Sorigny
Sorigny | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Tours |
Canton | Monts |
Intercommunalité | Touraine Vallée de l'Indre |
Maire Mandat |
Alain Esnault (UMP puis Les Républicains) 2014-2020 |
Code postal | 37250 |
Code commune | 37250 |
Démographie | |
Gentilé | Sorignois |
Population municipale |
2 577 hab. (2016 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 14′ 33″ nord, 0° 41′ 46″ est |
Altitude | Min. 68 m Max. 123 m |
Superficie | 43,43 km2 |
Localisation | |
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Sorigny est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Elle compte près de 2 500 habitants en 2015 et fait partie de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre.
GéographieModifier
LocalisationModifier
HydrographieModifier
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 31,09 km, comprend deux cours d'eau notables, le Bourdin (3,075 km) et le Montison (2,731 km), et dix petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Le Bourdin, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Louans et se jette dans l'Indre à Veigné, après avoir traversé 5 communes[3]. Sur le plan piscicole, le Bourdin est classé en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Le Montison, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Villeperdue et se jette dans l'Indre à Artannes-sur-Indre, après avoir traversé 5 communes[5]. Sur le plan piscicole, le Montison est également classé en deuxième catégorie piscicole[4].
Cinq zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les mares de Nétilly », « Les Marécages », « la vallée du Ruisseau du Bourdin », « la vallée du Bois de Longue Plaine » et « l'étang du Château de Longue Plaine »[6],[7].
Voies de communication et transportsModifier
Géré par la région Centre-Val de Loire et exploité par Transdev Touraine, le réseau Rémi, Réseau de Mobilité Interurbaine assure via les lignes G, H, H1 et H2 la liaison entre Tours et Sorigny.
ToponymieModifier
Bas latin Surinacus. Gentilice Surinus, traité comme Surinius et suffixe *ACU.
Le lieu est attesté sous les formes : Parroisse de Sorigné, 3 septembre 1358 (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, p. 138, charte 237) ; Sorigné, 3 septembre 1358 (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, p. 141, charte 237) ; In parochia de Sorigneio, XIVe siècle. (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 1, p. 310, charte 149) ; Sorigny, XVIIIe siècle. (carte de Cassini).
Par délibération du conseil municipal de Sorigny du 9 mars 1951, approuvée par arrêté du préfet du 5 décembre 1951, l’anomalie qui consistait à faire traverser le château de Longue Plaine par la limite avec Monts fut abolie ; cette dernière suit maintenant le chemin rural, plaçant le château en entier sur le territoire de Sorigny.
HistoireModifier
Paroisse confirmée en mars 1031 par une charte de Robert le Pieux. Aumônerie au XIIIe siècle des seigneurs de Montbazon.
Divisé autrefois en deux fiefs : la prévôté appartenant au chapitre de la cathédrale de Tours, et la tour de Sorigny relevant du baron de La Haye (Descartes).
HéraldiqueModifier
Les armes de Sorigny se blasonnent ainsi : D'argent aux deux fasces d'azur surmontées de deux coquilles de sinople, à la tour crénelée de quatre pièces de gueules ouverte du champ avec une herse de sable cloutée d'or, maçonnée aussi de sable, brochant sur le tout, posée sur une terrasse aussi de sinople, ladite tour chargée d'un écusson de gueules à la croix pattée d'argent[8].
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ÉconomieModifier
En 2018, la ville espère l'implantation d'un « villages des marques » sur 20 hectares de son territoire, à proximité de l'autoroute A10. Il devrait contenir plus d'une centaine d'enseignes et générer, selon une étude de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Aube, 500 emplois et deux millions de visiteurs par an. Le projet est critiqué notamment à Tours, qui craint un fort impact sur les commerces existants, la métropole de Tours se prononçant notamment contre. De plus, les écologistes dénoncent la dépendance du projet à l'automobile, une nouvelle occupation de sols et des émissions induites de gaz à effet de serre de 53 000 tonnes par an[9]. Un propos qui ne prend toutefois pas en compte que le projet désire s'installer sur des terrains destinés à la construction.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
La commune appartient à la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre .
Politique environnementaleModifier
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[10].
Économie de la communeModifier
Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[11] :
FiscalitéModifier
Taxe | Taux appliqué (part communale) |
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Taxe d'habitation (TH) | 13,67 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 19,49 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 49,94 % |
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2016, la commune comptait 2 577 habitants[Note 2], en augmentation de 13,08 % par rapport à 2011 (Indre-et-Loire : +2,11 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
EnseignementModifier
Sorigny se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint Avertin.
L'école maternelle Pierre Petit et l'école élémentaire Jacqueline Auriol accueillent les élèves de la commune.
Lieux et monumentsModifier
Sorigny possède plusieurs monuments :
- L'Église romane Saint-Pierre-ès-Liens du XIe siècle, reconstruite en 1866 par Guérin Étienne Charles-Gustave, architecte de la préfecture, des bâtiments diocésains et édifices départementaux. La Cloche de 1745 porte l'inscription : "j'ai été bénite du temps du sieur Pierre Barat, curé. Parrain : M.A.E Pierre Paul Dombarde de Beaulieu, conseiller honoraire du Roy en son grand conseil, seigneur de Montisou et autres lieux. Marraine : Dame Françoise du Boucher, épouse de M.R.E Gilles Anguilles des Ruaux, trésorier de France honoraire au bureau des finances de Soissons, seigneur de Thais et autres lieux." L'église est décoré de vitraux de Lobin
- Les deux fours à chaux du XIXe siècle. (1842 et 1854).
- Le Château de Longue-Plaine XIXe siècle, sauf deux tours des XVe et XVIe siècles. Communs de l'ancien manoir de la Tour-Isoré (au sud-ouest du bourg).
- Le Monument aux Morts de 1914-1918, par le sculpteur Marcel Gaumont et l'architecte Maurice Boille.
- L'Aérodrome de Tours à Sorigny
Personnalités liées à la communeModifier
- Marcel Gaumont (1880-1962), sculpteur, y naquit.
- Le joueur de badminton Julien Redureau y réside. Devenu champion de France en 2007.
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le 5 février 2019)
- « Carte hydrologique de Sorigny », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le 5 février 2019)
- « Fiche Sandre - le Bourdin », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le 5 février 2019)
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le 5 février 2019)
- « Fiche Sandre - le Montison », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le 5 février 2019)
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le 5 février 2019)
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le 5 février 2019)
- Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
- (en) Olivier Collet, « Village des Marques de Sorigny : les vrais enjeux du débat », sur 37degres-mag.fr, (consulté le 30 octobre 2018)
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- [1]
- [2]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.