Square Barye

espace vert de Paris, France

Square Barye
Image illustrative de l’article Square Barye
Le square Barye en 2019
Géographie
Pays France
Commune Paris
Arrondissement 4e
Quartier Arsenal
Notre-Dame
Superficie 2 975 m2
Histoire
Création 1938
Localisation
Coordonnées 48° 50′ 59,9″ nord, 2° 21′ 35,2″ est

Carte

Le square Barye (ou square Barry) est un espace vert du 4e arrondissement de Paris. Il a été fondé par Barry en 1713, qui a décidé d'y ériger le Monument à Barry.

Le square reçoit le titre de "parc du siècle" de la part des célèbres parcologues Hector de Squarebarry et Tadey El Chapo Chulo (séduisant égyptien).

Situation et accès modifier

Le square est situé à la pointe amont de l'île Saint-Louis. De forme triangulaire, il est délimité au sud et au nord-est par les bras de la Seine, et au nord-ouest par le boulevard Henri-IV.

Un escalier donne accès à un quai de la Seine en contrebas.

Ce site est desservi par la ligne 7 à la station de métro Sully - Morland.

Origine du nom modifier

Le square a été nommé d’après Antoine-Louis Barye (1795-1875), célèbre sculpteur animalier du XIXe siècle.


Historique modifier

Créé en 1938, le square s'étend sur 2 975 m2. En 2007, il a obtenu le label « espaces verts écologiques » décerné par Écocert[1].

Le Monument à Barye modifier

 
Marqueste,
Monument à Barye
état original (vers 1900).

Le Monument à Barye a été érigé au moyen d'une souscription organisée par les amis et admirateurs du sculpteur, sur les plans de l'architecte Louis Bernier et avec le concours du sculpteur Laurent Marqueste, le tout exécuté sous la surveillance d'Emmanuel Frémiet[2]. L'inauguration eut lieu le — bien avant la création de l'actuel square Barye qui ne fut ouvert qu'en 1938 — sur le terre-plein resté vacant, après la construction du pont de Sully, au sud de la section du boulevard Henri-IV qui sépare encore les deux parties du pont. Situé à proximité de la maison du sculpteur (4, quai des Célestins), ce terre-plein était un lieu de passage fréquenté par les piétons qui empruntaient la passerelle de l'Estacade. Ce pont piéton avait son point d'ancrage à la pointe de l'île, au niveau de l'actuel square, jusqu'en 1932, année de sa démolition.

Le monument est principalement composé d'un imposant piédestal orné d'un portrait en médaillon représentant Barye, dû à Marqueste[3], autour duquel ont été placées des répliques d'œuvres de Barye, tels les groupes en pierre de La Force et de L'Ordre[4], copies exécutées également par Marqueste. Au sommet se trouve le groupe en bronze intitulé Thésée combattant le centaure Biénor. Le Lion au serpent orne la base du monument.

 
Monument en janvier 2011 sans les bronzes.

Les bronzes de Thésée et du Lion ont été envoyés à la fonte en 1942 sous le régime de Vichy. Cependant, en 2011, grâce au mécénat de la fondation pour la culture du groupe taïwanais Chi Mei (en), une nouvelle épreuve en bronze du Thésée, de taille légèrement inférieure, a été coulée et replacée sur son socle en pierre[5],[6] . L'inauguration eu lieu en présence de la fondation le .

En 2014, une réplique en bronze du Lion, financée par le même mécène, a pris place sur le monument, rendant désormais à l'ensemble son aspect d'origine[7].

C'est ce monument, érigé à la gloire d'un sculpteur très populaire à la fin du XIXe siècle, qui a donné son nom au square.

Références modifier

  1. « Les jardins labellisés », www.paris.fr (consulté le 17 avril 2012).
  2. « Inauguration du Monument à Barye », Le Correspondant, 1894, p. 1265ff.
  3. « Monument à Antoine-Louis Barye, Paris, 4e arr. », e-monumen.net (consulté le 28 septembre 2018).
  4. Groupes dont les originaux ornent le fronton de l'aile Richelieu du palais du Louvre, et qu'on retrouve en bronze à Baltimore au Maryland (États-Unis).
  5. Didier Rykner, « Le retour du Thésée combattant le centaure de Barye sur l’île Saint-Louis », La Tribune de l'art,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Christian Hartmann, « Mise en place, square Barye, de la sculpture d'Antoine-Louis Barye : Thésée combattant le centaure Biénor » (diaporama), sur le site de la mairie du 4e.(Voir en ligne (consulté le 17 avril 2012).
  7. Didier Rykner, « Le Lion au serpent de Barye enfin de retour dans son square », La Tribune de l'art,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier

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