Spurius Nautius Rutilus (consul en -411)

consul romain en 411 av. J.-C.
Spurius Nautius Rutilus
Fonctions
Tribun militaire à pouvoir consulaire
Consul
avec Marcus Papirius Mugillanus
Tribun militaire à pouvoir consulaire
Tribun militaire à pouvoir consulaire
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Date et lieu inconnusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Sp.Nautius Sp.f.Sp.n. RutilusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Nautii Rutili (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Spurius Nautius Rutilus est un homme politique romain plusieurs fois tribun militaire à pouvoir consulaire entre 419 et 404 av. J.-C. et consul en 411 av. J.-C.

Famille modifier

Il est membre des Nautii Rutili, branche de la gens Nautia. Il est le fils de Spurius Nautius Rutulus, tribun militaire à pouvoir consulaire en 424 av. J.-C. Son nom complet est Spurius Nautius Sp.f. Sp.n. Rutilus[1] mais Tite-Live et Cassiodore lui donne le praenomen de Caius pour l'année de son consulat, contrairement à Diodore de Sicile qui donne Spurius[2].

Biographie modifier

Premier tribunat consulaire (419) modifier

En 419 av. J.-C., il est tribun militaire à pouvoir consulaire avec trois autres collègues[3],[a 1]. Une tentative de révolte d'esclaves qui projettent d'incendier Rome est déjouée grâce à deux informateurs qui touchent une récompense de 10 000 as[a 2].

Deuxième tribunat consulaire (416) modifier

En 416 av. J.-C., il est de nouveau tribun militaire à pouvoir consulaire avec trois autres collègues[1],[a 3].

Consulat (411) modifier

En 411 av. J.-C., il est consul avec Marcus Papirius Mugillanus pour collègue[4]. Leur mandat est marqué par une famine et une épidémie de peste[4],[a 4].

Troisième tribunat consulaire modifier

En 404 av. J.-C., il est tribun militaire à pouvoir consulaire une troisième fois, avec cinq autres collègues[5].

Notes et références modifier

  • Sources modernes :
  1. a et b Broughton 1951, p. 73.
  2. Broughton 1951, p. 77.
  3. Broughton 1951, p. 71-72.
  4. a et b Broughton 1951, p. 76.
  5. Broughton 1951, p. 81.
  • Sources antiques :

Bibliographie modifier

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.

Voir aussi modifier