TK Elevator
| TK Elevator | |
| |
| Création | 1875 |
|---|---|
| Forme juridique | Société à responsabilité limitée |
| Siège social | Essen Allemagne
|
| Directeurs | Uday Yadav (Vorsitzender), Ercan Keles, Vincent Della Valle |
| Société mère | Thyssen AG (en) (- ThyssenKrupp (- |
| Effectif | 50000 |
| TVA européenne | DE320784996 |
| Site web | https://www.tkelevator.com/fr-fr/ |
| Chiffre d'affaires | 8 milliards d'euros (2020) |
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TK Elevator (nom de marque « TKE », anciennement ThyssenKrupp Elevator) est un fabricant et fournisseurs de services d'ascenseurs. Ses produits comprennent des ascenseurs de personnes et des monte-charges, des escaliers mécaniques et des trottoirs roulants, des passerelles aéroportuaires, ainsi que des monte-escaliers et des plateformes élévatrices. Outre la fabrication et la vente de nouvelles installations, l'entreprise est active dans le domaine de l'entretien, de la maintenance et de la modernisation de ces installations.
Le siège social de la société est à Essen en Allemagne. L'administration principale se trouve à Düsseldorf.
Historique modifier
Origines de la société modifier
L'origine de l'entreprise remonte à un atelier fondé en 1865 par le maître serrurier Heinrich Conrad Ernst Eggers à Hambourg[1], qui est repris par Rheinstahl en 1952 sous le nom de Stahlbau Eggers. En 1955, la société Eggers rachète l'entreprise hambourgeoise d'ascenseurs et d'escaliers mécaniques Kehrhahn, fondée en 1882 sous le nom de Werkzeugmaschinenfabrik Wimmel & Landgraf, et opère depuis 1957 sous le nom de Rheinstahl Eggers-Kehrhahn GmbH[2]. En 1973, la division ascenseurs de la société R. Stahl AG de Stuttgart est intégrée à Rheinstahl Eggers-Kehrhahn et un nouveau grand site de production est construit la même année à Neuhausen auf den Fildern, près de Stuttgart. À la suite du rachat de Rheinstahl par August Thyssen-Hütte, le nom de l'entreprise devient Thyssen Aufzüge GmbH en 1974, puis finalement ThyssenKrupp Elevator AG en 1999, à la suite de la fusion avec Friedrich Krupp AG[3],[4].
Développement dans les années 1980-2000 modifier
En 1984, l'entreprise rachète la division Ascenseurs de MAN SE. Dans les années qui suivent, l'accent a été mis sur l'internationalisation de l'entreprise. Ainsi, l'investissement dans la Northern Elevator Holding Ltd. à Toronto permet de s'établir au Canada, avant de poursuivre son implantation en Amérique du Nord. En 1991, une nouvelle usine d'escaliers mécaniques est construite à la Pereda de Mieres en Espagne, sur l'ancien site de la société ferroviaire Norte dans les Asturies. En 1995 suit la création d'une filiale en Chine avec une usine spécialisée à Zhongshan. Avec l'achat de Dover Elevators, le leader du marché des ascenseurs hydrauliques en Amérique du Nord, en 1998, la société devient le troisième fabricant d'ascenseurs au monde. Après la fusion avec Krupp, l'entreprise se transforme en société anonyme indépendante en 2000. Dans les années 2000, des acquisitions d'entreprises en Amérique du Sud suivent, ainsi qu'une nouvelle expansion dans la région asiatique[4].
En 2007, la Commission européenne inflige une amende de 992 millions d'euros à cinq grands fabricants d'ascenseurs, dont ThyssenKrupp Elevator. Les entreprises s'étaient entendues sur les prix et avaient ainsi enfreint le droit de la concurrence. ThyssenKrupp Elevator doit ainsi payer 479,7 millions d'euros, Otis 225 millions, Kone 142 millions, Schindler 143,7 millions et une filiale de Mitsubishi 1,8 million d'euros, ce qui représente alors l'amende la plus élevée infligée par la Commission européenne[5][Pas dans la source].
Création des tours d'essai modifier
TK Elevator inaugure en 2017 à Rottweil dans le Bade-Wurtemberg une tour d'essai de 246 mètres de haut, baptisée TK-Elevator-Testturm (en français tour d'essai de TK-Elevator et anciennement ThyssenKrupp-Testturm). Cette construction sert à tester et à certifier les ascenseurs à grande vitesse. En outre, l’ascenseur MULTI y est développé. MULTI est un ascenseur à sustentation électromagnétique qui permet de supprimer les câbles et d'envisager des déplacements sur deux plans, horizontaux et verticaux. Le design de la tour est conçu par les architectes Helmut Jahn et Werner Sobek.
Une autre tour d'essai, d'une hauteur de 248 mètres, est inaugurée en Chine en [6].
Rachat de la division ascenseur de ThyssenKrupp modifier
Le , ThyssenKrupp vend sa division ascenseurs pour 17,2 milliards d'euros à un consortium composé d'Advent International, de Cinven et de la fondation RAG[7],[8],[9]. Le , le changement de nom de l'entreprise en TK Elevator et la création de la marque globale TKE sont annoncés[10]. En , l'administration déménage du quartier ThyssenKrupp à Essen vers Düsseldorf.
Organisation et performances financières modifier
Au cours de l'exercice 2019-2020, TK Elevator réalisé un chiffre d'affaires annuel d'environ 8 milliards d'euros[7] et emploie plus de 50 000 personnes dans le monde[11],[12].
Produits et références modifier
TK Elevator développe trois nouvelles technologies d'ascenseurs. Il s'agit de TWIN, un ascenseur doté de deux cabines fonctionnant indépendamment dans une seule gaine. Un autre ascenseur, MULTI, fonctionne sans câble et se déplace latéralement pour les grands immeubles[13],[14]. TWIN et MULTI sont deux technologies exclusives TK Elevator.
Enfin, le groupe a développé un ascenseur numérique en collaboration avec Microsoft et Nvidia, EOX, alimenté intégralement par l’électricité d'origine renouvelable[15].
TK Elevator a installé des ascenseurs pour de nombreux monuments et bâtiments importants, dont la Tour Trinity, la Tour D2 et la Tour Majunga en France[16].
Notes et références modifier
- (de) « Rheinstahl Eggers-Kehrhahn GmbH (Hamb. Stahlbaufirma, gegründet 1865 von Heinrich Conrad Ernst Eggers) - Deutsche Digitale Bibliothek », sur www.deutsche-digitale-bibliothek.de (consulté le )
- « Fabrikgelände Thyssen - Geschichtswerkstatt Horn », sur geschichtswerkstatt-horn.de (consulté le )
- (de) Hamburger Abendblatt- Hamburg, « Von 1865 bis heute », sur www.abendblatt.de, (consulté le )
- (de) « Historie », sur TK Elevator (consulté le )
- (en) « Press corner », sur European Commission - European Commission (consulté le )
- (de) Ulf Meinke, « Thyssenkrupp baut 248 Meter hohen Aufzug-Testturm in China », sur wr.de, (consulté le )
- Adrien Teurlais, « ThyssenKrupp cède sa branche ascenseurs et escalators qui se renomme TK Elevator », sur Defense-92.fr, (consulté le )
- « Thyssenkrupp cède ses ascenseurs pour 17,2 milliards d'euros à des investisseurs », sur LEFIGARO, (consulté le )
- « Thyssenkrupp seals €17bn private equity deal for elevator unit »
, Financial Times, (consulté le )
- (en) « New company name, new brand: thyssenkrupp Elevator now called TK Elevator with new global brand TKE », sur TK Elevator (consulté le )
- (en) « Thyssenkrupp closes $20.4 billion elevator sale », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- « Thyssenkrupp acte la cession de son activité ascenseurs pour 17,2 Md€ », sur Capital Finance, (consulté le )
- Julien Grange, « Comment l’ascenseur sans câble va révolutionner le design de gratte-ciels », sur SWISS SHIFT, (consulté le )
- (de) Martin Schäfer, « Leben und Wissen: Der Thyssenkrupp-Testturm bei Rottweil », sur SÜDKURIER Online, (consulté le )
- (en) « TK Elevator launches the new EOX », sur Smart Buildings Magazine (consulté le )
- Par F. H. Le 24 septembre 2018 à 15h52, « La Défense : premiers ascenseurs panoramiques dans une tour de bureaux », sur leparisien.fr, (consulté le )
Liens externes modifier
