Tour INSEE
| Type | |
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| Style | |
| Architecte |
Denis Honegger Serge Lana |
| Matériau | |
| Construction |
1974 |
| Hauteur |
48 m |
| Commune |
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| Coordonnées |
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La tour INSEE est un bâtiment qui abrite le siège social de Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) entre 1975 et 2018. Elle est située à Malakoff dans le département des Hauts-de-Seine à proximité du boulevard périphérique parisien. Elle est construite en 1974 sur les plans des architectes Denis Honegger et Serge Lana. En 2015, lorsque l'état émet le souhait de démolir le bâtiment, un débat autour de sa sauvegarde nait entre plusieurs collectifs et la direction de l'Immobilier de l'État (DIE) alors propriétaire de l'édifice.
Architecture modifier
La tour est constituée de treize étages et mesure quarante-huit mètres de hauteur. Elle est construite en forme de tripode[1]. Sa forme étoilée à trois branches est dissymétrique. La façade est incurvée et accentuée par des allèges en aluminium. Les pignons pointus de l'édifice sont en forme d'étrave et une fente en son centre permet à la lumière de pénétrer à l’intérieur du bâtiment pour éclairer la cage d'escaliers[2].
Historique modifier
La tour est construite en 1974 par Denis Honegger et Serge Lana[3]. En 2018, l'INSEE quitte les locaux de la tour[4]. D'octobre 2018 à février 2019, le plan grand froid permet à environ trois-cent-quatre-vingt personnes sans domicile fixe d'être hébergés dans la tour[5],[6].
Le 23 décembre 2021, le permis de démolir est validé par la mairie[1]. Il est reproché à l'état de démolir un bâtiment qui serait remplacé par des locaux ayant la même fonction et de surfaces presque égales[7].
La pétition « Immeuble INSEE pas fini » lancée sur Change.org, en mai 2022, atteint le 29 août 2023 plus de 19.000 signatures[8]. Le conseil régional de l’ordre des architectes d’Île-de-France affiche son soutien à la pétition ainsi que la Mairie de Malakoff[réf. nécessaire]. Cette pétition demande que le bâtiment soit réhabilité, ce qui permettrait de réutiliser les locaux de 32 500 m2 et éviterait ainsi de gâcher les 50 000 tonnes de béton qui compose le bâtiment et de créer une pollution inutile[9]. Selon les spécialistes mandatés par le collectif, la démolition du bâtiment dégagerait 6 000 tonnes de CO2[10].
Notes et références modifier
- Alice Delaleu, « Malakoff, dissolution du Tripode de l’Insee : bilan carbone, la stat qui fait peur », sur chroniques-architecture.com, (consulté le )
- « Tour INSEE », sur pss-archi.eu (consulté le )
- Fabien Gantois, « « Tour INSEE » / État : la fin de la schizophrénie, c’est maintenant ? », sur architectes-idf.org, (consulté le )
- Isabelle Regnier, « Architecture : le patrimoine moderne, angle mort politique », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Laurence Albert, « Malakoff : la deuxième vie de la « Tour Insee » », sur lesechos.fr, (consulté le )
- Philippe Kaminski, « Tour de l’INSEE – À l’instar de l’habit, le bâtiment fait-il le moine ? », sur profession-spectacle.com, (consulté le )
- « Aberration à Malakoff : contre la démolition-reconstruction de la tour INSEE », sur topophile.net, (consulté le )
- « Démolition de la tour Insee de Malakoff : la municipalité dépose un recours pour l'arrêt des travaux », sur France 3 Paris Ile-de-France, (consulté le )
- Marjorie Lenhardt, « Malakoff: les architectes veulent la réhabilitation de la tour Insee, pas sa destruction », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Lucas Bouguet, « Malakoff : des habitants se battent pour éviter la destruction de la tour Insee », sur francebleu.fr, (consulté le )
