Si Versailles m'était conté…

film français de Sacha Guitry, sorti en 1954

Si Versailles m'était conté… est un film français écrit et réalisé par Sacha Guitry, sorti en 1954. C’est un des premiers grands films français en couleurs.

Si Versailles m'était conté…

Réalisation Sacha Guitry
Scénario Sacha Guitry
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film historique
Durée 165 minutes
Sortie 1954

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Si Versailles m'était conté relate l'histoire du château de Versailles vue par Sacha Guitry, au travers de quelques épisodes et portraits des personnages historiques qui y ont vécu.

Ces personnages sont interprétés par les plus grands acteurs des années 1950 : la distribution est pléthorique et luxueuse, aucune vedette de l’époque n’y manquant, de Tino Rossi à Brigitte Bardot en passant par Jean Marais, Gérard Philipe, Édith Piaf ou Micheline Presle, y compris pour de petits rôles de parfois une ou deux répliques.

L'immense succès de ce film a incité Sacha Guitry à réaliser l'année suivante un second long-métrage du même modèle sur l’histoire de la ville de Paris et intitulé : Si Paris nous était conté.

Fiche technique

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  • Titre : Si Versailles m'était conté…
  • Réalisation : Sacha Guitry
  • Scénario et dialogue : Sacha Guitry
  • Directeurs de la photographie : Pierre Montazel et Roger Dormoy (non crédité)
  • Cadreur : Louis Née, assisté de Raymond Mairesse
  • Costumes : Maggy Rouff et Alex Papin, d'après les maquettes de Monique Dunan
  • Décors : René Renoux
  • Son : Joseph de Bretagne
  • Montage : Raymond Lamy
  • Assistants réalisateur : François Gir, Gérard Renateau
  • Scripte : Francine Corteggiani
  • Musique originale : Jean Françaix
  • Musiques additionnelles : Frères Andrieu, Alexandre Artus, Albert Gossez, Marius Joseph Millot
  • Direction musicale de Marc Lanjean (éditions Ray Ventura, Claveau Pleyel)
  • Maquillage : Marcel Rey
  • Chef perruquier : Alex Archambault
  • Régisseur général : André Chabrol
  • Ensemblier : Roger Bar
  • Production : Clément Duhour (producteur exécutif), Ignace Morgenstern, Sacha Guitry
  • Sociétés de production : Cocinex, C.L.M
  • Pays d'origine :   France
  • Éclairage des prises de vues : Son et Lumière et Luxtone
  • Enregistrement système Western Electric
  • Mixages faits aux studios de la Métro-Goldwyn-Mayer
  • Caméra de location Chevereau
  • Distribution : Cocinor
  • Laboratoire G.T.C Joinville
  • Tournage : du au
  • Format : Couleurs (Eastmancolor) - 35 mm - 1,37:1 - Mono
  • Genre : fresque historique
  • Durée : 165 minutes (France) ; 158 minutes (Royaume-Uni) ; 152 minutes (États-Unis, Orson Welles étant le narrateur des deux versions anglo-saxonnes)
  • Date de sortie :
  • Visa d'exploitation : 14.399
  • Tous publics

Distribution

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1ère Distribution

2ème Distribution

3ème Distribution

Non Crédités

Autour du film

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Le film fut entrepris parallèlement à la gigantesque recherche de fonds entreprise afin de réparer, de restaurer et de rendre son luxe (en particulier en retrouvant et rachetant meubles, lambris, tapisseries, accessoires, œuvres d'art, etc. dispersés à la Révolution et ensuite) à ce monument unique au monde[1].

L'impact de ce film fut en effet considérable étant donné qu'il fait partie des 100 plus gros succès du box-office en France, ayant réalisé 6 986 788 d'entrées.

Guitry a pris quelques libertés avec l'histoire de France : Louis XIV, à l'article de la mort, reçoit son architecte, et lui donne des indications en mesures métriques, alors que c'est la Révolution qui allait instituer ce système. Toute la période de la Régence est gommée, et le personnage de la comtesse du Barry, la dernière favorite de Louis XV, est escamoté. Louis XVI, au balcon de Versailles, assure les émeutiers de sa probité, disant « Je n'ai pas donné un centime, je le jure », alors que ni francs, ni centimes n'étaient des monnaies de l'époque.

La citation que lit Guitry à l'ouverture du film est tirée de son propre film Remontons les Champs-Élysées (1937), où déjà l'auteur disait en voix-off :

On nous dit que nos rois dépensaient sans compter,
Qu'ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils.
Mais quand ils construisaient de semblables merveilles,
Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ?

De son côté, Édith Piaf chante une version très élaborée et moderne de Ah ! ça ira :

Y a trois cents ans qu'ils font la guerre
Au son des fifres et des tambours,
En nous laissant crever d'misère
Ça ne pouvait pas durer toujours...

Notes et références

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  1. Églantine Pasquier, « André Cornu et la sauvegarde de Versailles — Sacha Guitry : Si Versailles m’était conté », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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