SABIC
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illustration de SABIC
Siège européen de SABIC à Sittard aux Pays-Bas

Création [1] et [2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actions et société anonyme avec appel public à l'épargneVoir et modifier les données sur Wikidata
Action Tadawul (2010)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social RiyadVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
Activité Industrie chimiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Substance chimiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Saudi Aramco[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Filiales SABIC Innovative Plastics (d)
Saudi Arabia Basic Industries (Netherlands) (d)
Saudi Arabia Basic Industries (United States) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 33 000Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.sabic.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonds propres 168,8 G SR ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires 33,9 G SR ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Bilan comptable 310,4 G SR ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

SABIC (acronyme de Saudi Basic Industries Corporation) est une entreprise saoudienne qui est l'une des dix premières mondiales de la chimie.

Histoire modifier

En , SABIC annonce la vente de son activité Polymershapes au fonds d'investissement Blackfriars Corp pour un montant non dévoilé[4].

Début , la direction de SABIC annonce avoir signé un contrat avec la société Saudi Aramco. Cette collaboration est créée dans le but de développer une raffinerie associée à une usine pétrochimique. À terme, elle devrait pouvoir traiter près de 400 000 barils de pétrole brut par jour et il est prévu qu'elle produise neuf millions de tonnes de produits chimiques et d'huiles de base chaque année. Il est prévu que la production débute en 2025[5].

En , Saudi Aramco annonce l'acquisition d'une participation de 70 % dans SABIC pour 69,1 milliards de dollars, participation qui appartient à l'état saoudien, par le biais du Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite[6].

Activité de lobbying modifier

Aux États-Unis modifier

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de Sabic aux États-Unis s'élèvent en 2018 à 460 000 dollars[7].

Auprès des institutions de l'Union européenne modifier

Sabic est inscrit depuis 2015 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne, et déclare en 2018 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre 200 000 et 300 000 euros[8].

Non-respect des normes européennes modifier

Le , la fédération allemande pour l'environnement et la protection de la nature (Bund) révèle en utilisant les données fournies par l'agence fédérale de l'environnement allemande comme par l'Agence européenne des produits chimiques que 654 entreprises opérant en Europe ne respectent pas, entre 2014 et 2019, le protocole européen d'enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques, censé protéger la santé et l'environnement des Européens. Ces entreprises, dont SABIC fait partie, emploient massivement des substances de synthèse interdites et potentiellement dangereuses[9],[10],[11].

Références modifier

  1. a b c et d « Company Details », Tadawul (consulté le )
  2. ROR Data, , V1.19 éd. (DOI 10.5281/ZENODO.7644942) 
  3. « Saudi Aramco extends payment plan as it closes $69bn Sabic deal », Financial Times (consulté le )
  4. Saudi's SABIC sells Polymershapes unit to U.S. firm, Reuters, 7 septembre 2016.
  5. Jean-Guy Debord, « Saudi Aramco and SABIC sign MOU to develop innovative Crude Oil to Chemicals Complex », sur www.euro-petrole.com (consulté le ).
  6. « Saudi Aramco acquiert 70% de SABIC pour 69 milliards d'euros », sur Le Figaro,
  7. (en) « Opensecrets.org », sur le site du Center for Responsive Politics (consulté le )
  8. « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le )
  9. Stéphane Mandard, « Au moins 654 entreprises ne respectent pas la réglementation sur les substances chimiques », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en-US) Jack HUNTER, « Named: major brands ‘breaking EU chemical safety law’ », sur EEB - The European Environmental Bureau (consulté le )
  11. (en) Elke Örtl, REACH Compliance: Data availability in REACH registrations Part 2: Evaluation of data waiving and adaptations for chemicals ≥ 1000 tpa, Umweltbundesamt, (lire en ligne)

Liens externes modifier