Sigmund Freudenberger

peintre suisse
Sigmund Freudenberger
Haller portrait by Freudenberger 1773.png
Sigmund Freudenberger, Portrait de Albrecht von Haller, 1773
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
BerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Maître
Lieu de travail

Sigmund Freudenberger (également appelé en français Sigismond Freudeberg), né à Berne le et mort dans la même ville le , est un artiste peintre et dessinateur suisse.

BiographieModifier

Fils d'un avocat, il suit un apprentissage dès 1761 auprès du peintre Jakob Emanuel Handmann et devient portraitiste à Paris de 1765 à 1773, où il fréquenta les ateliers de François Boucher et de Johann Georg Wille. Il a ensuite fondé une académie d'art privée à Berne et fut reconnu en son temps pour ses représentations de la vie rurale.

Il forma le peintre suisse Franz Niklaus König (1765-1832) et fut proche du banquier et graveur Jean-Henri Eberts (1726-1793).

Certains de ses dessins, aujourd'hui identifiés, présentent un caractère érotique et sont fortement recherchés.

 
La Marchande de rubans, regard satirique sur l'univers parisien. Huile sur toile, Musée Cognacq-Jay, Paris

Dessins, estampes, illustrationsModifier

  • Suite d'estampes pour servir à l'histoire des mœurs et du costume des François dans le dix-huitième siècle, Paris, Imprimerie de Prault, 1775-83
  • avec Balthasar Anton Dunker, L'Heptaméron Français, 1778-1780
  • Andréa de Nerciat, Les aphrodites, 1793 [unicum ?]

Il eut de nombreux interprètes, dont les graveurs Antoine Carrée et Charles-Louis Lingée.

RéférencesModifier

  • Paul Chaponnière, Sigismond Freudeberg, Genève, 1925, 8 p.

SourcesModifier

Sur les autres projets Wikimedia :