Stefaan De Clerck

personnalité politique belge

Stefaan Maria Joris Yolanda[réf. nécessaire] De Clerck (né le à Courtrai) est un homme politique belge, ancien ministre de la Justice, membre du parti Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V), ancien bourgmestre de Courtrai et président du conseil d'administration de Proximus.

Stefaan De Clerck
Illustration.
Stefaan De Clerck en 2008
Fonctions
Ministre belge de la Justice

(2 ans, 11 mois et 6 jours)
Monarque Albert II
Premier ministre Herman Van Rompuy
Yves Leterme
Gouvernement Van Rompuy
Leterme II
Prédécesseur Jo Vandeurzen
Successeur Annemie Turtelboom

(2 ans, 9 mois et 27 jours)
Monarque Albert II
Premier ministre Jean-Luc Dehaene
Gouvernement Dehaene II
Prédécesseur Melchior Wathelet
Successeur Tony Van Parys
Bourgmestre de Courtrai

(11 ans et 18 jours)
Prédécesseur Emmanuel de Bethune
Successeur Vincent Van Quickenborne
Biographie
Nom de naissance Stefaan Maria Joris Yolanda De Clerck
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Courtrai (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique CD&V
Diplômé de KULAK et KUL
Profession Politicien

Biographie modifier

Stefaan De Clerck est le fils de l'ancien ministre membre du Christelijke Volkspartij (CVP) Albert De Clerck.

Il étudie le droit à la Katholieke Universiteit Leuven Campus Kortrijk et à la Katholieke Universiteit Leuven et sort diplômé en 1975.

Il s'engage ensuite en politique. En 1990, il devient député à la Chambre des représentants. Il y est président de la commission des affaires étrangères et européennes à partir de 1992.

En 1995, Stefaan De Clerck est nommé ministre de la justice du Gouvernement Dehaene II. Il est l'auteur du projet de loi abolissant la peine de mort et adopté en . Alors que la peine de mort n'est plus appliquée en Belgique depuis 1950 (en temps de guerre, depuis 1867 en temps de paix), il doit défendre cette abolition dès l'été 1996 lorsqu'éclate l'affaire Dutroux[1]. Deux ans plus tard, l'évasion manquée de Marc Dutroux le conduit à démissionner, de même que Johan Vande Lanotte, ministre de l'Intérieur[2].

À la suite de cette démission, Stefaan De Clerck reprend son mandat à la Chambre des représentants, jusqu'à son élection au maïorat de Courtrai en 2001.

Devenu entretemps président du CVP, il opère le changement de nom du parti lors du congrès du . Le CVP mue en Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V)[3]. En 2003, il conduit le parti lors des élections fédérales. Ces élections sont un nouvel échec pour le parti, qui passe derrière le Socialistische Partij Anders (sp.a), et le maintiennent dans l'opposition. Stefaan De Clerck cède la présidence à Yves Leterme.

Stefaan De Clerck est élu au Sénat lors de ces élections, mais abandonne son mandat en 2004 pour rejoindre le Parlement flamand.

Lors des élections fédérales de juin 2007, il est de nouveau élu à la Chambre des représentants.

Engagé dans la coopération franco-belge, il a été vice-président de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai.

Le , il est nommé ministre de la justice dans le gouvernement d'Herman Van Rompuy[4].

Durant la période où il occupe ce poste de ministre - entre le et le - il se fait remplacer par Lieven Lybeer en tant que bourgmestre de Courtrai.

Le , il met fin à sa carrière politique locale.

Il est président du conseil d'administration de la S.A. Proximus[réf. souhaitée].

Mandats politiques[5] modifier

  • 1990 - 1995 : Député à la Chambre des représentants ;
  • 1995 - 1998 : Ministre fédéral de la Justice ;
  • 1998 - 2001 : Député à la Chambre des représentants ;
  • 1999 - 2003 : Président du CD&V ;
  • 2001 - 02/07/2019 : Conseiller communal de la ville de Courtrai ;
  • 2003 - 2004 : Sénateur ;
  • 2004 - 2007 : Député au Parlement flamand ;
  • 2001 - 2012 : Bourgmestre de la ville de Courtrai ;
  • 2007 - 08/10/2013 : Député à la Chambre des représentants ;
  • 2008 - 2011 : Ministre fédéral de la justice ;
  • 16/03/2009 - 09/04/2010 et 01/07/2013 - 31/03/2014 : Président de Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai ;
  • 09/04/2010 - 01/07/2013  : Vice-président de Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai[6].

Notes et références modifier

  1. « Justice et police, cible des critiques », L'Humanité, 20 août 1996.
  2. « Dutroux. La cavale manquée de Marc Dutroux soulève consternation et colère en Belgique », L'Humanité, 24 avril 1998.
  3. Pascal Delwit, La vie politique politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2010, p. 321.
  4. « Stefaan De Clerck, ministre de la Justice », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Les mandats de Stefaan De Clerck (CD&V) », sur Cumuleo (consulté le )
  6. Présidence, site de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai

Liens externes modifier