Simon Guillebault

peintre français
Simon Guillebault
La résurrection du fils de la veuve de Naïm de Simon Guillebault, 1691, à la basilique Saint-Mathurin de Larchant.
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Simon Guillebault, né au Mans en 1636 et mort le à Notre-Dame-de-Champs (Sarthe)[1], est un peintre français du XVIIe siècle.

Biographie modifier

Il est le fils de Simon Guillebault et Jacqueline Rezé, marchands de draps de soie de la paroisse de « Saint-Ouen sur les fossés de la ville du Mans »[1].

Peintre d'histoire dédiant son pinceau à l'art sacré, il est admis au sein de l'Académie royale de peinture et de sculpture le [2].

Il meurt célibataire à 72 ans au presbytère de la paroisse de Notre-Dame-de-Champs[1].

Œuvres modifier

  • Larchant, basilique Saint-Mathurin : La Résurrection du fils de la veuve de Naïm. Objet classé MH en 1906 : « Ancien may de la corporation des orfèvres, le 61e, il fut offert en 1691 à Notre-Dame de Paris, qui l'envoya à Larchant au milieu du 18e siècle »[3].
  • Paris, église Saint-Laurent : L'entourage féminin de Jésus.
  • Le Mans, Musée de Tessé, Mort de Saint-François d'Assise, huile sur toile provenant de la chapelle de l'hospice du Mans[4].
  • Localisation actuelle inconnue : Le Christ guérissant un paralytique à la piscine de Béthesda, huile sur toile - H. 0,84 , L. 0, 67 m[5].
  • Paris, Beaux-arts de Paris :
    • La Tentation de Saint-Antoine, pierre noire, lavis brun sur toute la feuille, rehauts de gouache blanche, sur papier brun. H. 0,345 ; L. 0,245 m[6]. Ce dessin est vraisemblablement inspiré d'un petit tableau d'Annibal Carrache gravé par Benoît Farjat. Guillebault représente le saint face aux tentations diaboliques qui prennent ici des traits de la Vénus d'Arles, marbre antique très apprécié au XVIIe siècle[7].
    • La Résurrection du fils de la veuve de Naïm, pierre noire, lavis brun sur toute la feuille, rehauts de gouache blanche, sur papier brun. H. 0,453 ; L. 0,607 m[8]. Cette feuille est proche du May des orfèvres de Notre-Dame de Paris, livré le 1er mai 1691. Elle a servi à Étienne Gantrel pour réaliser son épreuve gravée. Le format rectangulaire est habituel dans le cadre de transposition en estampe[9].

Notes et références modifier

  1. a b et c Archives départementales de la Sarthe, état civil numérisé de l'ancienne paroisse Notre-Dame-de-Champs, 1690-1709, registre 1MI 842 R1, vues 131-132 de la numérisation, acte de sépulture à 72 ans de « Simon Guillebault, peintre du Roy et Académicien dans sa célèbre académie de peinture et sculpture de Paris ».
  2. « Liste alphabétique des membres de l'Académie de peinture et de sculpture depuis son origine jusqu'à sa suppression », in Paul Lacroix, Annuaire des artistes et des amateurs, 1861, volume 2, Paris, Vve Jules Renouard, p.162.
  3. « Tableau : La Résurrection du fils de la veuve de Naïm », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. Œuvre répertoriée dans la base Joconde.
  5. Didier Rykner, « Une esquisse d'un May de Notre-Dame pour Bayonne », sur La Tribune de l'Art, (consulté le )
  6. « La Tentation de Saint-Antoine, Simon Guillebault », sur Cat'zArts
  7. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, De Poussin à Fragonard : hommage à Mathias Polakovits, Carnets d’études 26, Beaux-arts de Paris éditions, 2013, p. 68-72, Cat. 11.
  8. « La Résurrection du fils de la veuve de Naïm, Simon Guillebault », sur Cat'zArts
  9. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, De Poussin à Fragonard : hommage à Mathias Polakovits, Carnets d’études 26, Beaux-arts de Paris éditions, 2013, p. 68-72, Cat. 12.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • David Brouzet, Les Cahiers d'Histoire de l'Art, vol. 6, (ISBN 978-2-9533-0140-3), « Simon Guillebault (Le Mans, vers 1636-Le Mans, 1708), peintre méconnu du XVIIe siècle ».
  • François Marandet, Les Cahiers d'Histoire de l'Art, vol. 13, , « Nouvelles additions au corpus de Simon Guillebault (Le Mans, vers 1636 - id., 1708) ».

Liens externes modifier

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