Thérèse Bonnelalbay

illustratrice française
Thérèse Bonnelalbay
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Naissance
Décès
Nom de naissance
Thérèse Alberte BonnelalbayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Thérèse Bonnelalbay, née le à Magalas et disparue le (à 48 ans), est une artiste française créatrice d'art brut.

Biographie modifier

Née dans l’Hérault d’un père charbonnier, Thérèse Bonnelalbay part à l’âge de 19 ans s'installer à Marseille, où elle exerce le métier d'infirmière. Quelques années plus tard, en 1959, elle se marie avec Joseph Guglielmi, alors instituteur[1]. Le couple se rend régulièrement aux réunions du parti communiste ; elle commence à dessiner en 1963 pendant les réunions du parti.

Elle a beaucoup peint dans les années 1960-1070[2].

En 1975, elle s'installe avec son mari et ses deux enfants à Ivry-sur-Seine.

Elle disparaît dans la nuit du .

Son corps est retrouvé le dans le 16e arrondissement de Paris, au niveau de l'écluse de Suresnes, dans le bois de Boulogne ; son décès paraît remonter à trois semaines[3].

Son mari est mort lui en 2017[4].

Sa fille possède une partie de sa collection[5].

Œuvre modifier

Les dessins de Thérèse Bonnelalbay tracent une forme d'alphabet constitué de griffures. Dans une première période, ses dessins sont assez figuratifs et évoquent des profils et des formes végétales. Constitués des mêmes éléments de base, ils deviennent ensuite de plus en plus abstraits.

Ses œuvres, appréciées de Jean Dubuffet[6], sont notamment conservées dans la Collection de l’art brut à Lausanne, à la Fabuloserie à Dicy[7], au LaM de Villeneuve d'Ascq et dans la Collection Sainte-Anne gérée par le Centre d'Étude de l'Expression[8].

Des expositions lui sont dédiées marginalement depuis la première moitié des années 2010[9]puis régulièrement depuis la seconde moitié[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16]et hebdomadairement dans les années 2020[17],[18]et aussi à l'étranger[19].

Une exposition virtuelle lui est pour partie également consacrée depuis 2018[20].

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. Biographie et œuvres sur le site de la galerie Christian Berst.
  2. « Po%C3%A9sie%20prol%C3%A9taire », sur reseau-istec.fr (consulté le ).
  3. Archives en ligne de Paris, 16e arrondissement, année 1980, acte de décès no 482, cote 16D258, vue 1/31
  4. « Thérèse bonnelalbay », sur unnecessairemalentendu.com (consulté le ).
  5. Judicaël Lavrador, « «Poésie prolétaire», l’art de ne pas y toucher », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « L’Art brut : Les créateurs 2/8 -Billet n° 211 », sur Masmoulin, artiste passionné et sa…, (consulté le ).
  7. Thérèse Bonnelalbay sur le site du Musée de la Création Franche.
  8. « Le musée d'art brut à Lausanne », sur ballades-page3873.blogspot.com (consulté le ).
  9. Dominique Poiret, « Droit au brut », sur Libération (consulté le ).
  10. « La fondation d’entreprise Ricard », sur Paris contempo'ur rien, (consulté le ).
  11. « Femmes artistes », sur AWARE Women artists / Femmes artistes (consulté le ).
  12. « Thérèse Bonnelalbay - Le Vadrouilleur urbain », sur Le Vadrouilleur urbain (consulté le ).
  13. « 15/01 au 23/02 - poésie prolétaire », sur Agenda des expositions par Point… (consulté le ).
  14. « Poésie Prolétaire - Fondation d’entreprise Pernod Ricard », sur Slash Paris (consulté le ).
  15. https://www.drawingnowartfair.com/wp-content/uploads/2019/12/DP-DNAF2018-3.pdf
  16. « Que faire à Paris », sur paris.fr (consulté le ).
  17. « NEWS », sur jagnaciuchta.com (consulté le ).
  18. https://christianberst.com/media/pages/entrefilets/entrefilet-n032/aa810a202f-1637682487/entrefilet32.pdf
  19. « [exposition] en toute modestie », sur Julie Crenn, (consulté le ).
  20. « Sonores et en 3D, les œuvres des artistes EgArt sont à découvrir sur le site internet de la collection Art Sans Exclusion », sur Egart, (consulté le ).

Liens externes modifier