Unterseeboot 480

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U-480
illustration de Unterseeboot 480
L'U-570, un U-Boot de type VII C

Type U-Boot VII C
Classe Type VIIC (d)
Histoire
A servi dans  Kriegsmarine
Commanditaire Kriegsmarine
Chantier naval Deutsche Werke AG à Kiel
Commandé
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Coulé par une mine le
Équipage
Équipage 48 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 67,10 m
Maître-bau 6,20 m
Tirant d'eau 4,74 m
Déplacement 769 t (surface)
871 t (plongée)
Propulsion 2 moteurs Diesel
2 moteurs électriques
Puissance 3 200 ch (Diesel)
750 ch (électrique)
Vitesse 17,7 nœuds (surface)
7,6 nœuds (plongée)
Caractéristiques militaires
Armement 5 tubes lance-torpilles de 533 mm (dont 1 arrière)
14 torpilles
1 canon de 88 mm (220 coups)
1 canon de 20 mm
Rayon d'action 15 170 km (surface)
150 km (plongée)
230 m (profondeur)
Carrière
Pavillon Troisième Reich
Port d'attache Brest/Bergen (Norvège)
Localisation
Coordonnées 50° 22′ 04″ nord, 1° 44′ 10″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Manche
(Voir situation sur carte : Manche)
U-480
U-480

LUnterseeboot 480 (U-480) est un sous-marin allemand de type VII « Alberich » utilisé par la Kriegsmarine pendant la Seconde Guerre mondiale. Il présente la particularité de posséder un équipement technologique spécifique améliorant sa furtivité.

Historique modifier

L'U-480 est un sous-marin construit avec une coque conçue en vue de le rendre moins et peu détectable par des sonars (principe de furtivité). Sa carène étant entièrement recouverte de caoutchouc, il était indétectable par les ASDIC alliés.

Son revêtement en caoutchouc est bardé de multiples trous de différents diamètres, dont la propriété principale est d'absorber les ondes des sonars, empêchant de les renvoyer à l'appareil détecteur. Ce revêtement dénommé « Alberich », est également connu sous le nom de tuiles anéchoïques.

Cet U-Boot est doté des toutes nouvelles torpilles à guidage acoustique. Il est commandé par l'Oberleutnant Hans-Joachim Förster (en).

Mis en service opérationnel en octobre 1943, il est équipé d'un Schnorchel en mai 1944.

L'U-480 effectue trois patrouilles de guerre. Il détruit quatre navires alliés lors d'une patrouille dans la Manche en 1944. Le il abat un avion Catalina du Sq. 162 de l'armée de l'air canadienne, tuant trois membres d'équipage sur les huit aviateurs (l'un des cinq survivants est sauvé par un baleinier norvégien).

Il explose lorsqu'une mine marine touche sa poupe dans le champ de mines Brazier D2 le lors d'une mission au sud de l'Île de Wight, à la position géographique de 50° 22′ 04″ N, 1° 44′ 10″ O, ne laissant aucun rescapé parmi les quarante-huit membres d'équipage.

Affectations modifier

Commandements modifier

Patrouilles modifier

Commandant Départ Arrivée Jours Succès
Oblt. Hans-Joachim Förster Kiel Arendal 2 jours
1 Oblt. Hans-Joachim Förster Arendal Brest 31 jours
2 Oblt. Hans-Joachim Förster Brest Trondheim 63 jours 14 621
3 Oblt. Hans-Joachim Förster Trondheim Coulé 24 jours
Total 120 jours 14 621 t

Note : Oblt. = Oberleutnant zur See

Navires coulés modifier

Au cours de ses 3 patrouilles, l'U-480 coule 2 navires de guerre pour un total de 1 775 tonneaux et 2 navires pour un total de 12 846 tonneaux.

Date Nom Nationalité Tonnage Fait
NCSM Alberni (K10)   Marine royale canadienne 925 Coulé
HMS Loyalty   Royal Navy 850 Coulé
Fort Yale   Royaume-Uni 7 134 Coulé
Orminster   Royaume-Uni 5 712 Coulé

Divers modifier

  • Ce sous-marin fait l’objet d'un documentaire, diffusé en par la chaîne de télévision Arte[1],[2].
  • À l'exception de l’U-480 et de l'U-486, aucun des dix autres sous-marins allemands de ce type possédant cet équipement n'a été perdu au combat.
  • L'un des membres de l'équipage à avoir échappé à la mort est un timonier qui, ayant vu un camarade faire visiter le bâtiment à deux femmes, ne prit pas son bord par superstition et resta à terre en Norvège.
  • L'épave de l'U-480 est retrouvée en 1998 à 58 mètres de profondeur ; elle conserve une grande partie de la gangue de caoutchouc qui fait la spécificité de ce submersible.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Sources modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier