Tzaka

tsar de Bulgarie de 1299 à 1300
Tzaka
Fonctions
Empereur
Roi de Bulgarie
Biographie
Naissance
ou date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
Famille
Père
Conjoint
Elena Terter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Tzaka ou Chaka (bulgare: Чака) Tsar des Bulgares de 1299 à 1300.

Tzaka était le fils du Khan mongol, Nogaï et de son épouse principale Akha Khatun. Vers 1284 il avait épousé une fille anonyme du Tsar de Bulgarie Georges Ier Terter.

Biographie modifier

Tzaka conduit avec son père et ses frères la guerre contre Toqtaï le nouveau Khan de la Horde d'or qui finalement en 1299 défait et tue Nogaï dans un combat sur les rives du Dniepr dans le sud de la Russie.

Fin 1299 début 1300 Tzaka et son beau-frère Todor Svetoslav qui était otage à la cour de Nogaï envahissent la Bulgarie et occupent Tarnovo Ils chassent la veuve du Tsar Smiletz mort l’année précédente qui tentait d’établir une régence pour le compte de son jeune fils mineur Ivan.

Tzaka se fait élire « Tsar de Bulgarie » avec l’appui tacite des partisans de Todor Svetoslav. Toutefois celui-ci n’hésite pas à trahir rapidement son beau-frère et à monter lui-même sur le trône. Il fait emprisonner puis étrangler Tzaka et envoie sa tête coupée en guise de gage de soumission à Toqtaï le khan de la Horde d'or.

Famille modifier

Epouse et descendance modifier

On ne sait pas si Chaka a eu des enfants d'Elena, la fille de George Ier de Bulgarie. Il a eu au moins un fils, Kara Küçük, probablement issu d'une concubine. Kara Küçük a dirigé une partie de la Horde de Nogai jusqu'après 1301. Après la mort de Chaka, Kara Küçük a fui la Horde avec 3 000 cavaliers tatars et a proposé de prendre du service auprès de Shishman de Vidin.

Généalogie ascendante modifier

[1]

Bibliographie modifier

Références modifier

  1. Simon Berger, « "Une armée en guise de peuple" : la structure militaire de l'organisation politique et sociale des nomades eurasiatiques à travers l'exemple mongol médiéval », Thèse de doctorat en Histoire, Paris, EHESS,‎ (lire en ligne, consulté le )