Transports dans les Hauts-de-Seine
Les transports dans le département français des Hauts-de-Seine sont caractérisés par la forte densité des infrastructures de transport et le trafic soutenu qu'elles supportent. Comme dans le reste de la petite couronne parisienne, les transports en commun organisés par Île-de-France Mobilités (RER, Transilien, métro...) sont fortement polarisés vers Paris, même si l'existence de pôles économiques majeurs dans ce département (en particulier le quartier d'affaires de La Défense) tend à nuancer cette polarisation.
Autoroutes | 36 km[1] | A6 A10 A13 A14 A15 A86 |
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Routes nationales | 19 km[1] | N 13 N 315 N 118 |
R.D. et V.C. | 1 800 km[1] |
Principales gares de voyageurs | La Défense, Nanterre-Préfecture, Asnières-sur-Seine, Clichy - Levallois, Nanterre-Université, Bécon-les-Bruyères |
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Services voyageurs |
Principaux ports | Gennevilliers |
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Aéroports |
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Réseaux de transport en commun |
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Transport routier
modifierInfrastructures routières
modifierLes Hauts-de-Seine, département presque entièrement urbanisé, comportent un réseau routier en grande partie constitué de rues et avenues de taille variée en agglomération, et de quelques autoroutes et voies rapides permettant un trafic plus rapide quand elles ne sont pas embouteillées. Géographiquement, le département est compris entre deux axes routiers circulaires autour de Paris, qui participent fortement à sa desserte : le boulevard périphérique de Paris côté intérieur et l'autoroute A86 côté extérieur.
Par rapport aux deux autres départements de la petite couronne, le réseau autoroutier altoséquanais présente deux traits marquants : d'une part, une seule autoroute radiale (l'A13) commence dès le boulevard périphérique de Paris (contre deux en Seine-Saint-Denis et trois dans le Val-de-Marne), trois autres voies de type autoroutier (l'A14, l'A15 et la RN 118) ne démarrant qu'après quelques kilomètres ; d'autre part, plusieurs zones urbanisées ont été préservées par la construction de tunnels, les Hauts-de-Seine possédant notamment les deux plus longs tunnels routiers d'Île-de-France (le Duplex A86 et le tunnel de Nanterre-La Défense).
La circulation est dense sur ces grands axes, dont plusieurs accueillent un trafic proche ou supérieur à 100 000 véhicules par jour en 2019[2].
Un vaste réseau routier souterrain assure à la fois la desserte locale et les échanges entre grands axes sous le quartier d'affaires de La Défense, qui est également entouré par le boulevard circulaire de la Défense (ou boulevard Patrick-Devedjian).
Identifiant | Origine | Communes traversées dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A6 | Autoroutes A6a et A6b à Wissous | Antony | Dardilly près de Lyon | Très bref passage de cette autoroute sur la limite des Hauts-de-Seine avec l'Essonne, près de l’échangeur A6a / A6b, où elle est une autoroute non concédée et gratuite à 2x3 voies. |
Autoroute A10 | Autoroutes A6a et A6b à Wissous | Antony | Bordeaux | Très bref passage de cette autoroute sur la limite des Hauts-de-Seine avec l'Essonne, près de l’échangeur A6a / A6b, où elle est une autoroute non concédée et gratuite à 2x3 voies. |
Autoroute A13 | Paris-Porte d'Auteuil | Boulogne-Billancourt, Saint-Cloud, Marnes-la-Coquette, Vaucresson | Caen | Autoroute non concédée et gratuite à 2x3 voies dans le département, sauf au niveau du viaduc de Saint-Cloud à 2x2 voies. |
Autoroute A14 | Route nationale 13 à La Défense, depuis Neuilly-sur-Seine et Paris-Porte Maillot | Courbevoie, Puteaux, Nanterre | Autoroute A13 à Orgeval | Autoroute à 2x3 voies (2x2 voies au niveau de l'échangeur de l'autoroute A86), non-concédée, gratuite et souterraine jusqu'à l'autoroute A86 (tunnel de Nanterre-La Défense), concédée et à péage au-delà vers les Yvelines. |
Autoroute A15 | Autoroute A86 et route nationale 315 à Gennevilliers | Gennevilliers | Route nationale 14 à Cergy | Autoroute non-concédée et gratuite, à 2x4 voies dans le département. |
Autoroute A86 | (depuis Créteil) | Antony, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Clamart, Ville-d'Avray, Vaucresson, Rueil-Malmaison, Nanterre, Colombes, Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne | (vers Saint-Denis et Bobigny) | Autoroute circulaire autour de Paris (les communes sont citées dans l'ordre des aiguilles d'une montre), à 2x2, 2x3 ou 2+3 voies selon les sections. Non-concédée et gratuite sauf entre Rueil-Malmaison et Jouy-en-Josas (Yvelines), où le Duplex A86, plus long tunnel routier entièrement situé sur le territoire français, est concédé et payant. |
Route nationale 10 | Paris-Porte de Saint-Cloud | Boulogne-Billancourt, Sèvres, Chaville | Frontière espagnole vers Saint-Sébastien | Déclassée en RD 910, dans les années 1900 en aval du pont de Sèvres et en 2006 de la porte de Saint-Cloud au pont de Sèvres. |
Route nationale 13 | Paris-Porte Maillot | Neuilly-sur-Seine, Courbevoie, Puteaux (historiquement : Nanterre, Rueil-Malmaison) |
Autoroute A14 à La Défense (communes de Courbevoie et Puteaux) (initialement : Cherbourg) |
Route nationale conservée dans le domaine routier national pour assurer la continuité de l'A14 jusqu'au boulevard périphérique. Déclassée en 2006 de La Défense à la limite des Yvelines en RD 913. Le boulevard circulaire de la Défense, qui portait le numéro PN 13 depuis sa construction, a quant à lui été déclassé en 2017 en RD 993. |
Route nationale 20 | Paris-Porte d'Orléans | Montrouge, Bagneux, Bourg-la-Reine, Sceaux, Antony | Frontière espagnole vers Barcelone | Déclassée en 2006 en RD 920 dans le département. |
Route nationale 118 | Ancienne route nationale 10 (actuelle RD 910) à Sèvres | Sèvres, Meudon | Autoroute A10 et route nationale 104 à Marcoussis | Voie rapide à 2x2 voies initialement numérotée F 18 et renumérotée RN 118 en 1978 à la place d'une route d'Occitanie. |
Route nationale 185 | Paris-Porte Maillot | Suresnes, Saint-Cloud, Ville-d'Avray | Versailles | Déclassée dans les années 1990 (avant dans Paris) en RD 985. |
Route nationale 186 | (depuis Créteil) | Antony, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Clamart, Rueil-Malmaison, Nanterre, Colombes, Bois-Colombes, Asnières-sur-Seine, Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne | (vers Saint-Denis et Bobigny) | Route circulaire autour de Paris (les communes sont citées dans l'ordre des aiguilles d'une montre). Déclassée au fur et à mesure des ouvertures de l'autoroute A86 qui la remplace, et en totalité dans le département depuis 2006, en RD 986, quand elle n'a pas été complètement effacée par l'autoroute. |
Route nationale 187 | Route nationale 13 au pont de Neuilly (communes de Courbevoie et Puteaux) | Courbevoie, Puteaux, Suresnes, Saint-Cloud, Sèvres
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Aménagée en voie rapide sous le nom de F 18 puis renumérotée en RN 118 en 1978 à partir de Sèvres ; à cette date, l'itinéraire de la RN 187 est modifié au sud pour poursuivre la desserte des quais de Seine jusqu'à Paris ; l'ensemble de ce nouvel itinéraire a été déclassé en RD 7 dans les années 1990. |
Route nationale 189 | Paris-Porte de Versailles | Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres | Pont de Sèvres à Sèvres | Reprise par la RN 187 en 1978 entre Meudon et Sèvres, puis déclassée sur cette section en RD 7 dans les années 1990 ; déclassée en RD 989 sur le tracé restant dans les années 1990. |
Route nationale 189a | Paris-Quai d'Issy | Issy-les-Moulineaux | Limite d'Issy-les-Moulineaux et Meudon | Reprise par la RN 187 en 1978, puis déclassée en RD 7 dans les années 1990. |
Route nationale 190 | Place de la Boule (route nationale 13) à Nanterre | Nanterre, Rueil-Malmaison | Mantes-la-Jolie | Route doublant la RN 13 par un autre itinéraire. Déclassée en 2006 en RD 991 dans le département. |
Route nationale 192 | Route nationale 13 à La Défense (communes de Courbevoie et Puteaux) | Puteaux, Courbevoie, La Garenne-Colombes, Colombes, Nanterre | Route nationale 14 à Herblay | Déclassée en 2006 en RD 992, sauf un très court tronçon à La Défense. |
Route nationale 306 | Paris-Porte de Châtillon | Montrouge, Malakoff, Châtillon, Fontenay-aux-Roses, Clamart, Châtenay-Malabry | Lèves (Chartres) | Déclassée dans les années 1990 en RD 906. |
Route nationale 306a ou route nationale 406 |
Sèvres | Sèvres, Meudon, Clamart | Le Petit-Clamart (commune de Clamart) | Noms successifs de la même route nationale, finalement déclassée en RD 406 en 1980. |
Route nationale 307 | Paris-Porte de Saint-Cloud | Boulogne-Billancourt, Saint-Cloud, Garches, Marnes-la-Coquette, Vaucresson | Mareil-sur-Mauldre | Déclassée dans les années 1990 en RD 907. |
Route nationale 307a ou route nationale 407 |
Sèvres | Sèvres, Ville-d'Avray, Marnes-la-Coquette | Marnes-la-Coquette | Noms successifs de la même route nationale, finalement déclassée en RD 407 en 1982. |
Route nationale 308 | Paris-Porte de Champerret | Levallois-Perret, Neuilly-sur-Seine, Courbevoie, La Garenne-Colombes, Colombes, Nanterre | Poissy | En tronc commun avec la RN 192 de la place de Belgique au pont de Bezons. Déclassée dans les années 1990 en RD 908. |
Route nationale 309 | Paris-Porte d'Asnières | Levallois-Perret, Clichy, Asnières-sur-Seine, Bois-Colombes, Colombes, Gennevilliers | Chantilly | Déclassée dans les années 1990 en RD 909. |
Route nationale 309a ou route nationale 409 |
Rond-point de l'Europe à La Garenne-Colombes | La Garenne-Colombes, Courbevoie, Bois-Colombes, Asnières-sur-Seine | Carrefour des Bourguignons à Asnières-sur-Seine | Noms successifs de la même route nationale, finalement déclassée dans les années 1990 en RD 11. |
Route nationale 310 | Paris-Porte de Clichy | Clichy, Asnières-sur-Seine, Gennevilliers | Épinay-sur-Seine | Déclassée dans les années 1990 en RD 911. |
Route nationale 310a ou route nationale 410 |
Paris-Porte de Clichy | Clichy | Saint-Denis-Porte de Paris | Noms successifs de la même route nationale, finalement déclassée dans les années 1990 en RD 912. |
Route nationale 314 | La Défense (commune de Puteaux) | Puteaux, Nanterre | Autoroute A86 à Nanterre | Initialement une voie rapide, progressivement transformée en boulevard urbain. Déclassée en 2006 en RD 914. |
Route nationale 315 | Asnières-sur-Seine | Asnières-sur-Seine, Gennevilliers | Autoroutes A15 et A86 à Gennevilliers | Route créée dans le prolongement de l'autoroute A15 et à la place de son prolongement jamais réalisé vers Paris, à 2x1 voie. |
Covoiturage et autopartage
modifierComme dans les autres départements de la région, Île-de-France Mobilités subventionne les trajets en covoiturage courte distance en offrant la gratuité aux détenteurs de forfaits Navigo annuel ou mensuel ou Imagine'R, auprès des opérateurs de covoiturage partenaires[3].
Transport ferroviaire et transports en commun
modifierHistorique
modifierL'actuel département des Hauts-de-Seine (alors partie des départements de la Seine et de Seine-et-Oise) a été desservi par les premières lignes ferroviaires d'Île-de-France, qui étaient aussi les premières lignes de France principalement destinées au trafic de voyageurs : la ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye (alors limitée au Pecq) a été mise en service en 1837, la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite en 1839 et la ligne de Paris-Montparnasse à Versailles-Rive-Gauche en 1840. Ces lignes, qui deviendront très vite les embryons des futures grandes lignes vers le nord-ouest du pays (ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre et ligne de Paris-Montparnasse à Brest), furent complétées progressivement au cours du XIXe siècle par des lignes à vocation périurbaine, dans un territoire où l'urbanisation progressait rapidement. Le réseau d’intérêt général des Hauts-de-Seine actuels a été développé principalement par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (rachetée en 1908 par l'Administration des chemins de fer de l'État), mais le nord-est du département était desservi par la ligne de La Plaine à Ermont - Eaubonne de la Compagnie des chemins de fer du Nord et le sud-est du département par la ligne de Sceaux de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. À la fin du XIXe siècle, l'extension du chemin de fer correspondait à peu près à son développement actuel, la LGV Atlantique et le tronçon souterrain du RER A en moins.
Le développement des trafics de grande ligne et l'explosion des trafics de banlieue conduit les compagnies à développer leurs installations. L'important tronc commun situé entre les gares de Paris-Saint-Lazare et Asnières-sur-Seine compte quatre voies jusqu'au début du XXe siècle, six voies à partir de 1913 et dix voies à partir de 1928[4]. Des technologies nouvelles sont expérimentées : la ligne des Invalides est en 1900-1902 l'une des deux premières lignes exploitées en France en traction électrique par troisième rail, et le réseau de banlieue de l'Administration des chemins de fer de l'État est presque entièrement électrifié dans les années 1920-1930, avant tous les autres réseaux de banlieue.
Comme les autres départements de la petite couronne mais à la différence des départements moins urbanisés, les Hauts-de-Seine connaîtront très peu de fermetures de lignes d'intérêt général dans les années 1930 et après la Seconde Guerre mondiale. Au contraire, les Hauts-de-Seine connaîtront en 1970 la première mise en service depuis des décennies en France d'une ligne nouvelle, la liaison Étoile - La Défense, future ligne A du RER. Ce tronçon sera prolongé plusieurs fois, et les années 1970 et 1980 verront le développement du réseau RER (principalement sur des lignes existantes) et la réélectrification des lignes de la banlieue Saint-Lazare en courant alternatif 25 kV 50 Hz. L'ouverture de la LGV Atlantique en 1989 réaffirmera la prépondérance forte du trafic de banlieue sur les lignes ferroviaires classiques de l'ouest francilien.
Les Hauts-de-Seine ont également été desservis par des modes plus légers. Dès les années 1850, un tramway hippomobile relie Paris à Boulogne-Billancourt et au-delà, à Sèvres et Versailles ; le tramway, qui sera progressivement motorisé puis électrifié, s'étendra largement jusqu'au début du XXe siècle, avant de disparaître rapidement dans les années 1930, victime du développement du métro et de l'autobus. En 1934 justement, Boulogne-Billancourt est la première commune atteinte par l'extension du métro de Paris hors des limites de la Ville ; de nombreuses extensions seront réalisées jusqu'au XXIe siècle. Le tramway réapparaîtra quant à lui dans les années 1990.
Cartes du réseau ferroviaire à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne (ancien département de la Seine) | |||||||||
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Situation actuelle
modifierÎle-de-France Mobilités est, comme dans le reste de la région Île-de-France, autorité organisatrice de la mobilité sur la totalité du territoire départemental.
Ligne de Paris-Montparnasse à Monts (LGV) (LGV Atlantique) |
Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant continu 1,5 kV sur les premiers kilomètres puis en courant alternatif 25 kV 50 Hz au-delà, destinée uniquement aux trains de voyageurs. Cette ligne n'est pas techniquement une ligne à grande vitesse dans le département (vitesse limite, signalisation) mais y est assimilée en raison de son trafic. |
Ligne de Paris-Montparnasse à Brest | Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à quatre voies dans le département. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz[5]. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz[5]. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz[5]. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye |
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Ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz[5]. |
Ligne de Nanterre-Université à Sartrouville | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Saint-Cloud à Saint-Nom-la-Bretèche - Forêt-de-Marly | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne des Invalides à Versailles-Rive-Gauche | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V. |
Ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars (dite Vallée de Montmorency - Invalides ou VMI) | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, constituée en 1988 à partir de l'assemblage de plusieurs lignes existantes pour créer une branche du RER C. |
Ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières (dite Grande ceinture stratégique) | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, qui constituait initialement une alternative à la ligne de la grande ceinture de Paris, moins éloignée de Paris donc plus facile à défendre. |
Ligne de Puteaux à Issy-Plaine | Ancienne ligne peu fréquentée et peu équipée jusqu'aux années 1990, dont l'emprise a été reprise par la ligne 2 du tramway d'Île-de-France : cette ligne n'existe donc plus en tant que telle. |
Ligne de La Plaine à Ermont - Eaubonne | Ancienne ligne dont la partie située dans les Hauts-de-Seine a été reprise en 1988 par la ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars ; cette ligne a donc de facto disparu. |
Ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres | Ancienne ligne destinée à créer un deuxième itinéraire entre Paris-Montparnasse et Chartres, à la construction longue mais à l’exploitation brève, dont les emprises dans le département, après avoir été envisagées pour un prolongement de l'autoroute A10 vers Paris, furent finalement reprises par la LGV Atlantique. |
ligne de Paris à Limours et de Bourg-la-Reine à Robinson (dite ligne de Sceaux) | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V en principe réservée au seul trafic voyageurs. Ligne RATP, aujourd'hui intégrée à la partie RATP de la ligne B du RER d'Île-de-France, mais qui lui préexistait comme ligne d'intérêt général. |
Ligne A du RER d'Île-de-France entre Paris et Nanterre - Université | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V en principe réservée au seul trafic voyageurs. Ligne RATP ne faisant pas partie du réseau ferré national et n'en ayant jamais fait partie (la ligne a été créée pour le RER A). Comme les autres lignes du RER, elle est toutefois assimilable aux lignes du réseau d'intérêt général, malgré quelques différentes techniques. |
Transport ferroviaire de longue distance
modifierLes Hauts-de-Seine sont traversés par des trains Grandes Lignes (TGV inOui et Ouigo circulant sur la LGV Atlantique au départ ou à l'arrivée de Paris-Montparnasse ou assurant des missions intersecteurs) et TER (TER Normandie ou Nomad sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, TER Normandie et TER Centre-Val de Loire ou Rémi sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest). Toutefois, aucun de ces trains ne s'arrête dans une gare du département.
Le projet de desserte de la gare de La Défense par des trains à grande vitesse, annoncé en 2009 par le président Nicolas Sarkozy, semble aujourd'hui abandonné.
RER et Transilien
modifierLes Hauts-de-Seine sont parcourus par :
- la ligne A du RER (tronc commun et branche A1), qui dessert d'est en ouest les gares RATP suivantes :
- tronc commun : La Défense et Nanterre - Préfecture ;
- branche A1 : Nanterre - Université, Nanterre - Ville et Rueil-Malmaison ;
- la ligne B du RER (tronc commun et branches B2 et B4), qui dessert du nord au sud les gares RATP suivantes :
- tronc commun : Bagneux (située malgré son nom à Cachan dans le département du Val-de-Marne) et gare de Bourg-la-Reine ;
- branche B2 : Sceaux, Fontenay-aux-Roses et Robinson ;
- branche B4 : Parc de Sceaux, La Croix de Berny, Antony, Fontaine Michalon et Les Baconnets ;
- la ligne C du RER, dont trois branches (C1, C2 et tronc commun des branches C5 et C7) desservent les gares SNCF suivantes :
- branche C1 du sud au nord : Les Grésillons et Gennevilliers ;
- branche C2 : Chemin d'Antony ;
- tronc commun des branches C5 et C7 d'est en ouest : Issy - Val de Seine, Issy, Meudon - Val Fleury et Chaville - Vélizy (cette dernière située malgré son nom à Viroflay dans le département des Yvelines) ;
- la ligne E du RER (tronc commun): La Défense et Nanterre - La Folie ;
- la ligne J du Transilien, qui dessert depuis Paris-Saint-Lazare les gares d'Asnières-sur-Seine, Bois-Colombes, Colombes et Le Stade ;
- la ligne L du Transilien, qui dessert depuis Paris-Saint-Lazare les gares de Clichy - Levallois, Asnières-sur-Seine, Bécon-les-Bruyères, Les Vallées, La Garenne-Colombes, Nanterre - Université, Courbevoie, La Défense, Puteaux, Suresnes-Mont-Valérien, Le Val d'Or, Saint-Cloud, Garches - Marnes-la-Coquette, Vaucresson, Sèvres - Ville-d'Avray et Chaville-Rive-Droite ;
- la ligne N du Transilien, qui dessert depuis Paris-Montparnasse les gares de Vanves - Malakoff, Clamart, Meudon, Bellevue, Sèvres-Rive-Gauche et Chaville-Rive-Gauche ;
- la ligne U du Transilien, qui relie La Défense à La Verrière (seule ligne du Transilien à ne pas desservir Paris), en desservant Puteaux, Suresnes-Mont-Valérien, Saint-Cloud, Sèvres - Ville-d'Avray et Chaville-Rive-Droite dans le département.
La Défense est, en trafic cumulé RATP et SNCF, la gare la plus fréquentée de France hors Paris intra muros, avec plus de 64 millions de voyageurs en 2019. Elle est aussi la troisième gare RER de la RATP et la douzième gare SNCF de France lorsque l'on sépare les deux exploitants[6],[7].
Hormis La Défense, les gares de voyageurs les plus fréquentées sont celles de Nanterre - Préfecture, Asnières-sur-Seine, Clichy - Levallois, Nanterre - Université et Bécon-les-Bruyères, avec une fréquentation annuelle entre 10 et 26 millions de voyageurs en 2019[6],[7].
Métro
modifierLes Hauts-de-Seine sont parcourus par plusieurs lignes du métro de Paris, principalement dans les communes limitrophes de Paris :
- l'extrémité ouest de la ligne 1 du métro, qui dessert quatre stations dans les communes de Neuilly-sur-Seine, Courbevoie et Puteaux, dont deux dans le quartier d'affaires de La Défense ;
- l'extrémité ouest de la ligne 3 du métro, qui dessert trois stations dans la commune de Levallois-Perret ;
- l'extrémité sud de la ligne 4 du métro, qui dessert trois stations dans les communes de Montrouge et Bagneux ;
- l'extrémité ouest de la ligne 9 du métro, qui dessert trois stations dans la commune de Boulogne-Billancourt ;
- l'extrémité ouest de la ligne 10 du métro, qui dessert deux stations dans la commune de Boulogne-Billancourt ;
- l'extrémité sud-ouest de la ligne 12 du métro, qui dessert deux stations dans la commune d'Issy-les-Moulineaux ;
- les extrémités sud et nord-ouest de la ligne 13 du métro, qui dessert sept stations dans les communes de Malakoff, Vanves, Châtillon et Montrouge au sud, Clichy, Asnières-sur-Seine et Gennevilliers au nord-ouest ;
- la ligne 14 du métro, sur quelques centaines de mètres dans la commune de Clichy (sans station dans le département).
Plusieurs lignes font l'objet de projets de prolongement dans les Hauts-de-Seine, avec des niveaux d'avancement variables : la ligne 1 vers Nanterre et Rueil-Malmaison, la ligne 3 vers Courbevoie, la ligne 10 vers Saint-Cloud et la ligne 12 vers Meudon.
Le Grand Paris Express doit desservir les Hauts-de-Seine, principalement par la ligne 15, dès 2025 pour sa section sud (communes de Bagneux, Châtillon, Montrouge, Issy-les-Moulineaux, Vanves, Clamart et Boulogne-Billancourt) et vers 2030 pour sa section ouest (communes de Boulogne-Billancourt, Saint-Cloud, Rueil-Malmaison, Suresnes, Nanterre, Puteaux, Courbevoie, Bois-Colombes, Asnières-sur-Seine et Gennevilliers). Cette ligne, en desservant près de la moitié des communes du département et en reliant entre elles la totalité des lignes de RER et Transilien et la plupart des lignes de métro du département — toutes si les prolongements listés ci-dessus sont effectivement réalisés — constituera l'un des principaux axes de transport du département.
Tramway
modifierLes Hauts-de-Seine sont parcourus par :
- la ligne 1 du tramway, qui dessert les communes d'Asnières-sur-Seine, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne et se poursuit vers la Seine-Saint-Denis ;
- la ligne 2 du tramway, qui relie Paris au Val-d'Oise sur un parcours presque entièrement altoséquanais, et dessert les communes d'Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres, Saint-Cloud, Suresnes, Puteaux, Courbevoie, La Garenne-Colombes et Colombes ; cette ligne a en partie remplacé l'ancienne ligne de Puteaux à Issy-Plaine ;
- la ligne 3a du tramway, qui ne passe pas directement dans le département mais le longe à l'intérieur de Paris sur plusieurs kilomètres ;
- la ligne 3b du tramway, qui, de même, ne passe pas directement dans le département mais le longe à l'intérieur de Paris sur quelques centaines de mètres ;
- la ligne 6 du tramway, qui dessert les communes de Châtillon, Montrouge, Clamart et Meudon et se poursuit vers les Yvelines.
- la ligne 10 du tramway, qui relie Antony, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson et Clamart.
Plusieurs projets de tramway sont situés dans les Hauts-de-Seine : prolongements envisagés des lignes 1 et 3b et 10.
Autobus
modifierLe département est principalement desservi par le réseau de bus RATP.
Transport fluvial
modifierLa Seine est navigable à grand gabarit dans le département (classe V CEMT[8]). Le port de Gennevilliers (l'une des implantations de Ports de Paris devenu HAROPA) est l'un des plus grands ports fluviaux de France et d'Europe, avec six darses de 660 à 800 mètres de longueur, raccordé aux réseaux autoroutier et ferroviaire.
Transport aérien
modifierLe département ne compte aucun aéroport, mais les aéroports de Paris-Orly et Paris-Charles-de-Gaulle sont situés respectivement à quelques kilomètres et une vingtaine de kilomètres de la limite des Hauts-de-Seine. Le sud-est du département est relié aux deux aéroports par des transports en commun directs, le RER B et Orlyval.
L'héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux - Valérie André se trouve à proximité immédiate des Hauts-de-Seine, dans le 15e arrondissement de Paris.
Modes actifs
modifierLe département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Les Hauts-de-Seine sont concernés par les lignes V2 (Vélizy-Villacoublay / Aéroport Charles-de-Gaulle), V3 (Maurepas-La Verrière / Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte/Claye-Souilly), V4 (Cergy-Pontoise / Marne-la-Vallée Chessy), V5 (Poissy / Pontault-Combault), V6 (Cergy-Pontoise / Tournan-en-Brie/Verneuil-l'Étang), V7 (Mantes-la-Jolie / Saint-Fargeau-Ponthierry/Melun), V8 (Plaisir / Paris), V9 (Saint-Nom-la-Bretèche / Paris) et V20 (Grande ceinture) du projet de RER Vélo, réseau de pistes cyclables de moyenne distance à travers la région Île-de-France[9].
Notes et références
modifier- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- « Covoiturer en Île-de-France », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
- Henri Lartilleux, Géographie des chemins de fer français, vol. 1 : La S.N.C.F. [détail des éditions], p. 182
- Les lignes de Paris-Saint-Lazare au Havre, de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne, de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine, de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye et de Paris-saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite sont accolées les unes aux autres de Paris-Saint-Lazare à Asnières-sur-Seine (et, pour deux d'entre elles, d'Asnières à Argenteuil, et pour deux autres, d'Asnières à Bécon-les-Bruyères). Chacune de ces cinq lignes possède ses propres voies dès la sortie de la gare de Paris-Saint-Lazare, sans tronc commun ou cisaillement, ce qui explique que l'on considère ce tronçon comme étant constitué de cinq lignes à double voie et non d'une ligne à dix voies.
- « Trafic annuel entrant par station du réseau ferré 2019 », sur data.ratp.fr (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
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