Sonate K. 400

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 400
majeur
, Allegro, 108 mes.

K.399K.400 → K.401
L.212L.213 → L.214
P.227P.228 → P.229
F.345F.346 → F.347
IX 12 ← Venise IX 13 → IX 14
XI 12 ← Parme XI 13 → XI 14
III 44Münster III 45 → III 46
15 ← Fitzwilliam 16 → 17

La sonate K. 400 (F.346/L.213) en majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 400, en majeur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate suivante[1]. C'est une œuvre brillante et virtuose, toujours à deux voix, le genre de pièce qui aurait grandement influencé Clementi et après lui, le premier Beethoven.

Au début de la seconde section, explose une musique folklorique ibérique, qui prend structurellement dans l'œuvre, la place d'une sorte d'une section de développement avant la lettre. Les grappes d'accords et les harmonies phrygiennes reflètent bien la nature dramatique de cette partie de la forme sonate classique[2].


 
Premières mesures de la sonate en majeur K. 400, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 13 du volume IX (Ms. 9780) de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XI 13 (Ms. A. G. 31416), Münster III 31 (Sant Hs 3966) et Vienne E 40 (VII 28011 E)[3]. Une copie figure à Cambridge, manuscrit Fitzwilliam, ms. 32 F 12 (no 16).

Parme XI 13.

Interprètes modifier

Fichier audio
Domenico Scarlatti, Sonate K. 400
noicon
interprétée au clavecin par Wanda Landowska (1940)

La sonate K. 400 est défendue au piano, notamment par Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) et Sean Kennard (2015, Naxos, vol. 17) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[4], Władysław Kłosiewicz (1997, CD Accord), Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 4), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 9). Emilia Fadini l'interprète au piano-forte (2002, Stradivarius, vol. 5), ainsi que Charles Metz, sur un piano-forte carré, fabriqué en 1806 par Clementi (2023, Navona).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 218.
  2. Grante 2016, p. 15.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 470.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier