Thierry de Cabarrus
Thierry Tallien de Cabarrus, dit Thierry de Cabarrus, est un journaliste français né le .
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activités |
Journaliste, polémiste, militant politique |
A travaillé pour | |
---|---|
Parti politique | |
Distinctions |
Biographie
modifierCarrière
modifierTitulaire d'une maîtrise de lettres, Thierry de Cabarrus collabore d'abord au Progrès de Lyon, puis au Parisien jusqu'en 1993. Au sein du Parisien, il est notamment responsable en 1981 du desk, le service chargé de collecter, d'éditer et de contrôler les dépêches ou les informations transmises au siège par les journalistes sur le terrain avant publication[1]. Il travaille ensuite pour le Courrier des Yvelines et des Hauts-de-Seine (jusqu'en 2000), mais aussi pour VSD et Le Journal du dimanche[2].
Recruté en 2000 en tant que directeur de la rédaction de l'Union, il est chargé par Daniel Hutier, PDG, de transformer le quotidien, notamment en rajeunissant les effectifs[2]. Son licenciement en marque la fin de sa carrière de directeur de rédaction[3],[4].
Il publie des chroniques politiques et sociétales sur la version française du site collaboratif désormais fermé, Suite101, de 2008 à 2011, puis sur Le Plus, le site participatif de L'Obs, où il rédige 835 chroniques de 2011 à [5],[6].
Très actif sur Twitter, sympathisant Renaissance, ses publications sont relayées et commentées par des médias nationaux : en 2019, il partage sur X la photographie du président de la République, Emmanuel Macron, participant à une maraude avec le Samu social de Paris, ce que l'opposition de gauche considère comme une opération de communication[7],[8],[9]. Une de ses interventions sur le grand débat national fait également l'objet d'un article sur CheckNews, le service de vérification, d'enquête et de pédagogie de Libération, un lecteur du journal s'interrogeant sur le nombre de participants au grand débat avancé par Thierry de Cabarrus[10].
Engagements et prises de position
modifierInterrogé par Le Parisien à l'occasion du 80e anniversaire du journal sur la manière dont le quotidien a reçu l'élection de François Mitterrand en 1981, Thierry de Cabarrus confie sa satisfaction après la victoire de la gauche socialiste aux présidentielles[1]. En 2023, il affirme son soutien à Gabriel Attal, alors ministre du budget des comptes publics, qu'il qualifie de « sniper du gouvernement »[11]. Critique du mouvement LFI, il partage en 2022 un montage sur son compte Twitter mettant en scène le mariage de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon, une manière, selon la journaliste Élodie Safaris, de mettre LFI sur le même plan que l'extrême droite[12].
Vie privée
modifierThierry de Cabarrus est un descendant de :
- Dominique Cabarrus, armateur de navires négriers, dont la fortune s'est édifiée sur la pratique de l'esclavage et du commerce triangulaire avec les Antilles depuis le port de Bordeaux[13] ;
- François Cabarrus, le fils de ce dernier, financier et fondateur de la banque centrale espagnole ;
- Thérésa Tallien (Juana Maria Ignazia Teresa Cabarrus), salonnière, surnommée « Notre-Dame de Thermidor » pendant la Révolution française.
Bibliographie
modifier- Le château des autres, , Grasset, (prix Broquette-Gonin de l’Académie française en 1986).
- Le fou d'amour, , Grasset, (prix Roberge de l’Académie française en 1987).
- Châteaurama, , Grasset.
- L’Amour en marche,, Les Éditions du Net, 2021, (ISBN 978-2-312-08053-6).
Notes et références
modifier- Julien Duffé, « 10 mai 1981 : François Mitterrand devient président, l’alternance vue par le Parisien », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Michel Castell, « Vie locale », L'Express, (lire en ligne , consulté le ).
- ↑ « Thierry de Cabarrus quitte L’Union »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) , sur La Lettre, (consulté le ).
- ↑ Corinne Lange, « 39 ans à L’union - L’Ardennais : les confidences de Sébastien Lacroix », L'Union, (lire en ligne ).
- ↑ Frédéric Perrault, Le rôle des "petites phrases" de François Hollande dans sa stratégie de communication pendant la campagne des élections présidentielles 2012, vu à travers deux journaux de la presse écrite (Mémoire de Master 2 Communication), Université Rennes-II, (lire en ligne [PDF]), p. 124-125.
- ↑ « Thierry de Cabarrus »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (fiche de profil), sur L'Obs (consulté le ).
- ↑ « La soirée de Macron en maraude auprès des SDF à Paris, une "opération de com’" ? », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « La photographe de l'Élysée publie une photo d'Emmanuel Macron lors d'une maraude auprès de sans-abri », sur Europe 1, (consulté le ).
- ↑ « La photographe de l'Elysée diffuse une image d'Emmanuel Macron en maraude auprès de sans-abri », sur France Info, (consulté le ).
- ↑ Vincent Coquaz, « CheckNews : Combien de Français ont participé au grand débat ? », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Marc Endeweld, « L'ambitieux monsieur Attal séduit et divise la macronie de 2017 », La Tribune, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Élodie Safaris, « Panot-gate : quand la tweet-politique exploite l'antisémitisme », sur Arrêt sur images, (consulté le ).
- ↑ Saugera, Éric., Bordeaux port négrier : chronologie, économie, idéologie, XVIIe – XIXe siècles, Biarritz/Paris, J & D, , 382 p. (ISBN 2-84127-042-4, 978-2-84127-042-2 et 2-86537-584-6, OCLC 408821866, lire en ligne).
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la littérature :