Tour-de-Faure

commune française du département du Lot

Tour-de-Faure
Tour-de-Faure
Habitations troglodytiques au Port.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cahors
Maire
Mandat
Patrick Teyssèdre
2020-2026
Code postal 46330
Code commune 46320
Démographie
Population
municipale
314 hab. (2021 en diminution de 4,56 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 04″ nord, 1° 41′ 40″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 375 m
Superficie 8,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Causse et Vallées
Législatives Première circonscription
Localisation
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Tour-de-Faure

Tour-de-Faure est une commune française, située dans le sud du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé, le Lot et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « moyenne vallée du Lot inférieure ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Tour-de-Faure est une commune rurale qui compte 314 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Tourdefaurois ou Tourdefauroises.

Géographie modifier

La commune est située dans la vallée du Lot, à 30 km à l'est de Cahors et au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy. Le Lot sert de limite naturelle avec la commune de Saint-Cirq-Lapopie dont elle s'est distinguée en 1902[1].

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Bouziès, Cabrerets, Cénevières, Crégols, Saint-Cirq-Lapopie, Saint-Martin-Labouval et Sauliac-sur-Célé.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Montat à 22 km à vol d'oiseau[5], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[11]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[12],[13]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[14],[15].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « moyenne vallée du Lot inférieure »[17], d'une superficie de 2 554 ha, abritant plusieurs espèces d'intérêt communautaire (Lamproie de Planer, Toxostome, Odonates) ainsi que des boisements alluviaux et des prairies humides[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[19] : le « cours moyen du Lot » (1 543 ha), couvrant 33 communes dont huit dans l'Aveyron et 25 dans le Lot[20] et la « rivière Célé » (1 383 ha), couvrant 15 communes du département[21] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] :

  • la « basse vallée du Célé » (4 063 ha), couvrant 15 communes du département[22] ;
  • la « Moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), couvrant 36 communes dont huit dans l'Aveyron et 28 dans le Lot[23].

Le projet de centrale solaire de Tour-de-Faure modifier

Le 17 janvier 2023, un permis de construire a été accordé à TotalEnergies[24] pour déployer à Tour-de-Faure une centrale solaire photovoltaïque de 44 300 panneaux au sol qui s’étendra sur une surface de 19,15 hectares du Parc naturel régional des Causses du Quercy. La centrale produira 23 625 mégawattheures (MWh) d’électricité par an et induira une artificialisation des terres avec la coupe de 7 000 arbres et pose de 3 548 mètres de clôtures selon l'association AELC qui s'oppose au projet[25].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Tour-de-Faure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[26],[I 1],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), terres arables (12,3 %), eaux continentales[Note 6] (5,6 %), zones urbanisées (3,3 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Tour-de-Faure est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot et le Célé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2021[32],[29].

Tour-de-Faure est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[33].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tour-de-Faure.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[34]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 260 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 191 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1994[29].

Risques technologiques modifier

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[38] et 296 millions de mètres cubes[39],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[40].

Toponymie modifier

Le toponyme Tour-de-Faure est basé sur le nom d'une famille de chevaliers[41].

Cette commune s'appelait autrefois Montanhac, toponyme basé sur un anthroponyme Montanius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. C'était le domaine de Montanius[42].

Tour-de-Faure dépendait d'une paroisse nommée Saint-Etienne-de-Montagnac[43].

Histoire modifier

Une pierre gravée, trouvée en 1858 dans un sarcophage en grès, indiquerait qu'une église devait se trouver à l'emplacement de Tour-de-Faure dans les premiers temps du christianisme[43].

Avant 1444, Tour-de-Faure dépendait de la paroisse nommée Saint-Etienne-de-Montagnac comme le montrent les actes issus des monographies du chanoine Edmond Albe[43] :

Cette paroisse était une annexe de Saint-Cirq-Lapopie, desservie par un vicaire[43].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1974 1985 Louis Pradel   Agriculteur
1985 2008 Jacques Célarié   Ouvrier
2008 2020 Jean Jacques Pechberty SE Agriculteur
2020 En cours Patrick Teyssèdre[44]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1906. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46]. En 2021, la commune comptait 314 habitants[Note 8], en diminution de 4,56 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
504507434419364371338312312
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
331288307296350353365387334
2019 2021 - - - - - - -
317314-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 144 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 316 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 720 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,3 % 10,1 % 10,5 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 173 personnes, parmi lesquelles on compte 76 % d'actifs (65,5 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 24 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 78 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 117, soit un indicateur de concentration d'emploi de 59,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,3 %[I 10].

Sur ces 117 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 44 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

39 établissements[Note 11] sont implantés à Tour-de-Faure au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 39
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2 5,1 % (14 %)
Construction 7 17,9 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 35,9 % (29,9 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,6 % (2,8 %)
Activités immobilières 5 12,8 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 20,5 % (13,5 %)
Autres activités de services 2 5,1 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,9 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 39 entreprises implantées à Tour-de-Faure), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

  • Mario.r., travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (47 k€)
  • Lattes Et Liauzun, location et location-bail de machines et équipements pour la construction (36 k€)
  • La Terrasse Du Lot, location de terrains et d'autres biens immobiliers (22 k€)
  • Boucher Finance, activités des sociétés holding (0 k€)

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 23 17 9 7
SAU[Note 13] (ha) 161 162 144 754

La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fleurs et/ou horticulture diverse[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 754 ha[52],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Tour de Faure : tour du XIIIe siècle construite sur quatre étages, fief des Faure aux XVe et XVIe siècles qui lui laissèrent leur nom, puis du marquis de Montsalès Galiot de Crussol qui la céda en 1625 à de Jean de Roaldès, avocat en parlement. Aujourd'hui propriété privée, il n'est pas possible de la visiter[53].
  • Église Saint-Étienne de Montagnac : église romane du XIIIe siècle modifiée au XIXe, notamment par l'ajout d'un clocher[54].
  • Dolmen de Peyry-Carbonnières : dolmen de taille moyenne avec une chambre sépulcrale de 3 mètres sur 1 mètre.
  • Maison forte des Montanhagol : datée a priori du XVe siècle, elle surplombe le Lot et les falaises au-dessus du lieu-dit Le Port. C'est aujourd'hui une propriété privée qui ne se visite pas.
  • Écluse de Crégols : nommée d'après la commune qui se trouve sur l'autre rive du Lot[55].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Tour-de-Faure » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Tour-de-Faure » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Tour-de-Faure » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Tour-de-Faure » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources modifier

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  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Tour-de-Faure et Le Montat », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  36. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  37. Article R214-112 du code de l’environnement
  38. « barrage de Grandval », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  39. « barrage de Sarrans », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  40. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  41. Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol. 1,‎ , p. 117 (lire en ligne)
  42. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 125.
  43. a b c et d « Tour de Faure : Les monographies de Albe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur quercy.net (consulté le ).
  44. « Tour-de-Faure. Patrick Teyssèdre élu nouveau maire », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  55. Yann LESELLIER, « Tour-de-Faure. L’écluse de Crégols », sur lot-46, (consulté le ).

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[37].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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