Tisséo

réseau de transports en commun de Toulouse et sa région
(Redirigé depuis Tisséo-SMTC)

Tisséo
logo de Tisséo
Logo de Tisséo Voyageurs

Création 2002
Dates clés 1972 : Création de la SEMVAT
1993 : Mise en service de la première ligne de métro (ligne A)
2002 : Création de la marque Tisséo
2007 : Mise en service de la deuxième ligne de métro (ligne B)
2010 : Mise en service de la première ligne de tramway (ligne T1)
2015 : Mise en service de la seconde ligne de tramway (ligne T2)
2020 : Mise en service de la modernisation de la ligne A du métro (« Ma ligne A en XXL »)

2022 : Mise en service du Téléo

Forme juridique Tisséo-Collectivités : Syndicat mixte
Tisséo-Voyageurs : EPIC
Slogan « On va où aujourd'hui ? »
(depuis 2021)
Siège social Toulouse
Drapeau de la France France
Direction Jean Michel Lattes
(président de Tisséo-Collectivités)
Serge Jop
(président de Tisséo-Voyageurs)
Jean-Michel Lattes
(président de Tisséo-Ingénierie)
Activité Transport de voyageurs
Produits Métro, TER cadencé, tramway, bus et téléphérique
Effectif 2772 (EPIC)
Site web www.tisseo.fr

Dette 1336 M€ (en 2018)
Chiffre d'affaires 551 M€ (en 2014)

Tisséo est la marque commerciale du réseau de transports en commun de Toulouse et sa région. Cent huit communes y sont desservies, sur le périmètre du plan de mobilité de cent quatorze communes[1].

Un Irisbus Citelis 18, sur l'ancienne ligne 12 à Basso Cambo, possédant la livrée "AZF".

Organisation modifier

Histoire modifier

À sa création, en 2002[2], le nom commercial Tisséo rassemble les trois entités assurant la gestion du système de transport collectif de l'agglomération toulousaine. Tisséo-SMTC (Syndicat mixte des transports en commun), l'autorité organisatrice des transports urbains, regroupe alors les représentants de différentes collectivités locales : les communautés d'agglomération du Grand Toulouse et du Sicoval, le Syndicat intercommunal des transports publics de la région toulousaine (SITPRT) ainsi que le conseil général de la Haute-Garonne. Deux sociétés d'économie mixte sont placées sous la direction du SMTC : la première, la SMAT (Société du métro de l'agglomération toulousaine, aujourd'hui devenue société de mobilité de l'agglomération toulousaine), se charge de la maîtrise d'ouvrage du réseau, tandis que la seconde, Tisséo-SEMVAT (Société d'économie mixte des voyageurs de l'agglomération toulousaine), a pour mission l'exploitation de l'ensemble du réseau de transports en commun.

En 2004, après un appel d'offres, la délégation de service public portant sur l'exploitation du réseau urbain n'est pas reconduite à la SEMVAT, qui en avait la charge depuis 1973, au profit de la société Connex, une filiale de Veolia Environnement [3] (aujourd'hui Transdev). Dès le , l'exploitation du réseau revient ainsi à l'opérateur privé et la marque Tisséo-Connex se substitue à Tisséo-SEMVAT.

Dès cette même année, une importante lutte politique opposant les représentants de la ville de Toulouse à ceux du conseil général, socialistes, s'engage : les premiers souhaitent maintenir en place l'opérateur privé alors que les seconds s'y opposent[4]. Finalement, alors que les socialistes sont encore majoritaires au sein du comité syndical de Tisséo-SMTC, ce dernier vote l'exploitation du réseau en régie directe[5]. Après seulement un an d'exploitation, le , la société Connex se retire et le SMTC exploite les transports en commun en régie de service public. La marque Tisséo-Réseau urbain fait alors son apparition et vient remplacer Tisséo-Connex.

Un nouveau rebondissement se produit en 2006 quand le conseil général quitte le comité syndical de Tisséo-SMTC. Le , un amendement présenté par le député UMP des Deux-Sèvres, Dominique Paillé, est adopté à l'Assemblée nationale. Cet amendement « vise […] à rendre aux établissements publics de coopération intercommunale – EPCI – le contrôle des syndicats mixtes de transports en commun auxquels ils ont délégué leur compétence transport. Il ne concerne que les EPCI ayant transféré leur compétence transport à un SMTC, dont la population est supérieure à 400 000 habitants. Cet amendement d’équité permet à la collectivité la plus importante de continuer à gérer d’une manière majoritaire la vie desdits syndicats »[6]. L'amendement « Paillé » implique donc que la communauté d'agglomération du Grand Toulouse soit majoritaire au sein du comité syndical, l'organe délibérant de Tisséo, ce qui, jusqu'ici, n'est pas le cas. La répartition des vingt-deux voix au comité syndical (dix pour le Grand Toulouse, une pour le Sicoval, une pour le SITPRT et dix pour le conseil général de la Haute-Garonne) devait donc évoluer au détriment du conseil général. Alors qu'il était prévu de passer à douze voix pour le Grand Toulouse et à huit voix pour le conseil général[7], aucun accord ne sera finalement trouvé et le le conseil général de la Haute-Garonne se retire du SMTC[8]. Depuis cette date, le comité syndical de Tisséo-SMTC ne compte alors plus que douze membres.

 
Un Heuliez GX 427, sur l'ancienne ligne 16, possédant l'ancienne livrée Linéo.

Face aux problèmes induits par le départ du conseil général (dont la participation financière n'est plus systématiquement assurée) et par les situations de blocage traversées par la régie (prolongement de la ligne B du métro et mouvements de grève du personnel notamment), il a été décidé de modifier son statut. Ainsi, depuis le , l'ancienne régie des transports urbains à simple autonomie financière est devenue un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), au même titre que la RATP ou la SNCF [9].

Le , le réseau Tisséo adopte une nouvelle signature "Tisséo, c'est tout moi !", et cette même année 2013, une nouvelle sérigraphie est adoptée pour les nouvelles acquisitions de bus destinés aux lignes à haut niveau de service, les "Linéo".

Fin 2013, le réseau annonce l’abandon progressif des autobus diesels au profit de véhicules GNV et hybrides d'ici à 2025[10].

Tisséo - Collectivités modifier

Tisséo - Collectivités est l'autorité organisatrice de transports sur le périmètre de transport urbain de l'agglomération toulousaine. Avant 2017, il était connu sous le nom de Tisséo-SMTC, pour « Syndicat mixte des transports en commun ». Il réunit :

La disparition du SITPRT a été actée en octobre 2023 dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités[11] : les communautés de communes Le Grand Ouest Toulousain et des Coteaux Bellevue devront adhérer directement à Tisséo - Collectivités, ce qui permettra l'extension du réseau à six nouvelles communes en 2025.

Tisséo - Voyageurs modifier

Il a pour objet principal « l’exploitation, le développement et la commercialisation du service des transports publics urbains de personnes de l’agglomération toulousaine ». Tisséo exploite le réseau sous la forme d'un EPIC depuis , succédant à une régie directe, qui elle-même succédait depuis 2004 à la SEMVAT, qui était une société d'économie mixte. En 2014, la régie était composée de 1648 salariés rattachés à l'exploitation bus et tram, 223, à la maintenance bus, 309 était rattachés au métro, 124, à la sûreté.

Tisséo - Ingénierie modifier

Tisséo - Ingénierie a pour mission d'organiser l'étude et la construction de nouvelles infrastructures. Avant 2017, il était connu sous le nom de SMAT, pour « Société de la Mobilité de l'Agglomération Toulousaine » (anciennement « Société du métro de l'agglomération toulousaine », changé début 2010 car cette société s'occupe aussi du tramway et des voies de bus en site propre). C’est une société publique locale qui a pour mission d'organiser l'étude et la construction de nouvelles infrastructures. Maître d'ouvrage délégué de Tisséo, son capital est détenu à :

Réorganisations modifier

Le réseau Tisséo a subi de nombreuses réorganisations, notamment au moment de l'arrivée de nouvelles lignes de métro et de tramway.

Avec la ligne B du métro modifier

La mise en service de la ligne    est une occasion pour supprimer ou rabattre des lignes de bus qui opéraient dans les zones desservies par cette nouvelle ligne de métro. Ceci permet de redistribuer l'offre de bus sur d'autres zones, généralement en banlieue. En particulier les zones sud et sud est de la banlieue profitent de ces augmentations de fréquences, couplées avec la mise en service de sites propres. Il y a donc jusqu’à un bus toutes les 5 minutes sur la RN113 à Castanet-Tolosan et à Auzeville-Tolosane, par exemple. Les lignes desservant Plaisance-du-Touch, Portet-sur-Garonne et Castelginest entre autres, voient également leurs offres renforcées.

Le réseau de nuit a fait l'objet d'un léger renforcement. Avant la mise en service de la ligne   , les lignes de bus en soirées (de N1 à N6) étaient cadencées à l'heure (sauf la N2). Elles furent désormais cadencées à la demi-heure, et prirent le tracé et le numéro de plusieurs grandes lignes de journée. (Elles effectuaient auparavant toutes leur terminus à Matabiau Gare SNCF).

Une nouvelle ligne passe en service de nuit, la ligne  66​​​​​​​​​​​​​​​ (Cours Dillon - Blagnac Grand Noble), préfigurant l'arrivée de la ligne    et donc modifiée après. Il s'agit donc de la première ligne de nuit desservant réellement la banlieue alors que le secteur en question n'avait jamais été desservi après 22 h jusqu'alors.

Les heures de fin de service ont peu varié, 0h30 pour le dernier service du centre-ville vers la banlieue (1h les vendredi et samedi) contre 0h00 environ actuellement. Les lignes en service de nuit deviennent donc les 2S, 10S, 12S, 16S, 22S, 38S, 66S et le TAD 106. Plus tard, d'autres lignes de soirée sont mises en service en 2009 : 79S, 81S (uniquement du jeudi au dimanche) et 88S.

Pour l'année 2008, la ligne est créée  29​​​​​​​​​​​​​​​ entre La Vache et Saint Michel - Marcel Langer, par les boulevards, à la suite de différentes réclamations des habitants des quartiers des Minimes et de Saint-Michel qui, avec la ligne   , ont été laissés sans desserte bus.

Avec la ligne T1 du tramway modifier

La réorganisation du réseau de bus présentée sur le site web de Tisséo[12] a pris effet le  :

  • La ligne 13 est supprimée mais la ligne  14​​​​​​​​​​​​​​​ reprend son parcours à partir des Arènes.
  • La ligne  14​​​​​​​​​​​​​​​ fait terminus à Basso Cambo, et ne dessert plus ni Casselardit ni Purpan.
  • La ligne  17​​​​​​​​​​​​​​​ est raccourcie côté Blagnac et fait terminus à Andromède-Lycée.
  • La ligne 25 (supprimée depuis) va de l'Aéroport au centre commercial de Blagnac (terminus Blagnac Emile Zola) en passant par la station Place du Relais, le vieux centre de Blagnac et la Place Georges Brassens.
  • La nouvelle ligne  30​​​​​​​​​​​​​​​ (modifiée depuis) relie Fenouillet Centre Commercial à l'Aéroport via Seilh, en passant par Aéroconstellation, la zone industrielle du Grand Noble et le secteur aéroportuaire nord.
  • La nouvelle ligne  45​​​​​​​​​​​​​​​ relie à partir du Jeanne d'Arc à Pelletier Purpan en passant par Amidonniers, Saint Cyprien République et l'avenue de Grande-Bretagne[13], les lignes  14​​​​​​​​​​​​​​​ et  70​​​​​​​​​​​​​​​ ne desservant plus cette dernière. En cas d'arrêt du tramway, la ligne est prolongée de Pelletier Purpan jusqu'à Place du Relais.
  • La ligne  46​​​​​​​​​​​​​​​ (modifiée depuis) est prolongée jusqu'à la place Baylac.
  • La ligne  66​​​​​​​​​​​​​​​ (modifiée depuis) garde son itinéraire de Saint-Cyprien République à Airbus Industrie, pour ensuite rejoindre directement l'Aéroport.
  • La ligne de soirée 66S est supprimée, le tramway fonctionnant le soir.
  • La ligne  70​​​​​​​​​​​​​​​ passe par les Sept Deniers au lieu de Purpan, elle ne dessert donc plus l'arrêt Ancely, mais la station Place du Relais et va jusqu'à Aéroconstellation en passant par le centre de Beauzelle. En cas d'arrêt du tramway, elle prend le relais de celui-ci.
  • La ligne  71​​​​​​​​​​​​​​​ relie la commune d'Aussonne à la ligne    (station Aéroconstellation) et effectue son terminus à Andromède Lycée, sans rejoindre Toulouse.

Avec le réseau bus du Muretain modifier

 
Un Mercedes Benz Citaro G C2, sur la ligne L8, possédant la livrée Lineo.

Le , le réseau Tisséo prend en charge la desserte du Muretain Agglo[14] (qui compte principalement les villes de Muret et Portet-sur-Garonne), en reprenant en partie l'ancien réseau TAMtam en impliquant sa disparition.

À cette occasion, 14 lignes sont créées afin de desservir les alentours de Muret[15] :  301302303304305306310311312313314315316317320​. Ces lignes reprennent pour certaines les anciennes lignes du réseau TamTam. Certaines lignes déjà existantes sont également rallongées ou renforcées.

Les lignes  301302303304305306​​​​​​​​​​ sont créées afin de desservir la ville de Muret. Ces 6 lignes sont gratuites pour les muretains, comme sur l'ancien réseau TamTam. Elles sont toutes connectées à la gare de Muret. Il y a également les lignes  310311312313314315316317320​​​​​​​ qui permettent de desservir Muret, Saint-Lys, Fonsorbes, Roques, Portet-sur-Garonne, Seysses, ainsi que de plus petites communes à proximité de Muret, nouvellement desservies par le réseau. Les lignes déjà existantes ( 49505258117​​​​​​​​​​​) ont subi des modifications de leur tracé.

Ces nouvelles lignes sont sous traitées et entièrement exploitées par Transdev Occitanie Ouest avec des véhicules neufs de type Mercedes-Benz Citaro K (midibus de 10 m) ainsi que des minibus Mercedes-Benz Sprinter, arborant une livrée Tisséo blanche à bandes bleues simpifiée.

Le réseau modifier

Tisséo met à disposition 2 lignes de métro de type VAL (lignes    ), 1 ligne de tramway de type Citadis 302 (lignes   ), 1 ligne de téléphérique de type Poma 3S (ligne   ) et 148 lignes de bus (dont 10 Linéo, 8 Navettes, 4 TAD et 30 lignes de Transports Scolaires). Les lignes de TER cadencées (lignes    ) sont exploitées par la SNCF.

« L’EPIC Tisséo gère le troisième réseau de transport en commun français, après Paris et Lyon. Il comptait 2 819 salariés en 2016 »

— Rapport d'observations définitives EPIC TISSÉO (Haute-Garonne) Exercices 2012 et suivants[16]

Le métro modifier

 
Une rame de métro Matra Siemens VAL 206, sur la ligne A à Basso Cambo.

Tisséo gère deux lignes de métro, la ligne    inaugurée en 1993 et la ligne    inaugurée en 2007.

Jusqu'en 2020, la ligne    était à de nombreuses reprises saturée aux heures de pointes et ne permettait plus de répondre à l'affluence des voyageurs. Un chantier de modernisation était alors lancé en 2017 «Ma ligne A en XXL» pour améliorer le confort et la sécurité des voyageurs. Mise en service le 8 janvier 2020, la modernisation de la ligne    avec le passage des rames de métro de 26 à 52 mètres (4 voitures au lieu de 2) permet une capacité d'accueil de 400 000 voyageurs, au lieu de 220 000 auparavant.

La ligne    sera dans un premier temps prolongée, de son terminus actuel Ramonville à la station INPT en connexion avec la troisième ligne de métro. Dans un second temps, la ligne    verra sa capacité doublée au même titre que la ligne   , après la mise en service de la troisième ligne de métro.

La troisième ligne de métro (Toulouse Aérospace Express), qui devait ouvrir en 2025, à vu son achèvement repoussé en raison de l'épidémie de COVID-19 : elle ne sera inaugurée qu'en fin 2028.

Le tramway modifier

Tisséo gère une ligne de tramway, la ligne    inaugurée le , et exploitée avant sa suppression(le 05 Juin 2023) la ligne    inaugurée le .

Le téléphérique modifier

Tisséo gère une ligne de téléphérique urbain, la ligne   , inaugurée le 14 mai 2022.

Le bus modifier

 
Un Heuliez GX 327, sur la ligne 79, possédant la livrée "AZF".
 
Un Heuliez GX 317 GNV, sur l'ancienne ligne 10 à l'ancien arrêt Capitole en 2007, possédant la livrée "Graffiti".

Ce sont 145 lignes de bus urbain qui desservent l'agglomération toulousaine ; 64 lignes sont exploitées par Tisséo-Voyageurs (dont Linéo et Navette), et 84 lignes sont affrétés (auprès d'Alcis, Transdev, Négoti et Verbus) (dont Navette, TAD et Scolaire). Le réseau s'étend ainsi sur 1522 km. On compte 575 bus gérés par Tisséo, et 161 affrétés qui desservent 2791 arrêts (hors sous-traitance). Juste avant la mise en service de la ligne   , ce sont les bus qui effectuaient le plus de déplacements sur le réseau (200 000 voyageurs par jour, contre 170 000 pour le métro)[réf. nécessaire].

Le transport à la demande modifier

Le service de transport à la demande (TAD) est un dispositif de transport public souple et pratique pour la desserte de secteurs peu denses. Il fonctionne sur réservation, deux heures au moins avant le déplacement.

Matériel roulant modifier

Métro modifier

Le métro de Toulouse est équipé de rames de type VAL (Véhicule Automatique Léger, sans conducteur) fabriquée par Siemens.

Matériel Année Quantité d'origine Quantité en circulation Numérotation Informations Supplémentaires
VAL 206 1992 29 28 HP01 à HP29 Collision entre la HP02 et la HP08 (HP08 manquante)
VAL 208 PG 2003 14 14 HP30 à HP43
VAL 208 NG 2007 56 56 HP44 à HP99
VAL 208 NG2 2012 18 18 HP100 à HP117
VAL 208 NG3 2024 15 HP118 à HP132 Futur matériel
VAL 208 NG3 2027 7 HP133 à HP139 Futur matériel

Tramway modifier

Le Tramway de Toulouse est équipé de rames Alstom Citadis 302 TORA, l'esthétique ayant été réalisée par Airbus.

Matériel Année Quantité Numérotations
Citadis 302 2009 24 5001 à 5024
Citadis 302 2014 4 5025 à 5028
Citadis 305 9 5029 à 5037

Téléphérique modifier

Le Téléo, qui a ouvert le week-end des 14 et 15 mai 2022, est le plus long téléphérique urbain de France, il est équipé de cabine Poma 3S Symphony.

Matériel Année Quantité Numérotations
Poma 3S 2021 16 01 à 16

Bus modifier

Les véhicules inscrits correspondent au matériel roulant actuel géré par Tisséo uniquement, les véhicules venant d'être réformés sont toujours inscrits pour une durée limitée. Pour un complément d'information concernant le matériel roulant des sous-traitants de Tisséo, vous pouvez consulter le paragraphe "matériel roulant" de la page affiliée ici.

Matériel Année Type Quantité d'origine Quantité en circulation Numérotation Livrée Informations Supplémentaires
Heuliez bus GX 317 1996 Standarts 69 0 9601 à 9669 "Semvat"
  • Tous réformes
Mercedes-Benz O 405 GN 1997 Articulé 20 0 9701 à 9720 "Semvat"
  • Tous réformes
Heuliez bus GX 317 1999 Standarts 28 0 9901 à 9928 "Graffiti"
  • Tous réformes
Mercedes-Benz O 405 GN 1999 Articulé 3 0 9950 à 9952 "Semvat"
  • Tous réformes
Heuliez bus GX 317 2000 Standarts 26 0 0001 à 0026 "Graffiti"
  • Tous réformes
Mercedes-Benz Cito 2000 Midibus 11 0 0050 à 0061 "Semvat"
  • Tous réformés
Heuliez Bus GX 317 2001 Standarts 14 0 0101 à 0114 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
  • Tous Réformés
Mercedes-Benz Cito 2001 Midibus 6 0 0150 à 0155 "Semvat"
  • Tous Reformés
  • 0153 Livrée "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
Heuliez Bus GX 317 GNV 2002 Standards 10 0 0201 à 0210 "Graffiti"
  • Tous réformés
Heuliez Bus GX 317 GNV 2003 Standards 65 0 0301 à 0365 "Graffiti"
  • Tous réformés
  • 0362 incendie
Heuliez Bus GX 317 GNV 2004 Standards 25 0 0401 à 0425 "Graffiti"
  • Tous réformés
  • 0423 incendie
Heuliez Bus GX 317 GNV 2005 Standards 25 0 0501 à 0525 "Graffiti"
  • Tous réformés
Heuliez Bus GX 327 GNV 2005 Standards 3 0 0526, 0527, 0528 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
  • Tous réformés
Heuliez Bus GX 327 2006 Standards 60 39 0601 à 0660 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
  • 21 réformés
  • 0620 et 0627 Bus École
Heuliez Bus GX 327 2007 Standards 26 1 0701 à 0726 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
  • 0709 Bus École
Irisbus Citelis 18 2007 Articulés 15 5 0750 à 0764 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
  • 10 réformés
Irisbus Citelis 18 2008 Articulés 15 15 0850 à 0864 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes 0860 lumières bleues et prises USB intérieures
Irisbus Citelis 12 GNC 2009 Standards 40 38 0901 à 0940 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes . En cour de réforme ou sous traitance
  • 0910 et 0929 incendie
  • 0940 barres intérieures jaunes
Irisbus Citelis 18 2009 Articulés 28 26 0951 à 0978 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
  • 0969 réformé
  • 0974 incendie
Irisbus Citelis 12 GNC 2010 Standards 40 40 1001 à 1040 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
Irisbus Citelis 12 GNC 2011 Standards 40 40 1101 à 1140 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
Heuliez Bus GX 427 BHNS 2012 Articulés 24 24 1251 à 1274 "Linéo" : gris, lianes argentées
Heuliez Bus GX 327 2013 Standards 15 15 1301 à 1315 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
Heuliez Bus GX 427 BHNS 2013 Articulés 15 15 1351 à 1365
  • "Linéo" (12 bus) : gris, lianes argentées
  • "Brique & Pastel" (3 bus)
Heuliez Bus GX 137 L 2014 Midibus 20 16 1401 à 1420
  • "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
  • Brique & Pastel"
Heuliez Bus GX 427 BHNS 2014 Articulés 20 20 1451 à 1470 "Linéo" : gris, lianes argentées
BredaMenarinibus Zeus M200 E 2014 Minibus 10 8 1490 à 1499 "AZF" : blanc, bleu, lianes jaunes
  • Transférés à la sous-traitance
  • 1491 et 1493 réformés
Heuliez Bus GX 437 Hybride BHNS 2016 Articulés 25 25 1651 à 1675 "Linéo" : gris, lianes argentées
Mercedes Benz Citaro GC2 NGT 2017 Articulés 27 27 1751 à 1777 "Linéo" : gris, lianes argentées
Mercedes Benz Citaro GC2 NGT 2018 Articulés 21 21 1851 à 1871 "Linéo" : gris, lianes argentées
Iveco Urbanway 12 GNC 2019 Standards 16 16 1901 à 1916 "Linéo" : gris, lianes argentées
Heuliez Bus GX 337 Linium Élec' 2019 Standards 6 6 1921 à 1926 "Cuivre & Bordeaux" (spéciale Navette Aéroport)
Mercedes Benz Citaro GC2 NGT 2019 Articulés 17 17 1951 à 1967
  • "Linéo" (9 bus) : gris, lianes argentées
  • "Paille Blanche" (8 bus): blanc, lianes jaunes
Iveco Urbanway 12 GNC 2020 Standards 45 45 2001 à 2045 "Brique & Pastel" 2013 plafond imitation ciel
Iveco Urbanway 12 GNC 2021 Standards 34 34 2101 à 2134 "Brique & Pastel"
Mercedes Benz Citaro GC2 NGT 2021 Articulés 29 29 2151 à 2179
  • "Linéo" (12 bus) : gris, lianes argentées
  • "Brique & Pastel" (17 bus)
Iveco Urbanway 12 GNC 2022 Standards 32 32 2201 à 2232 "Brique & Pastel"
Mercedes Benz Citaro GC2 NGT 2022 Articulés 33 33 2251 à 2283
  • "Linéo" (18 bus) : gris, lianes argentées
  • "Brique & Pastel" (15 bus)
Iveco Urbanway 12 GNC 2023 Standards 29 29 2301 à 2329 "Brique & Pastel"
Heuliez Bus GX 337 Linium Élec' 2023 Standards 2 2 2391 à 2392 "Cuivre & Bordeaux" (spéciale Navette Aéroport)
Bolloré Bluebus 6M (spéciaux Navette Centre Ville) 2024 Minibus 10 2490 à 2499 indéterminée
Iveco Urbanway 18 GNC BNHS 2025 Articulés 12 2551 à 2562 "Linéo" Futurs véhicules
Heuliez GX 337 Linium Élec 2025 Standards 5 2591 à 2595 "Brique & Pastel" Futurs véhicules
Futurs véhicules

Données financières modifier

Budget modifier

En 2010, le budget s'élevait à 308,74 millions d'euros[17]. Sur la période 2008-2010, les dépenses s’élevaient annuellement à 300 millions d'euros en fonctionnement, et 140 millions d'euros en investissement[18]. En 2011, les dépenses de fonctionnement totales du syndicat mixte s’élèvent annuellement à plus de 300 millions d'euros. Ses ressources proviennent de la fiscalité (197 millions d'euros de versement transport), des contributions des membres (92 millions d'euros), et des recettes commerciales (69 millions d'euros)[18]. Le taux de couverture des charges d’exploitation du réseau par ses recettes commerciales s’est maintenu à environ 40 %, de 2003 à 2008. Il s’est dégradé de 10 % en 2009 en raison de l’effet combiné d’une augmentation des dépenses d’exploitation de + 5,6 %, situation récurrente depuis plusieurs années, et d’une baisse des recettes commerciales (- 4 %)[18].

Endettement modifier

Fin 2010, l'encours de la dette de Tisséo s'élevait à 1 353,47 millions d'euros, soit 1 600 euros par habitant. La dette a été multipliée par 2,4 entre 2003 et 2010[18],[19],[20], notamment en raison des dépenses engendrées par la construction de la ligne B du métro et la ligne T1 du tramway. En particulier la ligne B avait couté 968 millions d'euros hors taxe selon structurae[21], mais de 1 390 millions d'euros hors taxe matériel roulant inclus en valeur 2007 selon d'autres sources[22]. En plus un budget de 200 millions d'euros hors taxe avait été prévu pour la construction de la ligne E (T1)[23].

La période 2002-2009, connaissait la gratuité des seniors sur le réseau qui a été remise en cause par le rapport de la chambre régionale des comptes en date de 2012[24]. Dans ce rapport, la chambre des comptes, a considéré qu'il «semble difficile d'accroître» la dette de 2010[24].

La dette est toujours de 1,336 milliard d'€ en 2017[24].

La gestion 2012-2016 de Tisséo, doit aussi être observée par la chambre des comptes, y compris la question d'un accroissement de l'endettement de 2,33 milliards d'euros pour un projet de troisième ligne de métro de Toulouse[24].

Un encours de dette de 2,9 milliards d'euros est prévu pour 2027[24].

Agences commerciales modifier

Il existe actuellement 6 agences commerciales Tisséo :

Notes et références modifier

  1. « Tisséo - 2022 CHIFFRES CLÉS », Tisséo, vol. 5,‎ , p. 33 (lire en ligne [PDF])
  2. « Historique du réseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Tisséo (consulté le ).
  3. Philippe Bernard, « Premier jour pour Connex », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  4. Philippe Emery, « Tisséo – Transports : vers la régie », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  5. « Tisséo-SMTC choisit la régie directe comme mode de gestion des transports en commun de l'agglomération toulousaine », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  6. Assemblée nationale, « Compte rendu intégral – Deuxième séance du mercredi 14 décembre 2005 – 102e séance de la session ordinaire 2005-2006 », sur Assemblée nationale, (consulté le ).
  7. « Tisséo-SMTC : redistribution des rôles », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  8. Philippe Emery, « Tisséo : divorce à la toulousaine », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  9. « La régie Tisséo passe au régime EPIC au 1er avril », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  10. Catherine Sanson-Stern, « Toulouse : vers une fin du diesel dans les bus d’ici 2025 », .
  11. Jean-Noël Gros, « Toulouse : le réseau de Tisséo va s’étendre dans l’Ouest de l'agglomération », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
  12. « Le nouveau réseau de bus à l'arrivée du tram », sur tisseo.fr, (consulté le ).
  13. « Bus 45 Jeanne d'Arc à Purpan : mise en service le 20 décembre », sur tisseo.fr, (consulté le ).
  14. « TAMtam devient Tisséo ! | Tisséo », sur tisseo.fr (consulté le ).
  15. Tisséo, Guide des transports en commun du Muretain Agglo (lire en ligne)
  16. « CRC Occitanie », sur Cour des comptes (consulté le ).
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  18. a b c et d « Rapport public annuel, Tome 1 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Chambre régionale des comptes, (consulté le ).
  19. Bertrand Enjalbal, « Toulouse : pour la Chambre régionale des comptes, les transports voient trop grand », Carré d'info, (consulté le ).
  20. Jean-Noël Gros, « Tisséo : la gestion des transports critiquée », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  21. « Ligne B du métro de Toulouse (Toulouse/Ramonville-Saint-Agne, 2007) », sur structurae.info (consulté le ).
  22. « Ligne B »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur monsite.com (consulté le ).
  23. « Accueil »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur midimobilites.fr (consulté le ).
  24. a b c d et e Jean-Noël Gros, « Toulouse. La chambre régionale des comptes se penche sur la dette de Tisséo », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier