Severo Sarduy

écrivain cubain
Severo Sarduy
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Severo Felipe Sarduy
Nationalités
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Membre de
Comité de lecture des éditions Gallimard (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Princeton University Library Special Collections (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Severo Sarduy, né le à Camagüey et mort le à Paris 7e[2], est un poète, dramaturge, peintre, critique d'art et collectionneur cubain.

Aperçu biographique modifier

Severo Sarduy s'est établi en France en 1961. Il admirait Victor Vasarely, Wifredo Lam, Giuseppe Arcimboldo, Francesco Borromini, Robert Delaunay. Il a collaboré à de nombreuses publications, dont Nueva revista cubana, Lunes de Revolución, Carteles, Tel Quel, Mundo nuevo.

Il était l'ami de l'artiste argentin pionnier de l'art fractal, vivant à Paris, Carlos Ginzburg. Il est mort en exil en 1993 sans avoir pu retourner dans son pays et a été inhumé au cimetière parisien de Thiais.

Œuvres modifier

  • Gestos (1963)
  • De donde son los cantantes (1967). Traduction française : Écrit en dansant, Seuil, Paris, 1967.
  • Escrito sobre un cuerpo (essais, 1969)
  • La playa (pièce radiophonique, 1971)
  • La caída (pièce radiophonique, 1971)
  • Relato (pièce radiophonique, 1971)
  • Los matadores de Hormigas (pièce radiophonique, 1971)
  • Flamenco (poèmes, 1971)
  • Mood Indigo (poèmes, 1971)
  • Cobra (roman, 1972). Traduction française : Cobra, Seuil, Paris, 1972.
  • Barroco (essais, 1974). Traduction française : Barroco, Gallimard, Coll. Folio Essais, Paris, 1991.
  • Big Bang (poèmes, 1974). Ilustraciones del pintor Ramón Alejandro. Traduction française : Big Bang, Fata Morgana, Montpellier, 1973.
  • Para la voz (1977)
  • Maitreya (1978). Traduction française : Maitreya, Seuil, Paris, 1980.
  • Daiquiri (1980)
  • Colibrí (1984). Traduction française : Colibri, Seuil, Paris, 1986.
  • La micro-òpera de Benet Rossell (1984).
  • Cocuyo (roman, 1990). Traduction française : Pour que personne ne sache que j’ai peur, Gallimard, Paris, 1991.
  • Jean Cortot (1992).
  • Pájaros de la playa (1993). Traduction française : Les oiseaux de la plage, Gallimard, Paris, 1994.
  • La Plage, pièce de théâtre, mise en scène par Simone Benmussa au Théâtre du Rond-Point (1977).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Juan Goytisolo, La Forêt de l’écriture, traduit de l’espagnol par Abdelatif Ben Salem, Fayard, Paris, 1997.
  • Marie-Anne Macé, Severo Sarduy, L’Harmattan, Paris, 1992.
  • Dorita Nouhaud, L'ombre d'affolées en pleurs ou l'érotisme « métrisé » de Severo Sarduy, l'Harmattan, Paris, 2009, 230 p. (ISBN 978-2-296-09483-3)
  • Nathalie Payet, Les ellipses d'une écriture excentrique, excentrée : la périphérie contre le centre ou Cuba au prisme de Paris dans l'œuvre romanesque de Severo Sarduy, Université de
  • (en) Rolando Perez, Severo Sarduy and the neo-baroque image of thought in the visual arts, Purdue University Press, West Lafayette, Ind., 2011, 318 p. (ISBN 978-1-557-53604-4)
  • (de) Nina Preyer, Severo Sarduys Zeichenkosmos. Theorie und Praxis einer Romanpoetik des « neobarroco cubano », Universitätsverlag Winter, Heidelberg 2013.

Filmographie modifier

  • Severo Sarduy, émission du , 57 min, in Guillermo Cabrera Infante ; Severo Sarduy, interviews par Joaquín Soler Serrano, Editrama, Barcelone, 2005, 1 h 50 min (DVD)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier