Les Essards-Taignevaux

commune française du département du Jura
(Redirigé depuis Taignevaux)

Les Essards-Taignevaux
Les Essards-Taignevaux
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine Jurassienne
Maire
Mandat
Michel Jeandot
2020-2026
Code postal 39120
Code commune 39211
Démographie
Population
municipale
246 hab. (2021 en diminution de 7,17 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 41″ nord, 5° 25′ 06″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 219 m
Superficie 5,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tavaux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Les Essards-Taignevaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Les Essards-Taignevaux
Géolocalisation sur la carte : Jura
Voir sur la carte topographique du Jura
Les Essards-Taignevaux
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Les Essards-Taignevaux

Les Essards-Taignevaux sont une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie modifier

Cette commune est située dans la Bresse jurassienne, sur la route qui mène de Chaussin à Chaumergy.

Communes limitrophes modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Colonne », sur la commune de Colonne à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 170,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Les Essards-Taignevaux sont une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (67,5 %), forêts (15,9 %), prairies (11,5 %), terres arables (5,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie modifier

Toponymie modifier

Le terme Essards ou Essarts a pour origine les grands défrichements et déboisements du Moyen Âge, où l'accroissement de la population entraîna le besoin de gagner de l'espace sur la forêt. Certaines des nouvelles communes ainsi créées furent nommées Essart, du verbe essarter, signifiant défricher.

Histoire modifier

Vers 1675, le canton de Les Essarts avait une superficie de 270 hectares et était administré par le Marquisat de Chaussin dirigé par Louis de Bourbon. Celui-ci vendit le canton à un avocat dijonnais, monsieur Belhôtel. Pour sortir la population de la misère, il envisagea de leur donner une instruction y compris religieuse. Il renonça à l'entretien d'un curé et passa convention avec le curé ... d'Asnans pour desservir la paroisse, alors que l'église ne fut construite qu'en 1754.

Initialement, la commune de Taignevaux est séparée de celle de Les Essarts. Et, c'est sous Napoléon, que la loi n° 6560 de réunit ces deux communes, sans opposition du Sénat. Elle s'appellera désormais les Essarts-Taignevaux.

Située sur un vaste plateau, la commune présente un habitat disséminé de maisons construites en terre, en briques cuites ou non, et en pierre.

Une voie d'origine gauloise de Bellevesre à Dole passe par les Essarts, connue sous le nom de Chemin des fées. Pour surveiller cette route, un poste d'observation avait été établi au champ du Châtelet.

Le plus ancien registre de l'Etat-civil remonte à 1754.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2020 Dominique Rousseaux[14]    
2020 En cours Michel Jeandot    

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

En 2021, la commune comptait 246 habitants[Note 4], en diminution de 7,17 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
260293291283346356353383384
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
369440456440462472422425392
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
410348336309294263250217206
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
205210199163204217235240263
2018 2021 - - - - - - -
257246-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

 
Église Saint-Louis.
  • Église Saint-Louis

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Les Essards-Taignevaux et Colonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Colonne », sur la commune de Colonne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Colonne », sur la commune de Colonne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

.