Tout spliques étaient les Borogoves

Téléfilm de science-fiction
Tout spliques étaient les Borogoves

Réalisation Daniel Le Comte
Scénario François-Régis Bastide, Daniel Le Comte et Marcel Schneider
Pays de production Drapeau de la France France
Durée 85 minutes
Sortie 1970

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Tout spliques étaient les Borogoves est un film de télévision de science-fiction réalisé par Daniel Le Comte en 1970, d'après la nouvelle Mimsy Were the Borogoves (en français : Tout Smouales étaient les Borogoves) écrite en 1943 sous le pseudonyme de Lewis Padgett (le titre anglais de cette nouvelle est lui-même tiré d'un vers du poème Jabberwocky [1] de Lewis Carroll).

Le téléfilm a été diffusé le soir du dimanche sur la 2e chaîne de l’ORTF.

L'histoire modifier

Philippe et Sylvie vivent dans un hôtel de montagne tenu par leurs parents. À la sortie de l’école, Philippe découvre dans la neige une mystérieuse boîte métallique, qui semble littéralement tombée du ciel. Il en extirpe toutes sortes d’objets merveilleux et mystérieux qu’il va partager avec sa sœur. Ensemble, ils commencent alors une recherche tâtonnante autour de ces jouets insolites, créant dans leur chambre un réseau labyrinthique complexe qui fonctionne comme une porte sur l’ailleurs...

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Critique modifier

Georges Hilleret dans Télé 7 jours[2] :

« On peut dire, d'une manière générale, que le plus grand soin avait présidé à l'élaboration et à la réalisation de cette œuvre, dont tous les effets avaient été pesés au millimètre. Sur une idée jolie mais, il faut bien l'avouer, assez conventionnelle - à savoir que le monde enfantin est différent de celui de l'adulte et qu'il peut entrer tout naturellement en communication privilégiée avec des forces secrètes - les auteurs ont voulu bâtir une histoire fantastique. Seulement, on a bien l'impression que les auteurs, en leur for intérieur, ne croient pas un seul instant à la réalité du merveilleux. Lorsque le Chat de Perrault enfile ses bottes enchantées, il franchit sept lieues d'un coup, tout naturellement et sans explication. Nous sommes émerveillés. Dans le cas de "Tout spliques" on cherche à toute force, et à chaque instant à justifier les "pourquoi" et les "comment", par le biais d'un psychanalyste bavard - incarnation moderne du confident classique - et le merveilleux se trouve impitoyablement gommé au fur et à mesure du déroulement du récit. Impossible de rêver à l'aventure du petit garçon - remarquablement campé par le petit Eric Damain - et de sa sœur, Laurence Debia. Jamais le téléspectateur ne pourra décoller vers le fantastique, qui reste le domaine des écrivains qui n'ont jamais su grandir et qui resteront toujours des enfants naïfs, quel que soit leur âge. »

DVD et Blu-ray modifier

Ce téléfilm a été édité en DVD par l'INA en 2009, dans la collection Les inédits fantastiques.

Lien externe modifier

Notes et références modifier

  1. Twas brillig, and the slithy toves
    Did gyre and gimble in the wabe ;
    All mimsy were the borogoves,
    And the mome raths outgrabe
  2. Télé 7 Jours n°543, semaine du 19 au 25 septembre 1970.