Sortosville-en-Beaumont

commune française du département de la Manche

Sortosville-en-Beaumont
Sortosville-en-Beaumont
La maison du biscuit.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Jacques Marguerie
2020-2026
Code postal 50270
Code commune 50577
Démographie
Gentilé Sortosvillais
Population
municipale
307 hab. (2021 en diminution de 4,06 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 30″ nord, 1° 42′ 53″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 144 m
Superficie 10,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pieux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sortosville-en-Beaumont est une commune française, située sur la Côte des Isles dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 307 habitants[Note 1].

Géographie modifier

La commune est à l'ouest de la péninsule du Cotentin. Son hameau principal, le Hameau Costard, est à 6,5 km au nord-est de Barneville-Carteret, à 9,5 km au sud-ouest de Bricquebec, à 16 km au sud-est des Pieux et à 18 km au nord-ouest de Saint-Sauveur-le-Vicomte[1].

Sortosville est situé sur l'axe Barneville-Carteret - Bricquebec.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 012 mm, avec 14,6 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin à 25 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 963,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Sortosville-en-Beaumont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,8 %), zones agricoles hétérogènes (32 %), terres arables (11,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sorthoovilla vers 1150[16], Sorteovilla vers 1175, Sortouvilla vers 1280[17], Sortosville Beaumont en 1793, Sortoville-en-Beaumont en 1801[18].

Sortosville tirerait son nom de l'anthroponyme scandinave Svarthofdi (« tête noire »), suivi de l'appellatif toponymique fréquent -ville au sens ancien de « domaine rural »[19].

Beaumont, rappelle la « sergenterie de Beaumont » dans laquelle la paroisse de Sortosville était située[20].

Le gentilé est Sortosvillais.

Histoire modifier

Des textes nous font connaître l'existence de deux vavassories situées à Fierville et qui relevaient de la seigneurie de Sortosville-en-Beaumont (1440), ainsi que de la vavassorie de Vouges à Sortosville-en-Beaumont[21].

La cure de la paroisse était divisée en deux ce qui impliquait d'avoir deux curés et leurs logements respectifs[22].

En 1559, Jacques Davy du Bois, grand bailli du Cotentin, était en possession de la seigneurie de Sortosville. Celle-ci fut revendue en 1663 à la famille Le Bel de Portbail[23].

À la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles, c'est Charles-Robert Pitteboult (…1669-1704…) qui est seigneur de Sortosville, auquel succède son fils, François Pitteboult (° ), écuyer, également seigneur pour partie de Saint-Georges-de-la-Rivière. Il épousa sous le régime de la séparation de biens, Charlotte-Françoise du Saussey, dame de Barneville, veuve d'Antoine Bauquet, seigneur de Huberville. Le , par devant Launoy, notaire à Sortosville-en-Beaumont, il fonde une rente de 250 livres à prendre sur ses biens de Sortosville pour la tenue d'une école, et se réserve le droit, à lui et ses successeurs, de désigner le prêtre maître d'école. François Pitteboult mort sans postérité est inhumé le dans le chœur de l'église de Barneville[24]. En 1718, c'est Pierre Pitteboult (1685-1740) qui est seigneur de Sortosville[25], auquel succède son fils, Pierre-Georges-François-Robert Pitteboult (1712-1764)[26], qui en rend aveu le [27].

Sur les hauteurs de Sortosville, pendant la Seconde Guerre mondiale, une station de radio-guidage Knickebein de la Luftwaffe (armée de l'air allemande) était installée. On peut aujourd'hui encore visiter ce site historique qui a joué un rôle important dans le déroulement de la guerre. Il est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1990[réf. nécessaire].

Politique et administration modifier

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
    François Hérauville    
1800 1816 Pierre François Lucas    
1816 1816 Pierre Le Fèvre    
1816 1836 Jean François A. Heullin    
1936 1936 Pierre Lelubez    
1837 1865 Jean Hérauville    
1865 1875 Alexandre Lechevalier    
1876 1908 Alexandre Desprez    
1908 1927 Jean Desprez    
1927 1942 Auguste Levavasseur    
1942 1965 Émile Brien    
1965 1983 Marcel Hamel    
1983 mars 2001 Gabrielle Levavasseur SE-DVD  
mars 2001 mars 2008 Michel Lajoinie SE  
mars 2008 mai 2019[28] Thierry Tardif[29] SE Agriculteur
octobre 2019[30] En cours Jacques Marguerie[31] SE  
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Thierry Tardif[23].

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[31].

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 307 habitants[Note 3], en diminution de 4,06 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Sortosville-en-Beaumont a compté jusqu'à 611 habitants en 1821.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
513420593611605531557532536
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
514521505455464397418414440
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
437398400360400357418387421
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
414402392349317317312311312
2017 2021 - - - - - - -
313307-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

 
Église Saint-Georges de Sortosville-en-Beaumont.

À Sortosville-en-Beaumont, un parc, composé de cinq éoliennes, fonctionne depuis le . La Centrale éolienne de production d'énergie du Cotentin en est la société d'exploitation.

Le parc est raccordé au réseau, à un poste situé à 12,5 km du site.

Une étude faunistique a été réalisée et a porté sur les insectes, les batraciens, les mammifères et l'avifaune du site, elle n'a rien révélé de particulier. Pour rendre à ce lieu son aspect antérieur, l'ensemble des parcelles sont reconditionnées afin que les agriculteurs locaux puissent les utiliser pour le pâturage des animaux, comme avant l'installation des machines. Par ailleurs, les communes de Sortosville-en Beaumont et Saint-Pierre-d'Arthéglise travaillent sur la mise en place d'un sentier de découverte, destiné à permettre l'observation des espèces floristiques propres à cette partie du bocage du Nord-Cotentin ; le parcours longera une partie de la ferme éolienne.

Fondée en 1903, La Maison du biscuit[35] est installée à Sortosville depuis 1990. Une crêperie située dans le bourg (juste à côté de La Maison du biscuit) permet une activité touristique de la commune.

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Georges des XIIe, XIXe – XIXe siècles. La nef a été prolongée au XIXe siècle. L'édifice abrite des autels latéraux avec retable du XVIIIe, un groupe sculpté éducation de la Vierge du XIXe, une Vierge à l'Enfant du XVe, une Vierge à l'Enfant assise du XVe[23].
  • Manoir de Sortosville des XIVe, XVIe – XXe siècles, qui est probablement la plus ancienne construction civile de l'ancien canton de Barneville-Carteret.
  • La Charbonnerie du XVIIIe siècle.
  • Moulin de Vouges, ancien moulin banal.
  • Vestiges de la station radar et radio-guidage installée par les Allemands dès 1940 lors de la Seconde Guerre mondiale.
  • Maison du biscuit fondée en 1903, installée de nos jours dans l'ancienne laiterie.
  • Parc éolien.

Culture et manifestations modifier

Sortosville-en-Beaumont au cinéma modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Marin Surcouf (1611-1690), grand-père du corsaire Robert Surcouf de Maisonneuve, est originaire de Sortosville-en-Beaumont[36],[37].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  • Altitudes : répertoire géographique des communes[38].
  • Coordonnées, superficie : IGN[39].
  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  6. « Orthodromie entre Sortosville-en-Beaumont et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cherbourg-homet » (commune de Cherbourg-en-Cotentin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cherbourg-homet » (commune de Cherbourg-en-Cotentin) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  16. Georges Bernage, « Noms de lieux scandinaves dans le canton de Barneville-Carteret », Vikland, la revue du Cotentin, no 1,‎ avril-mai-juin 2012, p. 9 (ISSN 0224-7992).
  17. Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1025 - (ISBN 2600001336).
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  20. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, A. et J. Picard, , p. 53 et 168.
  21. Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Dans l'histoire, t. 2, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 440 p. (ISBN 2-9505339-2-2), p. 76.
  22. Delattre, 2002, p. 240.
  23. a b et c Gautier 2014, p. 630.
  24. Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 46.
  25. Barros 1991, p. 72.
  26. Jeannine Bavay, « Le manoir de Graffard (ou Graffart) », Vikland, la revue du Cotentin, no 2,‎ juillet-août-septembre 2012, p. 25 (ISSN 0224-7992).
  27. Barros 1991, p. 47.
  28. À 46 ans seulement, le maire de Sortosville-en-Beaumont décède brutalement.
  29. Réélection 2014 : « Sortosville-en-Beaumont (50270) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. Jacques Marguerie élu maire.
  31. a et b Réélection 2020 : « Municipales à Sortosville-en-Beaumont. Jacques Marguerie est reconduit dans sa fonction », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « Maison du Biscuit, fabrication et vente de biscuits de tradition à Sortoville-En-Beaumont », sur Maison du Biscuit (consulté le ).
  36. Alain Roman, Robert Surcouf et ses frères, Cristel, , p. 31.
  37. Hrodej Philippe et Roman Alain, La saga des Surcouf : Mythes et réalités [compte-rendu], vol. 96, Outre-mers, , p. 297.
  38. Site de l'IGN.
  39. « Sortosville-en-Beaumont sur le site de l'Institut géographique national » (archive Wikiwix)

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 240.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 630.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier