Saxon-Sion
Saxon-Sion est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Saxon-Sion | |||||
sur la colline de Sion-Vaudémont Inscrit MH (2003)[1]. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Saintois | ||||
Maire Mandat |
Francine Parisot 2020-2026 |
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Code postal | 54330 | ||||
Code commune | 54497 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
87 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 25′ 36″ nord, 6° 04′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 302 m Max. 528 m |
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Superficie | 6,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meine au Saintois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
modifierAccès
modifierCommunes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Achecourt et le ruisseau de Breuil[2],[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 139 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saxon-Sion est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,8 %), terres arables (29,5 %), forêts (12 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), cultures permanentes (1,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierSaxon
modifierAnciennes mentions : Saisons (1174), Saysons (1178), Soisons (1276), Saison (1397), Soixon (1496)[16], Saxon ou Sexon (1840)[17].
Ce nom pourrait provenir de celui des Saxons, dont un groupe a pu venir s'installer sur le site à la fin de la période gallo-romaine ou après la chute de l'Empire romain[18]. Une nécropole mérovingienne de la fin de l'Empire a d'ailleurs été retrouvée aux abords de Sion et selon Charles Cournault, archéologue du XIXe siècle, une autre nécropole mérovingienne se trouverait précisément sur le site de Saxon[19].
Sion
modifierAnciennes mentions : Sointense (VIe siècle), Suentisium en 870, Soentensi en 877[20]. Ce nom est à rapprocher de celui du Saintois, ancien pagus Sugentensis en 709, puis pago Sungentensi en 800[21].
Le Saintois est donc littéralement le « pays de Sion », mais il n'y a aucune certitude sur l'étymologie des noms Sointense et Sugentensis.
Xavier Delamarre (op. cit.) propose une construction sur le nom de personne gaulois Sugentos (Sion serait alors le domaine de Sugentos), tandis que Jacques Lacroix[22], s'appuyant sur des toponymes similaires concernant des sites perchés en position dominante, comme Suin, ancien Seudonense puis Seduno en Saône-et-Loire et Sion, ancien Sedunum (mais probablement issu du nom du peuple, les Seduni), propose un modèle Sego-dunum, la « Forteresse de la Victoire », qui était aussi l'ancien nom de Rodez. Cette hypothèse, qui reste à confirmer, serait très cohérente avec l'histoire du site, les Celtes y ayant très anciennement installé un oppidum puissant, notamment à l'époque des « princes celtes » au VIIe siècle av. J.-C. (Hallstattien). L'évolution de la forme Segodunum au Sion actuel serait d'ailleurs exactement similaire à celle ayant mené de Lug(u)dunum à Lyon (dont le y, non étymologique, est pour distinguer la ville du nom de l'animal).
Histoire
modifier- Occupée dès le néolithique.
- Un habitat permanent est attesté au XIVe siècle avant notre ère, qui commerce avec le bassin méditerranéen.
- Les Celtes y vénèrent Rosmerta. Le site de Sion devient un oppidum de la cité des Leuques.
- Lors de la Pax Romana, un important vicus se développe. Le culte de Rosmerta y est associé à celui de Mercure.
- L'arrivée du christianisme fit doucement transposer le culte important d'une déesse en celui de la Vierge Marie.
- Les chrétiens y firent leur apparition au Ve siècle et, en 986, une communauté de chanoines y assurait le culte de la Vierge.
- À partir de 1070, Sion devint un important centre de pèlerinage.
- Fondation d'une confrérie de chevaliers de Notre-Dame en 1393, puis d'un couvent de franciscains tiercelins en 1627.
- En 1669, Notre-Dame de Sion fut proclamée souveraine de la Couronne de Lorraine.
- Les religieux, expulsés en 1792, furent remplacés en 1837 par la communauté organisée par les frères Baillard, bientôt considérés comme schismatiques.
- Les oblats de Marie assurent le culte depuis 1853.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 87 habitants[Note 4], en évolution de +2,35 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifierLe , l'écrivain Marek Halter reçoit, lors du festival Festi-Livre de Saxon-Sion, le prix Femmes de paix 2009 pour le récompenser de son œuvre consacrée aux femmes, notamment sa trilogie sur les femmes de la Bible traduite en 22 langues et best-seller.
Économie
modifierLa commune a été pendant 10 ans le siège du guide gastronomique Le Bottin Gourmand, avant son rachat en 2010[28].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉdifices civils
modifier- Saxon-Sion possède sur son territoire la colline de Sion qui a inspiré Maurice Barrès pour son roman La colline inspirée. Un culte marial très ancien est célébré sur la colline, sur laquelle a été édifiée la basilique Notre-Dame de Sion.
- Nombreux vestiges de substructions de l'âge du fer et surtout de l'époque gallo-romaine ; nombreux éléments de mobilier aux musées de Nancy et d’Épinal.
- Site archéologique de la colline de Sion, objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [29].
- Vestiges d'un château dans la rue Haute.
- Mémorial des Alsaciens et des Lorrains : ex-voto patriotique (1870/1918/1945).
Édifices religieux
modifier- Basilique Notre-Dame de Sion anciennement église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge ; couvent des tiercelins[30], actuellement de missionnaires oblats de Marie-Immaculée, mentionnée en 1065 : elle dépend alors de la collégiale Saint-Gengoult de Toul ; chœur reconstruit dans le premier tiers du XIVe siècle ; réparée en 1500 et 1505 ; toitures de la nef et du chœur, façade occidentale restaurées en 1627 ; sacristie construite de 1628 à 1630 ; fenêtres du chœur repercées en 1687 ; nef agrandie en 1741, date portée, 2e sacristie construite en 1741 ; tour clocher et 1re travée de la nef construites de 1858 à 1869 ; chapelle absidale construite en 1870 ; exhaussement des murs gouttereaux en 1871 ; intérieur restauré en 1923 ; chœur restauré en 1965, 1966 ; restauration générale en 1988. Couvent fondé le 24 avril 1626 par le duc de Lorraine François II ; corps sud et est construits en 1626, 1627 ; détruits en 1627 par un ouragan, reconstruits en 1629 ; corps nord construit en 1663 pour Charles IV et sa cour ; charpente réparée en 1694 ; corps est reconstruit en 1837, 1838 pour les frères Baillard, nouveaux propriétaires ; racheté en 1868 par Mgr Foulon et donné aux missionnaires oblats de Marie-Immaculée. La totalité de la basilique plus les façades et les toitures de l'ancien couvent sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
- Éperon Saint-Joseph.
- Chapelle ermitage des clarisses.
- Chapelle en plein air Notre-Dame-des-Lumières.
- Chapelle Notre-Dame-de-Sion jouxtant la basilique.
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
- Croix élevée en 1622 par Marguerite de Gonzague.
- Sépulture des frères Baillard.
-
Éperon Saint-Joseph.
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Chapelle Notre-Dame-de-Sion.
-
Chapelle ermitage des clarisses.
-
Chapelle en plein air Notre-Dame-des-Lumières.
-
Le château d'eau.
Personnalités liées à la commune
modifier- Maurice Barrès (1862-1923).
- Les frères Baillard (prêtres).
- Robert Courrier, biologiste et médecin, né en 1895 à Saxon-Sion, mort en 1986.
- Eugène Vintras, occultiste du XIXe siècle.
Héraldique, logotype et devise
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
- Colline de Sion
- Basilique Notre-Dame de Sion
- Monument Barrès
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Saxon-Sion », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Saxon-Sion sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Saxon-Sion » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Basilique et couvent », notice no PA54000059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fiche communale de Saxon-Sion », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saxon-Sion et Mirecourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saxon-Sion ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henri Lepage, Dictionnaire géographique de la Meurthe, Nancy, 1860
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1862
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
- Gilles Hamm, Carte Archéologique de la Gaule : la Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2004, 468 pages, (ISBN 2-87754-091-X), page 347.
- Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle : Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 2-914554-43-5).
- Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne : -500 - +500, Paris, éditions Errance, , 383 p. (ISBN 978-2-87772-483-8).
- Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise : La Gaule des combats, Paris, éditions Errance, , 240 p. (ISBN 2-87772-264-3), p. 196.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « « Le Bottin gourmand » s'est ancré en Lorraine », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Site archéologique de la Colline de Sion », notice no PA00135415, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Cédric Andriot, « Les Tiercelins de Sion. Un ordre au service d'un Etat. », Annales de l'Est, no 2, , p. 49-67.