Takejirō Tokonami

homme politique japonais
Takejirō Tokonami
Fonctions
Représentant du Japon
Governor of Akita Prefecture
Gouverneur de la préfecture de Tokushima
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
床次竹二郎Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Faculté de droit et de politique de l'université de Tokyo (en)
Dojinsha (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Tokonami Masayoshi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinctions

Takejirō Tokonami (床次 竹二郎, Tokonami Takejirō?), né le à Kagoshima au Japon et décédé à l'âge de 69 ans le , est un bureaucrate et homme politique japonais qui fut ministre de l'Intérieur et ministre des Chemins de fer dans le gouvernement de Meiji[1],[2].

Biographie modifier

Né en 1866 à Kagoshima[3], Tokonami étudia le droit à l'université impériale de Tokyo[3]. Au cours de sa carrière, il travailla pour plusieurs agences gouvernementales et dirigea certains partis politiques. Il participa également à la fondation de certains d'entre eux comme le Kyōchōkai qui prônait des réformes sociales néo-confucianistes.

Tokonami devint gouverneur de la préfecture de Tokushima en 1904 puis celui de la préfecture de Karafuto du au .

Il devint vice-ministre puis ministre du ministère japonais des Affaires intérieures en 1906[4]. Pendant qu'il était vice-ministre, Tokonami organisa une rencontre entre les bouddhistes japonais et les chefs chrétiens en [5].

Tokonami devint membre de la diète du Japon dans les années 1920[6] en tant que chef du parti politique Seiyu Honto[7]. Il continua à siéger après que le Seiyu Honto et le Kenseikai fusionnèrent pour former le Rikken Minseito[7].

Il rejoignit le Rikken Seiyūkai en 1929[8]. En 1932, Tokonami fit campagne pour prendre la tête du parti mais fut persuadé par les anciens d'abandonner et d'autoriser le Premier Ministre Kantarō Suzuki de présider le parti[9]. Quand Keisuke Okada choisit Tokonami pour devenir ministre en 1934, il renonça définitivement à la tête du parti car il appartenait dorénavant à un groupe politique qui s'opposait à lui[10]. Le Rikken Seiyūkai commença à expulser tous les membres qui soutenaient Tokonami, incitant ce dernier et ses partisans à former un nouveau parti politique, le Showakai[10].

Il devint aussi ministre des Communications dans les années 1920[11]. Pendant son mandat, il fut accusé d'avoir accepté un pot-de-vin de 500 000 yuans de la part du seigneur de guerre chinois Zhang Xueliang en 1928[12]. Il fut aussi ministre des Chemins de fer pendant les années 1930[9].

Sources modifier

  • Impressions of Europe and America[5].

Notes et références modifier

  1. Nakayama, Gotō, and Yoshioka (2006), 381.
  2. Byas (2005), 59.
  3. a et b Masaoka (2009), 133.
  4. Duus (1999), 113.
  5. a et b Hagin (1914), 294.
  6. New York Times (2004), 1.
  7. a et b Murai (2002), 38.
  8. Council on Foreign Relations (1932), 108.
  9. a et b Associated Press (1932), 12.
  10. a et b Bisson (2007), 215.
  11. Agreement (1935), 8-9.
  12. Time (1935)

Bibliographie modifier

Liens externes modifier