Site archéologique de Corseul

Fanum Martis
Corsiolitum
Image illustrative de l’article Site archéologique de Corseul
Vestiges gallo-romains au hameau le « Clos Mulon », à Corseul
Localisation
Pays Drapeau de l'Empire romain Empire romain
Province romaine Haut-Empire : Gaule lyonnaise
Bas-Empire : Lyonnaise troisième
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Commune Corseul
Type Oppidum
Protection Logo monument historique Classé MH (1840, Temple de Mars)[1]
Logo monument historique Inscrit MH (1995, Site gallo-romain de Monterfil)[2]
Logo monument historique Classé MH (1997, Site gallo-romain du Haut-Bécherel)[1],[3]
Logo monument historique Classé MH (2000, Vestiges archéologiques gallo-romains du Clos-Mulon)[4]
Coordonnées 48° 28′ 57″ nord, 2° 10′ 08″ ouest
Altitude 13 et 126 m
Superficie 110 ha
Géolocalisation sur la carte : Empire romain
(Voir situation sur carte : Empire romain)
Fanum Martis
Fanum Martis
Histoire
Protohistoire 1er Âge du fer / Période Hallstattienne
Protohistoire 2e Âge du fer / Période laténienne
Antiquité Période gallo-romaine
Haut Moyen Âge Période Mérovingienne
Internet
Val de France [5]
C.E.R.A.P.R.A.R. (Centre de Recherches Archéologiques du Pays de Rennes) [6]
L'Arbre Celtique [7]
Site officiel de la commune de Corseul [8]
Sources
[9]
[10]
[11]
[12]

Le site archéologique de Corseul est un complexe protohistorique et gallo-romain. Il est localisé au sein de la commune de Corseul, dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Le site se déploie à l'intérieur des terres à une quinzaine de kilomètres « à vol d'oiseau » de la baie de l'Arguenon et de celle de Lancieux. À leur apogée, au cours de la Haut-Empire, les structures qui constituent l'antique cité coriosolite atteignent une superficie totale avoisinant 100 hectares.

Le site connaît une occupation dès la fin de l'époque néolithique et celle du début de l'Âge du bronze.

C'est au cours de la fin de l'Âge du fer que le complexe protohistorique de Corseul affirme un net développement. Elle se présente, à cette époque, comme la « capitale » de la tribu gauloise des Coriosolites. L'oppidum appartenant à la civitates des Côtes-d'Armor confirme son statut de métropole à l'époque gallo-romaine. Elle devient alors Fanum Martis. Ce toponyme est attesté sur la carte de Peutinger. Au début de l'ère chrétienne, le site antique de Corseul connaît un déclin significatif.

De nombreux vestiges archéologiques ont été mis en évidence au cœur de la cité coriosolite. Les ruines du sanctuaire gallo-romain de Corseul dédié au dieu Mars ont ainsi été exhumées au début du XIXe siècle au sein du lieu-dit « le Haut Becherel ». Celles-ci sont classées au patrimoine des monuments historiques français en . Ce temple est élevé au Ier siècle apr. J.-C. D'autres explorations archéologiques, réalisées à partir de la fin du XIXe siècle, ont permis de dégager d'importantes structures urbaines. Ces constructions, également d'époque gallo-romaine, ont fait l'objet de vastes programmes de prospections et de sondages préventifs dans les années 1980. Ces constructions antiques possèdent le statut de monument historique depuis .

Enfin, des prospections archéologiques ont révélé des infrastructures funéraires sous la forme de sépultures, des habitats domestiques, sous la forme de domus, de nombreux artefacts de céramiques, des inscriptions épigraphiques rédigées en langue latine, ainsi que divers autres objets tels que des moule à usage monétaire, ou encore des ex-voto confectionnés en bronze représentant, entre autres, des Harpocrates.

Localisation modifier

Le site archéologique de Corseul est situé à 11 kilomètres de Dinan, le long de la nationale 176, au Nord-Ouest de la départementale 734[13]. Les vestiges antiques de l'ancienne cité Coriosolite se déploient au sein de plusieurs lieux-dits, dont le « Haut-Bécherel », localisé à 1,7 kilomètre de Dinan ; le « Champs Mulon », au Nord-Ouest du centre-ville ; « Monterfil », à l'Est du cœur de Corseul ; et enfin la « Colonne de Jupiter », juste au voisinage de l'église et de la Mairie[13].

Toponymie modifier

 
Peuples gaulois autour de Corseul.

Mentionnés par Jules César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules (57 av J.-C.), les Coriosolites furent amenés à bâtir ex nihilo, sous la pression de l'empereur Auguste, leur capitale administrative et religieuse. Celle-ci, construite sur le territoire correspondant à la cité gauloise des Coriosolites, fut nommée Fanum Martis (« temple de Mars ») en latin. Le toponyme est attesté sur la carte de Peutinger. Au début de l'ère chrétienne, le site antique de Corseul connaît un déclin significatif.

Aux IIIe et IVe siècles, comme beaucoup de chef-lieu de cité, Fanum Martis, la capitale gallo-romaine des Coriosolites, changea son nom et pour prendre celui du peuple dont elle était la capitale pour devenir Corseul. Ces mutations toponymiques sont intervenues à une époque où la solidité de l'Empire romain se fissurait. On observa alors, entre autres éléments significatifs, une renaissance des antiques divinités gauloises locales dans les sculptures religieuses et les inscriptions dédicatoires. Le changement de noms de cité relève sans doute un phénomène du même ordre, lié à une résurgence des vieux sentiments d'appartenance ethnique des peuples gaulois.

Découvertes et fouilles modifier

Histoire modifier

Néolithique et Protohistoire modifier

Le site fut occupé à la fin du Néolithique et au début de l'Âge du bronze. C'est au cours de la fin de l'Âge du fer que le site connut un net développement. Il devint la « capitale » de la tribu gauloise des Coriosolites (ou Curiosolites)[9], peuple qui frappait monnaie. L'oppidum appartenant à la civitates des Coriosolites fut confirmé son statut de à l'époque gallo-romaine.

Période gallo-romaine modifier

Les différentes campagnes de fouilles archéologiques effectuées depuis celles de Colbert de Beaulieu, en 1961, jusqu'à celles entreprises dans la première moitié des années 1980, n'ont révélées de quelconque trace d'un établissement d'importance dans l'ancienne agglomération des Côtes-d'Armor[14]. Ainsi, aucun indice[Note 1] probant de vestiges n'est venu corroborer l'hyppothèse que Corseul ait été le centre politique de la civitas des Coriosolites antérieurement à la conquête des Gaules, par les troupes romaines de Jules César, en 52 av. J.-C.[14][14]. L'essentiel de la parure monumentale et du réseau viaire se met en place au cours de la période augustéenne[14]>.

Vestiges modifier

Le temple de Mars modifier

Le sanctuaire des Coriosolites dit « temple de Mars » au Haut-Bécherel, classé monument historique en 1840 et 1997. Le temple fut construit vers le milieu du Ier siècle et fut utilisé jusqu'à la fin du IIIe siècle.

Il ne reste de ce temple que trois pans de murs d'une dizaine de mètres de hauteur, dont la cella est octogonale. L'ensemble du sanctuaire avait une superficie de près d'un hectare.

Les vestiges gallo-romains du Clos Mulon modifier

Les premières domus avaient été construite dès le Ier siècle selon un quadrillage déterminant des îlots urbains (insulae). La domus du Clos-Mulon est située à 100 mètres du centre du bourg. Au cours des trois premiers siècles de notre ère, la domus du Clos-Mulon appartenait probablement à un notable coriosolite aisé qui y recevait sa clientèle. Plus tard, elle fut complétée à l’ouest par un ensemble thermal.

Les vestiges gallo-romains de Monterfil modifier

Le lieu-dit de « Monterfil » a livré un important mobilier archéologique[15]. Parmi les artefacts mis au jour, des tessons de céramiques sigillées ont été signalés au cœur de certaines des ruines d'habitat domestiques du « Monterfil »[15]. Trois de ces exemplaires de poterie fine présentent des motifs inédits et richement travaillés[15]. L'un laisse apparaître deux bandeaux, dont un représente scène de chasse avec personnage et des décorations sous forme de petites perles[15]. Une autre est ornée d'un gladiateur, de cervidés ainsi que des motifs végétaux en alternance de rosettes[15].

La colonne de Jupiter modifier

Une colonne dédiée à Jupiter, également connue sous le nom de colonne du « Jardin des antiques », a été exhumée à proximité de l'actuelle église de Corseul[16]. La colonne a été retrouvée de manière fortuite au sein d'un potager vers le milieu du XIXe siècle par l'un des propriétaires du Château de Lessart[16]. Seules trois colonnes de ce type, c'est-à-dire construites à destination du dieu jovien, ont été signalées en région Bretagne, les deux autres sites recensés étant localisés pour l'un à Saint-Méloir-des-Bois (département des Côtes-d'Armor), et pour l'autre à Landudal, dans le Finistère[16].

La colonne de Corseul se présente sous la forme d'un bloc monolithique en pierre granitique et mesure 2,07 mètres de hauteur[16]. Hormis une petite éraflure observée sur l'un des angles de son abaque, le monument à vocation religieuse possède une qualité de conservation significative[16]. La colonne est munie d'une base et d'un chapiteau[16].

L'assise (ou base) est constituée d'un tore surplombé par un filet et une moulure inversée[16].

La partie centrale de la colonne, le fût affecte une dimension restreinte par rapport à l'ensemble du monolithe[16]. De surcroît, son épaisseur, assez importante, donne à la colonne un aspect relativement massif et trapu[16]. La partie supérieure du fût se présente sous la forme d'une frise au motifs torsadés[16].

Le chapiteau est, quant à lui, composé de trois registres superposés. Le premier observe des décorations en collerettes tronconiques[16]. Les deux autres section du chapiteau sont constituées par un abaque dit « bipartite », autrement dit à deux regitres[16].

La borne milliaire et la voie romaine modifier

Des prospections archéologiques récentes ont révélé les vestiges d'une via romana d'importance[18], et dont l'exploitation est attestée jusqu'au cours du Haut Moyen Âge[17]. Cet itinéraire antique relie probablement la cité gallo-romaine de Fanum Martis (l'actuelle commune de Corseul) à Cæsarodunum (l'actuelle ville de Tours). Les archéologues estiment par ailleurs que le tracé de cette route suit une ligne passant par Bazougers ; Laval (anciennement, la cité de Vallis Castrum) ; puis Saulges ; Bazouge-de-Chemeré ; et enfin les sites de Vindunum (Le Mans) et Le Chenu[17].

La nécropole du Courtil Saint-Antoine modifier

Une opération d'archéologie préventive, entreprise en 1986 dans les soubassements d'une habitation privée, a pu mettre en évidence une nécropole à inhumation située au lieu-dit du « Courtil Saint-Antoine »[19]. Sur l'ensemble des vestiges appartenant au complexe funéraire du Courtil, seules 12 sépultures individuelles ainsi qu'une tombe collective ont été fouillées[19]. Les sépultures se présentent sous la forme de fosses rectangulaires à fond plat dont la longueur moyenne est d'environ 1,90 mètre[19]. Au sein de chacune des tombes, les individus sont allongés selon un axe Est-Ouest et mis en bière dans des cercueils confectionnés en bois, dont il ne subsiste que des éléments cloutés en fer[19]. Cette nécropole est attribuée au Bas-Empire gallo-romain et connaît une probable utilisation jusqu'au haut Moyen Âge[19].

Des analyses archéométriques réalisées sur l'une des sépultures d'époque gallo-romaine et découvertes sur le site du « Courtil Saint-Antoine », ont révélé que certaines des briques maçonnées constituant les parois de la fosse présentent des « marques digitées »[20]. Sur chacune des briques étudiées, au nombre de 7, ces marques sont complétées par des entailles placées du même côté[20].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Hormis quelques artéfacts tels que des tessons de céramiques attribués au 1er Âge du fer (époque hallstattienne ou des pièces monétaires à l'effigie des Coriosolites datées de l'époque laténienne[14].

Références modifier

  1. a et b « Site gallo-romain du Haut-Bécherel - Temple de Mars », notice no PA00089068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Site gallo-romain de Monterfil », sur Base Mérimée - Ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
  3. « Le Temple de Mars (Corseul) », sur Université du Maine - Le Mans - Laval (consulté le ).
  4. « Vestiges archéologiques gallo-romains du Clos-Mulon », sur Base Mérimée - Ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
  5. « Corseul, capitale romaine des Coriosolites », sur Val-de-France (consulté le ).
  6. « Prospection sur l'itinéraire antique Jublains Corseul », sur Ceraprar (Centre de Recherches Archéologiques du Pays de Rennes), 2013-2014 (consulté le ).
  7. « Fanum Martis / civitas des corsiolites (Corseul) », sur L'Arbre Celtique (consulté le ).
  8. « Corseul : une cité historique », sur Site officiel de la Mairie de Corseul, (consulté le ).
  9. a et b Merdrignac 2012, p. 196-200.
  10. Kerebel et Provost 2004.
  11. Kerebel et Le Roux 1994.
  12. Jean Bousquet, « Inscriptions latines de Corseul (Côtes-du-Nord). », Gallia, CNRS éditions, vol. tome 30, no fascicule 2,‎ , pages 284 à 288 (DOI 10.3406/galia.1972.2607, lire en ligne, consulté le ).
  13. a et b Bromwich 2014, p. 53, 55.
  14. a b c d et e Fichet De Clairfontaine et Kerebel 1989.
  15. a b c d et e Richard Delage, « Premier aperçu de la diffusion de la céramique sigillée du groupe Centre-Ouest dans l'Ouest de la Gaule (régions Pays-de-Loire et Bretagne). », dans Richard Delage et al., La sigillée de l'Ouest dans le Centre-Ouest de la Gaule : Actes du Congrès du Mans, Le Mans, SFECAG, (lire en ligne [PDF]), pages 279, 281, 282, 283, 288 et 290.
  16. a b c d e f g h i j k et l Jean-Yves Eveillard et Yvan Maligorne, « Colonnes de Jupiter en Bretagne : Trois exemples attestés. », Revue archéologique de l'Ouest, vol. tome 13,‎ , p. 157-161 (DOI 10.3406/rao.1996.1045, lire en ligne, consulté le ).
  17. a b et c Jacques Naveau, « Un chemin médiéval dans la baronnie de Laval : hypothèses sur son origine et sa fonction », La Mayenne, Archéologie, Histoire, Archives départementales du Conseil général de la Mayenne,‎ , p. 1-10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  18. Une portion de cette voie romaine, celle située dans la région sarthoise, dans l'arrondissement de La Flèche et canton du Lude, est connue sous le nom de « chemin des romains »[17].
  19. a b c d et e Bizien-Jaglin et al. 2003, p. 123.
  20. a et b Louis Goulpeau et Françoise Le Ny, « Les marques digitées apposées sur les matériaux de construction gallo-romains en argile cuite », Revue archéologique de l'Ouest, t. 6,‎ , p. 109 (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie modifier

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  • Jean Bousquet, « Bretagne et Pays de la Loire. », dans Jean Bousquet et al., Gallia, vol. tome 27, t. fascicule 2, (lire en ligne), p. 241-258.
  • Ludivine Pechoux et Jean-Claude Béal, Les sanctuaires de périphérie urbaine en Gaule romaine : Thèse de Doctorat de Langues, Histoire et Civilisations des Mondes Anciens, Université Lumière - Lyon 2 (École doctorale : Sciences sociales Faculté GHHAT - Archéologie et Archéométrie : origine, datation et technologie des matériaux), , 528 p. (lire en ligne [PDF]), p. 122 et 158.
  • Yvan Maligorne, « Parure monumentale des agglomérations secondaires dans les cités de l'Ouest », dans Yvan Maligorne et al., Aremorica 5 : Etudes sur l'ouest de la Gaule romaine, CRBC - Centre de recherche bretonne et celtique, , 170 p. (ISBN 978-2-901737-99-5, lire en ligne), p. 117-144.

Voir aussi modifier

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