tournage sont plus importants”, glisse-t-elle, mi-grave, mi-amusée. […] Derrière elle, les gosses d'hier aujourd’hui dégarnis ou moustachus rejouent une scène du film, hilares. Érick Barrukh, que ses parents ont préféré médecin que comédien, se souvient de Christine Simon, de quatre ans son aînée, ou plutôt de son costume. “Elle tournait une scène en Bikini, et c’est la première fois qu’on voyait une fille en maillot de bain”. Le prénom de son personnage, lui, ne revient à personne, pas même à la comédienne. »

Tournage modifier

Chanson modifier

Un petit homme, musique et interprétation par Henri Salvador (voix chantée de Serge Nubret)[1].

Accueil modifier

  • Télérama[2] : « L'histoire d'une mère blanche qui refait sa vie avec un jeune Noir de vingt ans son cadet, dans le décor presque sauvage du Belleville des années 1960. Pour Maurice Delbez, […] C'est “le film de [sa] vie”, mais aussi celui qui le mènera à la ruine. Sa romance mixte ne séduit pas les critiques, encore moins les directeurs de salle qui refusent de montrer le film, laissant le réalisateur endetté à hauteur de 40 millions de francs. “Il est sorti trop tôt, les mentalités n’étaient pas prêtes, assure-t-il plein d’amertume. Mais tout ça est réparé aujourd’hui”. »
  • À l'initiative de la plateforme de financement participatif Celluloïd Angels[Note 1], le film a été restauré en 2017 par les sociétés Daems, Hiventy et Filmo grâce à la contribution de SND (Société nouvelle de distribution), du CNC et du Forum des images[1],[Note 2].

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a b c d et e Générique du film restauré.
  2. a et b Extrait de l'article de Romain Jeanticou, À Belleville, sauver une pellicule, c’est sauver des souvenirs, paru le .
  3. Ciné-Ressources (Cinémathèque française)

Liens externes modifier