En chimie analytique, la notion d'ultratrace prolonge la notion de trace pour les concentrations les plus faibles.

En biochimie, une ultratrace désigne un élément chimique présent à moins d'un microgramme par gramme d'un organisme donné (c'est-à-dire à moins d'1 ppm ou 0,0001 % en masse), mais qui joue un rôle important dans son métabolisme.

Les ultratraces chez l'humain comprennent le bore, le silicium, le nickel, le vanadium[1] et le cobalt[2]. Pour d'autres organismes, le brome, le cadmium, le fluor, le plomb, le lithium et l'étain peuvent figurer parmi les ultratraces[3].

Références modifier

  1. J. Mann & A. S. Truswell (editors). Essentials of Human Nutrition (3e édition, 2007). Oxford: Oxford University Press
  2. Kazuhiro Yamada et Helmut Sigel, Interrelations between Essential Metal Ions and Human Diseases, vol. 13, Springer, coll. « Metal Ions in Life Sciences », , 295–320 p. (PMID 24470095, DOI 10.1007/978-94-007-7500-8_9), « Chapter 9. Cobalt: Its Role in Health and Disease »
  3. Nielsen, Forrest H., Ultratrace Elements in Nutrition, Annual Review of Nutrition Vol. 4: 21-41 (Volume publication date July 1984)

Voir aussi modifier