Le scissomètre est un instrument utilisé en mécanique des sols pour mesurer la cohésion de certains sols fins (exemple : argiles, limons, vases). L'appareil mesure sa résistance au cisaillement sous contrainte normale nulle (unité : MPa mégaPascal), dans une situation non drainée[1].

L'essai scissométrique[2] est décrit dans la norme française NF P 94-112[3].

En général une tige métallique avec des pales a son extrémité est enfoncée dans le sol en limitant les remaniements inévitables. Les pales sont mises ensuite en rotation par un couple de torsion dans l'axe de la tige[4] (mieux si la vitesse angulaire est constante) : la rupture du sol est progressive. La vitesse de cisaillement des sols influe beaucoup sur les résultats des essais[5] (courbe scissométrique).

Un scissomètre peut aussi servir à mesurer la cohésion de la neige.

Notes et références modifier

  1. Jean-François Jézéquel et Samuel Amar, Propriétés mécaniques des sols déterminées en place, vol. C220, Paris, coll. « Techniques de l'ingénieur - Traité constructions », 13 p. (lire en ligne), p. 9-11
  2. Arvor géotechnique, « Essai scissométrique en place »,
  3. Afnor éditions, « NF P94-112 Novembre 1991 -Sols reconnaissance et essais - Essai scissométrique en place »,
  4. Jean-Pierre Magnan, Résistance au cisaillement, vol. C216, Paris, coll. « Techniques de l'ingénieur - Traité constructions » (lire en ligne), p. 12
  5. Marius Roy et André Leblanc, « Facteurs influençant la mesure au scissomètre », Bulletin de liaison Labo Ponts et Chaussées, no 144,‎ , p. 25-35 (lire en ligne, consulté le )

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