Traductions du Seigneur des anneaux

Le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien est paru dans sa langue originale, l'anglais, en 1954 et 1955. Depuis, il a été traduit dans une vingtaine d'autres langues[1].

Tolkien, expert en philologie germanique, a étudié avec soin les traductions prévues et parues de son vivant et les a abondamment commentées, tant du point de vue du processus de traduction que de son œuvre en tant que telle. Afin d'aider les traducteurs, et parce qu'il juge certains choix des premiers traducteurs du livre malheureux, Tolkien rédige en 1966-1967 une « Nomenclature of The Lord of the Rings », publiée en 1975 sous le nom de « Guide to the Names in The Lord of the Rings ».

Tolkien présente Le Seigneur des anneaux comme une traduction du Livre rouge de la Marche de l'Ouest, l'anglais du premier étant censé représenter le westron du second. S'ajoute à cela un jeu complexe avec les autres langues présentes dans le livre : les noms des Rohirrim sont en vieil anglais, parce que la relation entre la langue des Rohirrim et le westron s'apparente à celle unissant le vieil anglais à l'anglais moderne. De la même façon, les noms des Nains, supposés être dans la langue de Dale, sont rendus en vieux norrois. Ce jeu linguistique est une difficulté supplémentaire pour les traducteurs.

Premières traductions modifier

Les premières traductions du Seigneur des anneaux sont celles en néerlandais (1956-1957) et en suédois (1959-1961). Les deux prennent des libertés considérables avec le texte d'origine, et ce dès le titre, qui devint In de Ban van de Ring (« Sous la coupe de l'Anneau ») en néerlandais et Sagan om ringen (« Le conte de l'Anneau ») en suédois. Dans les traductions ultérieures, à commencer par la polonaise (Władca Pierścieni, 1961), le titre est traduit littéralement, hormis en japonais (指輪物語, « Légende de l'Anneau ») et en finnois (Taru Sormusten Herrasta, « Légende du Seigneur des Anneaux »).

Tolkien soulève plusieurs objections durant la préparation des traductions néerlandaise et suédoise, notamment à propos de la traduction des noms propres. En dépit d'une correspondance soutenue, les traducteurs ne se plient pas entièrement aux volontés de Tolkien.

Traduction néerlandaise modifier

Concernant la traduction de Max Schuchart, Tolkien écrit à Rayner Unwin en  :

« En principe, je m'oppose aussi fermement que possible à toute "traduction" de la nomenclature (même si on la confiait à une personne compétente). Je demande pourquoi un traducteur pourrait croire qu'il est amené ou autorisé à faire une telle chose. Que ce soit un monde "imaginaire" ne lui donne aucun droit de le remodeler à sa guise, même s'il était capable de créer en quelques mois une nouvelle structure cohérente, qu'il m'a fallu à moi des années pour mettre au point. [...] Puis-je dire dès maintenant que je ne tolérerai pas ce genre de bricolage de la nomenclature des noms de personnes. Pas plus qu'avec le terme Hobbit[2]. »

À ce jour, la traduction de Schuchart reste la seule version néerlandaise officielle ; elle vaut à son auteur le prix Martinus-Nijhoff en 1959. Il existe toutefois une traduction non officielle de E. J. Mensink-van Warmelo, réalisée durant la deuxième moitié des années 1970[3]. Une révision de la traduction de Schuchert est entreprise en 2003, mais l'éditeur Uitgeverij M s'oppose à sa publication en raison du succès mitigé rencontré par la nouvelle traduction allemande du Seigneur des anneaux, parue en 2000[4].

Traduction suédoise modifier

Åke Ohlmarks (1911-1984) est un traducteur prolifique : outre Tolkien, il a également traduit en suédois William Shakespeare, Dante Alighieri et le Coran, entre autres. Toutefois, Tolkien déteste sa traduction du Seigneur des anneaux, comme il l'écrit à Rayner Unwin :

« Si l'on convient de la légitimité ou de la nécessité de la traduction (ce dont je ne conviens pas, sauf dans une mesure très réduite), cette traduction ne me paraît pas révéler beaucoup d'habileté, et contient un assez grand nombre de vraies erreurs. Même si elles sont excusables, en raison de la difficulté du matériau, je les trouve regrettables [...] Il me semble assez évident que le Dr O[hlmarks] a fait faux pas sur faux pas, réglant les problèmes à mesure qu'il les rencontrait, sans beaucoup se soucier de la suite ou de la coordination[5]... »

Tolkien pointe du doigt plusieurs erreurs dans cette même lettre : par exemple, les Champs aux Iris (Gladden Fields), une région marécageuse, deviennent des « plaines brillantes » (Ljusa slätterna) chez Ohlmarks. Sa traduction est également incohérente avec elle-même, et il lui arrive de traduire le même nom de plusieurs façons : Isengard apparaît sous les formes Isengard, Isengård, Isendor ou Isendal.

La traduction d'Ohlmarks reste cependant la seule disponible en suédois pendant quarante ans, et jusqu'à sa mort, il resta sourd à toutes les plaintes et demandes de correction des lecteurs. Ce n'est qu'en 2005 qu'une nouvelle traduction suédoise est parue, réalisée par Erik Andersson et Lotta Olsson. Erik Andersson a publié des « notes du traducteur » en 2007 (Översättarens anmärkningar, (ISBN 978-91-1-301609-2)).

Après la publication du Silmarillion, en 1977, Christopher Tolkien n'autorise la parution d'une traduction suédoise qu'à la condition qu'Ohlmarks n'y soit mêlé en aucune façon. Quelques années plus tard, un incendie touche la demeure d'Ohlmarks et celui-ci accuse des fans de Tolkien de l'avoir allumé. Il publie un livre (Tolkien och den svarta magin, 1982) dans lequel il associe Tolkien à la magie noire et au nazisme et décrit la Tolkien Society comme une société secrète[6].

Traductions russes modifier

L'intérêt pour l'œuvre de Tolkien en Russie naît peu après la publication du Seigneur des anneaux, mais le livre, perçu comme une allégorie de la guerre froide, est longtemps interdit par les autorités soviétiques, hormis sous des formes abrégées. Toutefois, de nombreuses traductions samizdat sont réalisées et distribuées sous le manteau. Après l'effondrement du communisme, une dizaine de traductions du Seigneur des anneaux sont publiées, de qualité très inégale[7].

Traductions françaises modifier

Publiée par l'éditeur Christian Bourgois en 1972-1973, la traduction initiale en français est due à Francis Ledoux[8]. Christian Bourgois explique alors : « Les éditeurs français n’ont pas publié Le Seigneur des Anneaux après la parution de Bilbo le Hobbit, en 1969, parce que cela représentait des dépenses de traduction très élevées et parce qu’ils estimaient que les Français ne pourraient pas s’intéresser à une œuvre qui était autant étrangère par ses références. Ils ne voyaient que la légende germanique[9]. ». Le premier tome reçoit le Prix du Meilleur livre étranger en 1973[10]. Il faut attendre 1986 pour que les éditions Bourgois publient un tome 4 contenant la traduction intégrale par Tina Jolas des Appendices et des Index. Toutefois, cette traduction ne s’accorde pas avec celle de Francis Ledoux en ce qui concerne les noms, Treebeard devenant Sylvebarbe chez Ledoux et Barbe Feuillue chez Jolas[8].

La traduction de Ledoux est longtemps sujette à débat. Vincent Ferré salue ainsi ses descriptions de paysages en particulier[11]. Traducteur réputé de Tennessee Williams[11], Charles Dickens, Daniel Defoe, Edgar Allan Poe, ses qualités sont certaines[12], mais son travail contient de nombreuses coquilles et erreurs de traduction, notamment pour les pluriels des noms en quenya : the Valar est ainsi traduit par « le Valar » au lieu de « les Valar »[8]. Ledoux francise Frodo en Frodon et Bilbo en Bilbon, alors qu’il ne l’a pas fait pour sa traduction du Hobbit[8].

Ferré regrette que des expressions ramènent à un monde extérieur à celui de Tolkien : la « file indienne », « un cousin à la mode de Bretagne », ou encore Dieu. Certains contresens sont imputables au fait que Ledoux ne disposait pas du Silmarillion, édité seulement cinq ans plus tard par Christopher Tolkien. Ainsi dans le prologue, la référence à la « mort » d'Elrond et de Galadriel s'explique par une traduction inadéquate du terme « departure », qui correspond en revanche pour Boromir à l'acception « mort »[11].

Parallèlement à diverses initiatives, Vincent Ferré collabore à un groupe de travail qui constitue entre et 2003 une première liste de « coquilles » au sens large : coquilles typographiques, omissions ou contresens. Ce projet est mis en veille après la parution d’une nouvelle édition anglaise à l’occasion du cinquantenaire de la première publication. L’éditeur français donne alors la priorité à la publication de textes de Tolkien inédits en français : traduction par Daniel Lauzon, de trois tomes d'Histoire de la Terre du Milieu et la retraduction du Hobbit, traduction des Enfants de Húrin, de La Légende de Sigurd et Gudrún, de La Chute d'Arthur et de Beowulf. Traduction et commentaire[13].

La traduction du Hobbit annoté, issue d'abord d'un projet de simple révision du texte[14], et la nouvelle traduction du Hobbit par Daniel Lauzon publiées en 2012 sont très appréciées avec leur meilleur respect des styles utilisés par l'auteur. Il supprime les références au calendrier chrétien (Midsummer’s eve traduit en Saint-Jean devient « à la veille de la Mi-Été ») ou à la mythologie gréco-romaine, comme le dicton du terroir « Out of the frying-pan into the fire » traduit par Ledoux en « tomber de Charybde en Scylla ». Il commence une nouvelle traduction des noms propres comme Oakenshield ou Mirkwood, remplacés par Lécudechesne ou Forêt de Grand'Peur. Le symbolique « Baggins » non traduit en 1969 devenu plus tard « Sacquet » est renommé « Bessac »[15],[14]. Un apport remarqué du travail de Lauzon concerne les poèmes et chansons : « Quand j'ai commencé à traduire, je n'avais pas de projet spécifique pour les poèmes et chansons. C'est en m'y essayant que j'ai déterminé ce que je serais en mesure de faire. Je connais beaucoup de lecteurs francophones qui m'ont dit : les poèmes, je les saute. Alors que ce n'est pas le cas des anglophones, qui apprécient les poèmes et les chansons du Hobbit et du Seigneur des anneaux. Il était donc important pour moi de les traduire comme on traduit la poésie c'est-à-dire en mettant un peu de côté la lettre (par nécessité) pour se concentrer sur les qualités poétiques. J'ai suivi la métrique tolkienienne autant que faire se peut. Il utilise souvent des vers octosyllabiques et vous en trouverez dans ma traduction »[14].

L’éditeur Christian Bourgois décide de lancer la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux durant l’été 2013 :« c’est-à-dire qu’après avoir retraduit Le Hobbit, il était beaucoup plus logique de faire la même chose avec Le Seigneur des Anneaux, afin que les deux livres soient enfin harmonisés. De ce point de vue, une révision n’aurait été satisfaisante pour personne. Le projet de “révision”, au début des années 2000, s’est arrêté à une liste partielle de “coquilles”; mais si j’essaie d’imaginer ce que cela aurait donné en fin de compte, je peux vous dire que nous avons ici quelque chose d’assez différent, avec la nouvelle traduction. Une révision ne va jamais aussi loin ». Directeur de collection chez Bourgois, Vincent Ferré est le seul destinataire du travail de Lauzon avant le tirage des épreuves, ce qui lui permet de livrer ses impressions chapitre par chapitre. La nouvelle édition intègre une nouvelle traduction des cartes intégrant les remarques de Christopher Tolkien développées dans l’Histoire de la Terre du Milieu[16].

Lauzon se montre attentif à respecter la manière de parler propre à chaque personnage. Ferré estime que « Sam ne parle pas comme Frodo, ni comme Gandalf, et Daniel Lauzon a essayé de rendre ces particularités. Il a également le souci des nuances dans les descriptions, les ambiances et les atmosphères. » Il assume de nouveau des évolutions de noms propres comme Mirkwood (devenu « Forêt de Grand'Peur »), que Ledoux traduisait en « Forêt Noire », Ferré justifiant que « dans le meilleur des cas, l'expression rappelle une zone géographique en Allemagne, et, dans le pire des cas, un dessert ! ». Il loue de nouveau son travail sur les chants et poèmes : « Daniel Lauzon nous fait entendre, en essayant de suivre un certain nombre de contraintes poétiques et prosodiques, ce qu'on a souvent oublié : que Tolkien a d'abord été poète »[11].

Le premier tome d'une nouvelle traduction, assurée par Daniel Lauzon, parait chez Christian Bourgois en 2014 sous le titre La Fraternité de l'anneau après sa nouvelle traduction du Hobbit annoté lancée en 2009[17]. À l'occasion du festival Les imaginales, le prix spécial du jury est décerné à Vincent Ferré, notamment pour la supervision de la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux par Daniel Lauzon[18]. Le second tome Les Deux Tours suit en [19] et le dernier en 2016.

Liste de traductions modifier

Note : cette liste n'est pas exhaustive.

Langue Titre Année Traducteur Éditeur
albanais Lordi i unazave 2003 Artan Miraka
allemand Der Herr der Ringe 1969-1970 Margaret Carroux (de)
Ebba-Margareta von Freymann (de) (poèmes)
Klett-Cotta (de), Stuttgart
allemand Der Herr der Ringe 2000 Wolfgang Krege (de) Klett-Cotta (de), Stuttgart
arabe سيد الخواتم، (Sayyid al-Khawātim) 2008 Amr Khairy Malamih, Le Caire
arabe سيد الخواتم، (Sayyid al-Khawātim) 2009 (فرج اللّه سيد محمد) Syed Muhammad Faradjullah Nahdet Misr, Le Caire
basque Eraztunen Jauna 2002-2003 Agustin Otsoa Eribeko Txalaparta, Tafalla
biélorusse Уладар пярсьцёнкаў 2008-2009 Dźmitry Mahileŭcaŭ, Kryścina Kurčankova
brésilien O Senhor dos Anéis 2000-2001 Lenita M. R. Esteves et Almiro Pisetta Artenova (pt), Rio de Janeiro
Martins Fontes (pt), São Paulo
bulgare Властелинът на пръстените (Vlastelinăt na prăstenite) 1990-1991 Lyubomir Nikolov Narodna Kultura, Sofia
catalan El Senyor dels Anells 1986-1988 Francesc Parcerisas i Vázquez (ca) Vicens Vives, Barcelone
Coréen 반지전쟁 (Banjijeonjaeng) 1990 Kim Beon
Kim Bo-won
Yee Mi-ae
Yemun, Séoul
Coréen 반지의 제왕 (Banjieui Jewang) 2001 Han Ki-chan Hwanggeum Gaji, Séoul
Coréen 반지의 제왕 (Banjieui Jewang) 2002 Kim Beon
Kim Bo-won
Yee Mi-ae
Siateul Bbrineun Saram, Séoul
Coréen 반지의 제왕 (Banjieui Jewang) 2021 Kim Beon
Kim Bo-won
Yee Mi-ae
Arte, Séoul
croate Gospodar prstenova 1995 Zlatko Crnković (hr) Algoritam (knjižara) (hr), Zagreb
danois Ringenes Herre 1968-1972 Ida Nyrop Ludvigsen[N 1] Gyldendal, Copenhague
espagnol El Señor de los Anillos 1980 Matilde Horne (es), Luis Domènech (es) et Rubén Masera Ediciones Minotauro, Barcelone
espéranto La Mastro de l'Ringoj 1995-1997 William Auld
estonien Sõrmuste Isand 1996-1998 Ene Aru et Votele Viidemann (et) Tiritamm (et), Tallinn
féroïen Ringanna Harri 2003-2005 Axel Tórgarð Stiðin, Hoyvík
finnois Taru sormusten herrasta 1973-1975 Kersti Juva (fi), Eila Pennanen et Panu Pekkanen (fi) WSOY, Helsinki
français Le Seigneur des anneaux 1972-1973 Francis Ledoux
Tina Jolas (appendices)
Vincent Ferré & Delphine Martin (avant-propos)[N 2]
Christian Bourgois, Paris
français Le Seigneur des anneaux 2014-2015 Daniel Lauzon Christian Bourgois, Paris
galicien O Señor dos Aneis 2001-2002 Moisés Barcia Rodríguez (gl) Edicións Xerais de Galicia (gl), Vigo
géorgien ბეჭდების მბრძანებელი (Bechdebis Mbrdzanebel'i) 2009 Nika Samushia
Tsitso Khotsuashvili (poèmes)
Gia Karchkhadze Publishing, Tbilissi
grec Ο Άρχοντας των Δαχτυλιδιών (O Arhontas ton Dahtilidion) 1978 Eugenia Chatzithanasi-Kollia Kedros, Athènes
hébreu שר הטבעות (Sar ha-Tabbaot) 1979-1980 Ruth Livnit
Uriel Ofek (poèmes)
hongrois A Gyűrűk Ura 1985 Réz Ádám (hu) et Göncz Árpád
Tandori Dezső (poèmes)
Európa Könyvkiadó, Budapest
indonésien Raja Segala Cincin 2002-2003 Anton Adiwiyoto, Gita K. Yuliani Gramedia, Jakarta
islandais Hringadróttinssaga 1993-1995 Þorsteinn Thorarensen (is)
Geir Kristjánsson (poèmes)
Fjölvi, Reykjavik
italien Il Signore degli Anelli 1967-1970 Vittoria Alliata di Villafranca (it) Bompiani, Milan
japonais 指輪物語 (Yubiwa Monogatari) 1972-1975 Teiji Seta
letton Gredzenu Pavēlnieks 2002-2004 Ieva Kolmane Jumava, Riga
lituanien Žiedų valdovas 1994 Andrius Tapinas et Zonas Strelkūnas Alma littera (en), Vilnius
macédonien Gospodarot na prstenite 2002 Romeo Širilov et Ofelija Kaviloska
mandarin 魔戒之王 (mó jiè zhī wáng) 2001-2002 Lucifer Chu (朱學恆)[20]
néerlandais In de Ban van de Ring 1957 Max Schuchart (nl) Het Spectrum (nl), Utrecht
norvégien (bokmål) Krigen om ringen 1971-1973 Nils Werenskiold (no)
norvégien (bokmål) Ringenes herre 1980-1981 Torstein Bugge Høverstad (no)
norvégien (nynorsk) Ringdrotten 2006 Eilev Groven Myhren (no) Tiden Norsk Forlag (no), Oslo
persan ارباب حلقه‌ها (Arbāb-e Halqeha) 2002-2004 Riza Alizadih Rawzanih, Téhéran
polonais Władca Pierścieni 1961-1963 Maria Skibniewska (pl)
Włodzimierz Lewik et Andrzej Nowicki (poèmes)
polonais Władca Pierścieni 1996-1997 Jerzy Łozinski (pl)
Mark Obarski (poèmes)
polonais Władca Pierścieni 2001 Maria (pl) et Cezary Frąc (pl) (Livres I – IV)
Aleksandra Januszewska (Livre V)
Aleksandra Jagiełowicz (Livre VI)
Tadeusz A. Olszański (pl) (poèmes)
Ryszard Derdziński (appendices)
Amber, Varsovie
portugais O Senhor dos Anéis 1975 António Rocha et Alberto Monjardim Publicações Europa-América
russe Властелин колец (Vlastelin kolec) 1976 (éd. 2002) A. A. Gruzberg
russe Властелин колец (Vlastelin kolec) 1982-1992 V. S. Muravev (Livre II – VI, poèmes)
A. A. Kistyakovskij (Livre I)
russe Властелин колец (Vlastelin kolec) 1984 (éd. 1991) H. V. Grigoreva et V. I. Grushetskij
I. B. Grinshpun (poèmes)
Severo-Zapad
russe Властелин колец (Vlastelin kolec) 2002 V. Volkovskij, V. Vosedov et D. Afinogenova М:АСТ
serbe Господар Прстенова (Gospodar Prstenova) 1996 Zoran Stanojević
slovaque Pán prsteňov 2001 – 2002 Otakar Kořínek et Braňo Varsik
slovène Gospodar prstanov 1995 Polona Mertelj, Primož Pečovnik et Zoran Obradovič
slovène Gospodar prstanov 2001 Branko Gradišnik (sl) Mladinska knjiga (sl)
suédois Härskarringen 1959-1961 Åke Ohlmarks Almqvist & Wiksell (sv), Stockholm
suédois Ringarnas herre 2004-2005 Erik Andersson (sv)
Lotta Olsson (poèmes)
Norstedts
tchèque Pán Prstenů 1990-1992 Stanislava Pošustová (cs) Mladá fronta (cs), Prague
ukrainien Володар Перснів (Volodar persniv) 2003 A. V. Nemirova Фолио (Folio)
ukrainien Володар перстенів (Volodar persteniv) 2004-2005 Olena Feshovets
Nazar Fedorak (poèmes)
Astrolabia, Lviv

Annexes modifier

Notes modifier

  1. Une édition spéciale de 1977 contenait des illustrations de la reine Margrethe II, sous le pseudonyme d'Ingahild Grathmer.
  2. Les traductions des deux avant-propos ont été publiées dans l'ouvrage Sur les Rivages de la Terre du Milieu de Vincent Ferré.

Références modifier

  1. « "How many languages have The Hobbit and The Lord of the Rings been translated into?" » (consulté le )
  2. Lettres, p. 354–356.
  3. Mark T. Hooker, « Dutch Samizdat: The Mensink-van Warmelo Translation of The Lord of the Rings », dans Translating Tolkien: Text and Film, p. 83-92.
  4. Mark T. Hooker, Newly Revised Dutch Edition of The Lord of the Rings, 2005.
  5. Lettres, p. 372
  6. Anders Stenström, Tolkien in Swedish Translation: from Hompen to Ringarnas herre, dans Translating Tolkien: Text and Film, p. 115-125.
  7. Tolkien Through Russian Eyes, p. 15-45.
  8. a b c et d « Tolkien en français (1969-2009) », elrondslibrary.fr (consulté le )
  9. Vincent Ferré, « Christian Bourgois : entretien avec l’éditeur français de J.R.R. Tolkien », modernitesmedievales.org, (consulté le )
  10. Tolkien, trente ans après (1973 - 2003), « La réception de J. R. R. Tolkien en France, 1973 - 2003 ».
  11. a b c et d Sophie Bourdais, « Le “Seigneur des Anneaux” de Tolkien se rhabille de mots neufs », telerama.fr, (consulté le )
  12. Tolkien, trente ans après (1973 - 2003), p. 19.
  13. Vincent Ferré, « Nouvelle traduction du "Seigneur des Anneaux", tome 1 (2014) », pourtolkien.fr, (consulté le )
  14. a b et c Druss, « Interview de Daniel Lauzon (en compagnie de Vincent Ferré) », tolkiendil.com, (consulté le )
  15. Juliette Dor, « Pourquoi une nouvelle traduction de The Hobbit ? », culture.ulg.ac.be, (consulté le )
  16. Vivien Stocker, Juliette Amadis, Alexandre Le Roux et Dominique Vigot, « Interview de Daniel Lauzon », tolkiendil.com, (consulté le )
  17. « Interview de Daniel Lauzon (en compagnie de Vincent Ferré) », tolkiendil.com (consulté le )
  18. Vincent Ferré, « Prix spécial du jury des "Imaginales" 2015 », pourtolkien.fr, (consulté le )
  19. Vincent Ferré, « Nouvelle traduction du "Seigneur des Anneaux", tome 2 : "Les Deux Tours" », pourtolkien.fr (consulté le )
  20. Gavin Phipps, Turning fantasy into a reality that helps others, Taipei Times, 6 mars 2005, p. 18.

Bibliographie modifier