Stelarc

artiste australien

Stelarc, de son vrai nom Stelios Arcadiou, né le à Limassol (Chypre) est un artiste australien. Il est connu pour ses performances d'Art corporel dans lesquelles il mêle le corps biologique à des composants électroniques ou robotiques, suivant le principe selon lequel le corps humain est obsolète.

Stelarc
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Extra Ear, 2006. Photo Nina Sellars
Naissance
Période d'activité
Nom de naissance
Stelios Arcadiou (Stelarc est devenu son nom officiel en 1972[1])
Nationalité
Activité
Formation
Mouvement
Site web

Performances modifier

Son travail se base sur « l'idée du corps comme architecture évolutive et l'exploration d'une structure anatomique alternative. » Il explique que « tous [ses] projets et performances se penchent sur l'augmentation prothétique du corps, que ce soit une augmentation par la machine, une augmentation virtuelle ou par des processus licornologique ».

L’œuvre de Stelarc explore les conditions de la relation Humain/machine et explore la définition de la corporéité en regard des avancées technologiques. Il utilise du matériel médical, robotique, biotechnologique ainsi qu'internet et les systèmes de réalité virtuelle pour créer différentes interfaces avec son corps[1].

  • Il explore le corps et ses limites : Body Suspensions
  • Il conçoit des œuvres d’interaction corps/robot comme dispositif prothétique extériorisé avec la série des Hexapodes : Exoskeleton, Muscle Machine, Hexapod.
  • Il conçoit une œuvre de technologies situées dans le corps comme « espace d’hôte » avec Stomach Sculpture, Extra Ear
  • Il conçoit des œuvres d’hybridation corps/machine où le dispositif prothétique est attaché au corps : Third Hand puis avec l’exigence d’une analogie plus forte, Extra Ear.
  • Il conçoit une série d’œuvres d’hybridation réel/virtuel qui situent le corps au sein d’un environnement-interface : Fractal Flesh, Parasite, Ping Body.  Ces œuvres correspondent à la définition de l'installation performée qui, selon la terminologie de David Thomas[2], est un croisement entre l’art de la Performance et l’art de l’Installation.
  • Il conçoit des œuvres de simulation de corps virtuel : Movatar, URL Body.
  • Il conçoit des œuvres de simulation de la subjectivité : Prosthetic Head.
  • Il conçoit également des œuvres utilisant la biologie cellulaire ¼ Scale Ear, Partial Head, où une partie substantielle du corps est rendue indépendante et évolue comme une structure autonome.
  • Enfin, sa dernière œuvre, Blender, consiste en un mixage dans un Blender (mixeur) industriel, de la graisse de son torse issue d’une liposuccion, avec d’autres matières organiques et se présente comme une Installation.

Références modifier

  1. a et b (en) « Informations biographiques [PDF] », sur stelarc.org (consulté le ).
  2. David Thomas, « L’art, l’assimilation psychasthénique et l’automate cybernétique », in Louise Poissant (sous la direction de) Esthétique des arts médiatiques, op.cit., p.365-382, « L’art, l’assimilation psychasthénique et l’automate cybernétique », in Louise Poissant (sous la direction de) Esthétique des arts médiatiques, Canada, Presses de l'Université du Québec,

Liens externes modifier