Tumulus de Colombiers-sur-Seulles

tumulus de Colombiers-sur-Seulles, France

Tumulus de Colombiers-sur-Seulles
Image illustrative de l’article Tumulus de Colombiers-sur-Seulles
La chambre funéraire
Présentation
Type tumulus
Période Néolithique
Visite accès libre
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 48,14″ nord, 0° 29′ 40,92″ ouest[1]
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Commune Colombiers-sur-Seulles
Géolocalisation sur la carte : Calvados
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Tumulus de Colombiers-sur-Seulles
Géolocalisation sur la carte : Normandie
(Voir situation sur carte : Normandie)
Tumulus de Colombiers-sur-Seulles
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Tumulus de Colombiers-sur-Seulles

Le tumulus de Colombiers-sur-Seulles est un tumulus daté du Ve millénaire av. J.-C., situé sur la commune de Colombiers-sur-Seulles, dans le département du Calvados, en France.

Situation modifier

Le tumulus est édifié sur un plateau dominant la vallée de la Seulles. Il se trouve à environ 600 m de la Pierre Debout de Colombiers-sur-Seulles.

Description modifier

Le tumulus de Colombiers-sur-Seulles est une sépulture collective appartenant à l’un des types les plus anciens du mégalithisme occidental. C'est le seul représentant de ce type en Basse-Normandie[2]. Il est composé d'un amas de terre et de cailloutis, compartimenté par des cloisons en pierre et en bois et ceinturé de murets montés en pierres sèches, alternant avec des tronçons d'orthostates disposés en parement[3]. Il est de grande dimension, mesurant environ 60 m de longueur sur 10 m de largeur en moyenne[4] et 2,50 m de hauteur[5]. L'accès à la chambre funéraire, qui occupe une place infime par rapport à la masse du monument, se faisait en empruntant un étroit couloir.

Historique modifier

Ce long tumulus fut fouillé pour la première fois en 1825 par Arcisse de Caumont et l'abbé Gervais de La Rue[6].

Vestiges modifier

La chambre funéraire contenait de nombreux ossements humains, dont plusieurs à demi brulés[7].

Datation modifier

De nouvelles campagnes de fouilles menées entre 1969 et 1997 ont permis de dater le monument entre 4500 et [8].

Analyse modifier

On peut le considérer comme un monument intermédiaire entre deux époques de l'architecture funéraire monumentale néolithique. Il présente plusieurs caractéristiques des tertres non mégalithiques, qui sont les plus anciennes structures funéraires de la région : forme très allongée, plan trapézoïdal, vastes dimensions. Mais il se rattache aussi à la famille des cairns classiques en pierres sèches par sa chambre funéraire, circulaire, bordée de grandes pierres, et reliée à l'extérieur par un couloir[9].

Le site a été ouvert au public en 2005.

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Géoportail
  2. Colombiers sur Seulles : Tumulus unique en Normandie à Colombiers-sur-Seulles sur le site Petit-Patrimoine.com.
  3. Jean-Luc Dron et Antoine Chancerel, « Les tombes à couloir néolithiques », dans L'exploitation ancienne des roches dans le Calvados : Histoire et Archéologie, Le Molay-Littry, Couleurs Calvados, , 447 p., p. 175-181
  4. G. Verron, « Haute et Basse Normandie », Gallia préhistoire, tome 16 fascicule 2, 1973. p. 361.
  5. Frédéric Lontcho, Dolmens et menhirs de France, Lacapelle-Marival, Editions Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , 216 p. (ISBN 979-10-91458-09-2), p. 9
  6. « Tumulus de Colombiers-sur-Seulles : le plus vieux monument de Normandie », sur www.patrimoine-normand.com (consulté le )
  7. Léon Coutil, « Le Tumulus de la Hogue à Fontenay-le-Marmion (Calvados). (Étude des Tumulus Néolithiques du Calvados et de l'Orne) », Bulletin de la Société préhistorique de France, 1918, tome 15, N. 1. pp. 100
  8. Service Archéologie du conseil général du Calvados, Dossiers et Documents, La révolution néolithique dans le Calvados et en Normandie, p. 5, sur le site de l'action culturelle de l'académie de Caen. Consulté le 26 mars 2013.
  9. Rose-Marie Arbogast, Jean Desloges, Antoine Chancerel, « « Sauvages et domestiques : Les restes animaux dans les sépultures monumentales normandes du néolithique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) », Anthropozoologica, 2002, no35, p. 17-27. Consulté le 26 mars 2013.

Voir aussi modifier

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