The Finest Hours

film réalisé par Craig Gillespie et sorti en 2016
The Finest Hours
Description de cette image, également commentée ci-après
Une partie du SS Pendleton en février 1952.
Titre québécois Les Heures de gloire
Réalisation Craig Gillespie
Scénario Eric Johnson
Paul Tamasy
Scott Silver
Musique Carter Burwell
Acteurs principaux
Sociétés de production Walt Disney Pictures
Whitaker Entertainment
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre catastrophe
Durée 117 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

The Finest Hours ou Les Heures de gloire au Québec[1] est un film américain réalisé par Craig Gillespie et sorti en 2016. Il s'inspire de l'ouvrage The Finest Hours: The True Story of the U.S. Coast Guard's Most Daring Sea Rescue de Michael J. Tougias et Casey Sherman qui revient sur le sauvetage du SS Pendleton en 1952 par des garde-côtes américains.

Le film reçoit à sa sortie des critiques mitigées et est un échec commercial au regard de son budget.

Synopsis modifier

En 1952, une tempête près des côtes de Cap Cod provoque la rupture en deux des pétroliers SS Fort Mercer et SS Pendleton.

Trente-trois marins se retrouvent coincés dans la moitié arrière du Pendleton. Le chef machine, quelque peu contesté par les survivants, réussit à utiliser les machines du navires, encore en état, pour le diriger quelque peu. Le niveau d'eau montant dans les fonds de l'épave ne cesse de les inquiéter, jusqu'à ce qu'ils parviennent à échouer la moitié du navire sur un banc de sable.

Pendant ce temps, des garde-côtes vont alors tenter une périlleuse opération de sauvetage. Au poste des garde-côtes, ne reste qu'un jeune homme peu considéré par ses collègues. Apprenant le naufrage, il constitue un petit équipage et malgré le danger, tente de sortir. Utilisant un petit canot, le CG-36500, ils doivent en effet franchir une barre particulièrement violente, avant de retrouver l'épave. Constatant qu'il y a encore des naufragés à bord, ils entament l'approche puis le sauvetage en veillant à rester en haut des vagues quand les matelots descendent le long de la coque sur un filet.

Malgré la surcharge du canot, les garde-côtes reviennent au port avec trente-deux naufragés.

Fiche technique modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution modifier

 
Bernard C. Webber est interprété par Chris Pine
  Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[5] et AlloDoublage[6] ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[7]

Production modifier

Genèse et développement modifier

The Finest Hours s'inspire d'une histoire vraie qui a eu lieu le . Les scénaristes Paul Tamasy, Scott Silver et Eric Johnson se sont inspirés de l'ouvrage The Finest Hours: The True Story of the U.S. Coast Guard's Most Daring Sea Rescue de Michael J. Tougias et Casey Sherman publié en 2009. Ils se sont également servis d'interviews de survivants de cette catastrophe[8].

En , Robert Schwentke est engagé comme réalisateur, mais il quitte finalement le poste pour mettre en scène Divergente 2 : L'Insurrection. Il est alors remplacé par Craig Gillespie[8].

Attribution des rôles modifier

Tournage modifier

Le tournage débute en à Quincy dans le sud-est du Massachusetts, où des décors sont construits dans le chantier naval. Un immense bassin de plus de 3 000 m³ d’eau et mesurant 25 mètres sur 33 y a été construit pour filmer certaines scènes en mer. Environ 70 % des scènes se déroulant en mer ont été réalisées dans ce bassin[8].

Des scènes sont ensuite tournées le long de la côte au sud de Boston, notamment à Marshfield, Duxbury, Cohasset et Norwell. Le tournage s'est achevé quatre mois plus tard à Cap Cod, à Chatham[8],[9].

Sortie et accueil modifier

Accueil critique modifier

Sur le site d'agrégation de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient 64% d'avis favorables, pour 200 critiques et une note moyenne de 610. Le consensus suivant résumé les avis collectés : « Démodé à l'excès, The Finest Hours satisfera ceux qui recherchent un drame de sauvetage traditionnel - mais pourrait laisser les téléspectateurs plus aventureux en redemander[10]. » Sur le site Metacritic, qui utilise une moyenne pondérée, le film obtient la note de 58100 pour 39 critiques[11].

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,75 basée sur 10 titres de presse[12]. En France, pour Télérama, Frédéric Strauss écrit que « cette histoire vraie inspire un film rétro en diable, qui célèbre le courage, la camaraderie et l'amour fidèle. Curieusement, et par-delà la naïveté, ça marche. »[réf. nécessaire]

Box-office modifier

Le film est un échec commercial[13].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
  France 62 254 entrées[2] - -
  États-Unis,   Canada 27 569 558 $[14] [15] 10[15]

  Total mondial 52 099 090 $[14] - -

Notes et références modifier

  1. Titre québécois : https://www.youtube.com/watch?v=LCxXltUTig4
  2. a et b « The Finest Hours », sur JP's box-office (consulté le )
  3. (en) « Dates de sortie », sur IMDb.com (consulté le )
  4. (en) Debbie Emery, « Chris Pine, Casey Affleck, Eric Bana Honor US Coast Guard at ‘Finest Hours’ Premiere », sur The Wrap, (consulté le )
  5. « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage, (consulté le ) [m-à-j].
  6. « fiche du doublage français du film », sur AlloDoublage (consulté le )
  7. « fiche du doublage québécois du film », sur Doublage.qc.ca (consulté le )
  8. a b c et d (en) Secrets de tournage - Allociné.fr
  9. « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  10. (en) « The Finest Hours », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  11. (en) « The Finest Hours », sur Metacritic (consulté le )
  12. « The Finest Hours - critiques presse », sur Allociné (consulté le )
  13. « Les plus gros flops de 2016 au cinéma », sur FilmsActu (consulté le ).
  14. a et b (en) « The Finest Hours », sur Box Office Mojo (consulté le )
  15. a et b (en) « The Finest Hours - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier