Sorrus

commune française du département du Pas-de-Calais

Sorrus
Sorrus
Église Saint-Riquier.
Blason de Sorrus
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Jacques Flahaut
2020-2026
Code postal 62170
Code commune 62799
Démographie
Gentilé Sorrusiens
Population
municipale
930 hab. (2021 en augmentation de 16,54 % par rapport à 2015)
Densité 137 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 34″ nord, 1° 43′ 25″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 62 m
Superficie 6,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Étaples - Le Touquet-Paris-Plage
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berck
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sorrus
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sorrus
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Sorrus
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Sorrus
Liens
Site web sorrus.com

Sorrus est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 65 940 habitants en 2019.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est située à pratiquement égale distance de Berck, au sud-ouest, et d'Étaples au nord-ouest, une dizaine de kilomètres.

Accessible par la sortie Wailly-Beaucamp de l'autoroute A16, le village est également desservi au niveau routier par les routes départementales 144 et 145.

La commune fait partie de l'entité géomorphologique et écopaysagère dite « Plateau de Sorrus-Saint-Josse », relique tertiaire, aux milieux oligotrophes et acide abritant une flore particulière, rare voire menacée dans la région[1]. Ces milieux jouent un rôle important pour la trame verte et bleue nationale, régionale et locale.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 6,79 km2 ; son altitude varie de 21 à 62 mètres[2].

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

Paysages modifier

La commune est située à la jonction de deux paysages tel que définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[4] :

  • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, et qui se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[5] ;
  • le « paysage du val d’Authie », qui concerne 83 communes, et qui se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70 % en culture[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 774 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Touquet-Paris-Plage à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espace protégé et géré modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13].

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrains géré par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : le communal de Sorrus, d'une superficie de 19,49 hectares[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : les landes et bois de Saint-Josse. Cette ZNIEFF correspond à une butte argilo-sableuse relictuelle coiffée de cailloutis, de silex et de sables argileux dont le feuilletage stratigraphique est à l’origine des différentes nappes perchées alimentant un réseau complexe de ruisseaux[15].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin[16].

Site Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[17].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les landes, mares et bois acides du plateau de Sorrus Saint Josse, prairies alluviales et bois tourbeux en aval de Montreuil, zone de type B, d'une superficie de 60 ha, altitude de 4 à 60 mètres[18].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Sorrus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,9 %), forêts (12,8 %), zones urbanisées (11,2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Logement modifier

Voies de communication et transports modifier

Risques naturels et technologiques modifier

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sigetrudis vers 814 ; Sidrutis en 830[25] ; Sidrutem en 831[26] ; Sidrudis en 844 ; Sierrudis en 1042 ; Soirru en 1123 ; Sietrudis en 1143-1144 ; Soyerru en 1144 ; Soerrus en 1209 ; Soieru en 1239 ; Soierru en 1287 ; Soiorru en 1290 ; Soirru en 1301 ; Soyrrieu, Soyru, Sourue, Soierriu, Soyeriu en 1311[25], Sourue en 1363, Soyrue en 1377[27] ; Soirue, Soyerue vers 1380, Soru en 1439, Sorue en 1455 ; Saurrus en 1474 ; Sotrus en 1640 ; Solrus en 1709[25], Sorrus depuis 1793 et 1801[2].

Il s'agit d’une fixation du nom de personne germanique féminin Sigidrud[28] (latinisé en Sigetrudis dans les textes), pris absolument. Il est possible qu’il renvoie au nom d’une dame franque liée à la légende de Saint Riquier[29].

Histoire modifier

Préhistoire et protohistoire modifier

Durant la dernière glaciation, une part importante de l'eau était piégée dans l'énorme inlandsis qui couvrait le nord de l'hémisphère nord, il n'y avait pas de mer entre la France et l'Angleterre.
Après la glaciation, le niveau marin est remonté. Au pied du plateau de Sorrus / Saint-Josse ; à l'ouest et au nord s'étendaient de vastes zones humides, face à la mer à l'ouest et le long de la Canche au nord (la rue qui borde la vallée s'appelle d'ailleurs la rue des Fours-Romains). Ces zones basses (Bas-Pays) ont été plusieurs fois envahies par la mer, lors d'épisodes de transgressions marines. Les deux derniers de ces épisodes sont dits Dunkerque I et Dunkerque II ; ils sont relativement récents (par rapport aux échelles géologiques et climatiques), le dernier s'étant terminé aux environs la fin de l'époque carolingienne après plusieurs siècles d'invasion marine.
Des fouilles archéologiques ont en 1996 mis au jour des traces parfois très bien conservées de sauneries anciennes, éloignées de près de 10 km du trait de côte actuel. Comme dans les autres sauneries connues en Europe pour le millénaire qui a précédé notre ère, les sauniers gaulois de Sorrus produisaient un « sel ignigène », a priori non pas à partir de marais salants mais à partir de saumure évaporée par le feu, dans des moules d'argile fine. Ces moules semblaient destinés à être cassés, une fois le pain de sel terminé ou lors de son utilisation. Une hypothèse est que - dans certains cas au moins - la saumure ait pu être extraite de vases ayant pré-concentré le sel, dans des lagunes probablement)[30].
D'autres sauneries sont connues dans le nord de la France et en Belgique, pour la fin de la haute-antiquité, avant la création des voies romaines (par exemple à Pitgam et dans plusieurs communes proches dans le Nord-Pas-de-Calais. Des éléments bien conservés de fours et de grille ont été retrouvés à Sorrus (dans le Pas-de-Calais, sur le tracé de l'actuel autoroute A16, à 9 km de l'actuel trait de côte, mais en surplomb d'anciennes vasières et marais, qui se sont à plusieurs reprises trouvés sous la mer, et qui ont pu s'enrichir en sel quand le niveau marin a baissé avec le reflux des transgressions marines).
Cette localisation pourrait aussi s'expliquer par une ancienne proximité avec des lagunes saumâtres ou salées, et par un important besoin de bois pour alimenter les fours (les arbres poussent généralement moins bien ou pas du tout pour certaines essences, quand ils sont proches de la mer). Des sauneries dans l'actuel Nord de la France et sud-Belgique fonctionnaient déjà environ 800 à 400 ans avant Jules César, et ont maintenu leur activité jusqu'à environ quatre siècles après lui. Le sel a pu ensuite servir à conserver du poisson ou de la viande sur place, mais l'essentiel était probablement exporté et utilisé comme cadeaux, monnaie, ou monnaie d'échange (troc), souvent sous forme de pains moulés dans des augets (moules à pains de sels).

Moyen Âge modifier

Sorrus est appelé Sidrutem dans une charte de Louis-le-Débonnaire de 831[26].

Une maladrerie existait au XIIIe siècle.

Temps modernes modifier

 
Guerre 1914-1918.

Entre le XVIe siècle et le XIXe siècle, le village est un lieu de fabrication de céramiques renommées.

Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats britanniques installent un service colombophile dans le village.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités modifier

La commune a fait partie, de 2001 à 2016, de la communauté de communes du Montreuillois et, depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) dont le siège est basé à Montreuil.

Circonscriptions administratives modifier

La commune faisait partie du canton de Saint-Josse (1793), depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements, puis du canton de Montreuil (1801)[2].

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014, elle est maintenant rattachée au canton de Berck qui passe de 10 à 31 communes[31].

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie, depuis 1986, de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1983 Jean Ducrocq    
1983 1989 Pierre Verbanck    
1989   Michel Sauguet    
mars 2001 2008 Bernard Oudart    
mars 2008 En cours
(au 7 avril 2022)
Jacques Flahaut SE Technicien SNCF
Réélu pour le mandat 2014-2020[32],[33],[34],[35]
Réélu pour le mandat 2020-2026[36],[37]

Équipements et services publics modifier

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Eau et déchets modifier

Espaces publics modifier

Enseignement modifier

L'école primaire de Sorrus dépend de l'académie de Lille, elle se trouve en zone B pour les vacances scolaires. Elle accueille 119 élèves dans cinq classes pour l'année scolaire 2023-2024[38]. Une restauration est à la disposition des élèves.

Postes et télécommunications modifier

Santé modifier

Justice, sécurité, secours et défense modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Sorrusiens[39].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].

En 2021, la commune comptait 930 habitants[Note 6], en augmentation de 16,54 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
408370402411455467466465468
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
431450436461452422454436443
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
431448417384375334294267312
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
306296284349473472597600645
2015 2020 2021 - - - - - -
798914930------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 406 hommes pour 443 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,4 
4,1 
75-89 ans
5,0 
14,6 
60-74 ans
14,0 
21,3 
45-59 ans
18,9 
22,4 
30-44 ans
21,2 
15,1 
15-29 ans
13,8 
22,2 
0-14 ans
26,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités modifier

Sports et loisirs modifier

Vie associative modifier

Cultes modifier

Médias modifier

Économie modifier

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Revenus de la population et fiscalité modifier

Emploi modifier

Entreprises et commerces modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Autres monuments
    • Le monument aux morts
    • Traces du « château bleu », du XVIe siècle.
    • Le château de la bruyère, du XIXe siècle.
    • La chapelle Notre-Dame de Santé.
    • La chapelle de la fontaine Saint-Riquier.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Saint Riquier, qui, selon la légende, aurait fait sourdre une source à Sorrus, par l'action de son bâton.
  • Guy Laurent (1965-), scénariste, réside dans la commune[46].

Légendes modifier

Une première légende raconte la rencontre entre Sigetrude, châtelaine de l’endroit et épouse du seigneur de Boulogne, et d'un évangélisateur nommé Riquier (qui devint plus tard Saint Riquier). Ce dernier revenant d’Angleterre et quittant le port de Quentovic aurait été surpris par la nuit, un soir d’hiver. Il aurait alors demandé l’hospitalité à la châtelaine, qui lui refusa. Riquier et ses compagnons furent alors contraint de trouver refuge dans un fossé. Pendant la nuit, alors que la neige se met à tomber, le fossé est miraculeusement épargné par l’intempérie. Stupéfaite de ce miracle, Sigetrude offre au futur saint son domaine ainsi que son nom.

Une seconde légende raconte que, l’eau manquant sur ce territoire, le saint planta son bâton dans le sol et une fontaine jaillit. Ce serait autour de cette fontaine, qui subsiste toujours face à l’église, que le village se créa et se développa[47].

Héraldique modifier

  Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à trois aigles de gueules becquées et membrées d'azur, aux 2e et 3e de gueules fretté d'argent[48].
Détails
Inspiré des armes de David de Brimeu, seigneur d’Humbercourt, et époux de Marie de Sorrus à la fin du XIVe siècle. Il portait : « Écartelé : aux 1er et 4e d’argent à trois aigles de gueules becquées et membrées d’azur, aux 2e et 3e d’argent à la bande de gueules ».

Adopté par la municipalité le 26 mai 1995.

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Inventaire hiérarchisé des milieux naturels et des paysages du Nord/Pas-de-Calais, réalisé sous le contrôle de Marie-Claude Gabillard, DRAE/DIREN Nord/Pas-de-Calais
  2. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  4. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  5. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  6. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Sorrus et Le Touquet-Paris-Plage », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Le-Touquet » (commune du Le Touquet-Paris-Plage) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Le-Touquet » (commune du Le Touquet-Paris-Plage) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « espace protégé FR4505943 - communal de Sorrus », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310007247 - landes et bois de Saint-Josse », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310013699 - La basse Vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  18. « FR3100491 - Landes, mares et bois acides du plateau de Sorrus Saint Josse… », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Étaples - Le Touquet-Paris-Plage », sur insee.fr (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a b et c Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 361.
  26. a et b Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 486, lire en ligne.
  27. Académie du Pas-de-Calais Circonscription de Montreuil, Inspection Académique
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 662a
  29. Mémoires, Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville, (lire en ligne), p. 431.
  30. Comité des Salines de France, L'exploitation du sel dans la France protohistorique et ses marges ; Table ronde du Comité des Salines de France, Paris, 1998-05-18.
  31. « Liste des communes composant le canton », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  32. « Sorrus : pour le maire, l’avenir se jouera à l’échelle communautaire : Jacques Flahaut présentait ses vœux à la population, samedi soir. S’il n’a pas évoqué le sujet lors de son discours, il ne nous a pas caché son intention de briguer un second mandat. Âgé de 53<UN>ans, il est présent au conseil municipal depuis 1989, où il a d’abord été conseiller, puis premier adjoint avant d’être élu maire pour la première fois il y a 6 ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Sorrus : Jacques Flahaut réélu maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  35. « Les projets du maire de Sorrus: agrandir l’école, faire des économies, entretenir la voirie : Jacques Flahaut (SE) a entamé son second mandat. Âgé de 54 ans, il est technicien SNCF. Il est fier de son école qui accueille les enfants de la maternelle au CM2. Il ne l’est pas moins de la cantine du village, où l’on confectionne encore les plats sur place », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  37. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  38. « L'école sur le site de l'Éducation nationale » (consulté le ).
  39. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sorrus (62799) », (consulté le ).
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  45. « monument aux morts de Sorrus », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
  46. Christophe Caron, « « Un homme heureux »*** : «Cette fois, la femme et l’amant sont la même personne!» : Fabrice Luchini dans le rôle du maire de Montreuil-sur-Mer, en pleine campagne, bousculé par l’annonce de sa femme, Catherine Frot, qui veut devenir un homme ! Vaudeville acrobatique et comédie sociétale. Rencontre avec la comédienne et le réalisateur, Tristan Séguéla. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. http://www.sorrus.com/ Histoire de la commune sur le site de la mairie.
  48. « 62799 Sorrus », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).